Sardines wallonnes pour migrants

Au collectif wallon d'aide aux migrants
La CSC Liège-Verviers-Ostbelgien vient d’offrir 1000 boîtes de sardines (oui mais de quelle conserverie ?) au collectif wallon d’aide aux migrants qui, avec quelques bénévoles liégeois du quartier Nord, vient en aide chaque jour aux personnes sans domicile fixe et sans papiers installées dans les tentes sur les Coteaux.
C'est en effet à l'occasion de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale que la CSC avait décidé de mener une action de sensibilisation à la gare des Guillemins. L’idée était de mettre en garde les citoyens contre le populisme, les idées d’extrême-droite et les discriminations dont sont victimes les personnes les plus vulnérables de notre société.

"Pour attirer l’attention des Liégeois, nous avions imaginé, en plus de la distribution de tracts expliquant le danger des idées simplistes et extrêmes, de remettre à chaque passant une boîte de sardines en référence au mouvement des Sardines né en Italie, explique Marie-Ange Foret, permanente en charge de la Diversité à la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. "Ce mouvement est apparu à Bologne pendant la campagne des élections régionales de 2020 en opposition au populisme et au souverainisme de partis de l'extrême-droite italienne. La référence aux sardines vient de l'expression « serrés comme des sardines dans une boite » (stretti come sardine). Dans le cadre du mouvement, elle a un double sens : il s’agit, tel un banc de sardines, de remplir le plus possible les places publiques pour montrer avec force l’opposition aux idées extrémistes, et d’autre part, il s’agit de faire allusion au caractère sans défense de ces petits poissons qui se déplacent néanmoins en groupe. »
En raison de la crise du coronavirus, cette action n’a pas eu lieu… Plutôt que de laisser les 1000 boîtes de sardines dans un entrepôt, la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien a décidé de les offrir au collectif wallon d’aide aux migrants. Elles agrémenteront les repas, préparés chaque jour par les bénévoles liégeois du quartier Nord, pour les sans-abris et sans-papiers accueillis dans les tentes sur les Coteaux de Liège pendant cette pandémie.

"L’action sardines était une invitation à se mobiliser pour l’égalité et la dignité. Soutenir le collectif wallon d’aide aux migrants et les bénévoles liégeois qui défendent ces valeurs et les mettent en pratique était une évidence", conclut Marie-Ange Foret.
in https://www.dhnet.be/regions/liege/liege-des-sardines-solidaires-5ea943d6d8ad58632c88bb81

Sardines solidaires

Une incroyable chaîne de solidarité s’est mise en place depuis le pays d’Auray pour envoyer 24 000 conserves dans l’Est de la France. Les colis vont être offerts aux soignants Covid-19 des départements les plus touchés. (in ouestfrance.fr 29/04/2020)

De l'éloquence des sardines : Leçon 5 : Magnétosensibilité

Le mystère reste entier sur la capacité des sardines à percevoir les champs magnétiques terrestres. On sait combien les animaux y sont sensibles et les humains indifférents pour ne pas dire incrédules. Dès qu'il s'agit d'étudier ces perceptions qui n'entrent qu'aux frontières de l'expérimentation scientifique, la méfiance reste la règle. Les professeurs Montagnier et Benveniste en font encore aujourd'hui les frais concernant leurs recherches sur la mémoire de l'eau, vites taxées d'excentriques… Bill François n'exclue pourtant pas cette possibilité dans ses études sur le comportement des poissons.
"Nombre d'autres univers parallèles demeurent hypothétiques. On pense que certains poissons perçoivent les champs magnétiques. Les poissons migrateurs utiliseraient cette capacité, véritable boussole interne, pour s'orienter. Ce serait là encore une couche de sous-titres supplémentaire à ajouter à l'immense spectacle imperceptible de la mer. Une manière de se repérer dans l'espace, une lecture déformée par les signaux de la Terre elle-même, comme par un immense aimant …/… 


Les habitants de l'océan lancent ainsi leurs conversations sur mille réseaux invisibles en même temps. Leurs histoires sont portées par des ondes et des canaux variés : couleurs imperceptibles, champs électromagnétiques, vibrations de l'eau, phéromones."
Ils sont même capables de faire du bruit !

De l'éloquence des sardines : Leçon 4 : Electrosensibilité

Il est des domaines où le chercheur en est encore au stade de l'hypothèse. C'est le cas pour tout ce qui concerne l'électrosensibilité des poissons. Il semblerait qu'à l'instar de la raie-torpille, à des degrés plus ou moins élevé, les poissons aient la capacité de ressentir et d'émettre un courant électrique qui serait comme une signature de leur espèce, voire de leur tempérament…
"Je ne saurais pas vous décrire le monde des champs électriques, cette entité impalpable que certains poissons comme la raie-torpille ressentent, et utilisent pour s'envoyer des signaux. Ce serait comme un second océan, dans une autre dimension, où chaque être vivant aurait son empreinte, son allure et sa voix."


Quand on connait les ravages provoqués aujourd'hui par la pêche électrique que pratiquent les Hollandais on ne peut que se précipiter chez Bloom et signer les pétitions…

De l'éloquence des sardines : Leçon 3 : le toucher

Autre domaine sur lequel nous éclaire Bill François : celui du toucher. On sait que l'organe majeur de la perception chez les poissons est celui que l'on distingue sous la forme de la ligne latérale qui parcourt leur corps. Elle leur permet d'apprécier température et profondeur et de mesurer les vibrations qui l'entourent.
"La ligne latérale des poissons est recouverte de cellules ciliées, dont les petits cils se courbent sous l'effet des courants, et transmettent cette information au système nerveux ; le poisson peut alors cartographier l'écoulement d'eau autour de lui. Décrypter ces tourbillons et ces courants permet au poisson de se repérer dans l'obscurité la plus totale : il visualise l'image de son environnement sous la forme de courants et de mouvements d'eau, une image qui se superpose aux autres images faites de couleurs, de sons et de parfums. Une lecture du monde que l'on ne peut se figurer qu'en rêve."

Ainsi les sardines ont une vision du monde que l'on pourrait qualifier d'isobarique, à l'image de nos cartes météo, associée à une perception spectroscopique, à l'image de nos fonds d'écran sous l'emprise d'un beat électro,  auxquelles il faudrait ajouter ce capteur en forme de champignon qui nous sert à analyser la qualité de l'air de nos villes polluées… Rien que ça ? Non.

De l'éloquence des sardines : Leçon 2 : La vue

Bill François dans L'éloquence de la sardine nous révèle ce que ses recherches de physicien passionné d'hydrodynamique nous apprennent de l'univers dans lequel évoluent les poissons.
Leçon 2 : la perception des couleurs
"L'eau fait disparaître les couleurs. La lumière arrive du soleil, et contient toutes les longueurs d'onde des couleurs. Mais plus elle traverse d'eau, plus chacune des molécules d'eau qu'elle rencontre absorbe certaines de ces couleurs. Les molécules d'eau sont gourmandes en couleurs ; elles absorbent en priorité les plus "chaudes", celles qui ont les plus grandes longueurs d'onde : le rouge, l'orange, le jaune… A cinq mètres de profondeur, tout le rouge a disparu : les objets rouges se fondent dans le bleu, on ne discerne plus leur teinte.
©Guillaume Long
 Quand la lumière continue de descendre, elle perd progressivement le jaune, à quinze mètres, puis le vert, vers trente mètres. Bientôt seul le bleu demeure visible. A partir de soixante mètres, la mer est à nos yeux d'un azur monochrome. Puis même le bleu disparaît, c'est l'obscurité des abysses : à quatre cents mètres de profondeur, il n'y a plus aucune lumière en provenance du soleil. Seules les créatures luminescentes éclairent ces obscurités.
 Mais quand le rayon lumineux plonge, il contient d'autres rayonnements invisibles : les ultraviolets, des couleurs "plus bleues que bleu", de très courtes longueurs d'onde, que notre oeil ne peut distinguer, car son cristallin les bloque. Les poissons, eux, sont sensibles à ces couleurs qui illuminent leur monde à des endroits où nous ne verrions que du bleu. Certains paysages et animaux marins nous semblent ternes ; si on les observait à l'aide d'un appareil sensible aux ultraviolets, on serait ébloui par leurs motifs bariolés, leurs taches et leurs rayures innombrables et colorées.
 Le monde sous marin est donc un monde invisiblement coloré ! Mieux, ces couleurs invisibles forment un code que les poissons utilisent pour communiquer !
"Sous les océans, la couleur est un langage. De nombreuses espèces peuvent changer de couleur sur commande, pour se parler, plus efficacement encore que le font les caméléons. En regardant la peau d'un poisson à la loupe, on observe de minuscules points, de teintes variées. Ce sont les chromatophores, des cellules pigmentées que le poisson est capable de dilater ou de recroqueviller à l'envi. En choisissant quelles couleurs de chromatophores il dilate, le poisson est capable de choisir sa couleur, comme s'il sélectionnait ses propres pixels, et il peut même ainsi changer les motifs de sa peau : autant de signaux qu'il utilise pour s'exprimer et dialoguer. C'est une communication si subtile qu'elle demeure en grande partie mystérieuse."
Qui pourrait décrire exactement la couleur d'une sardine tout juste sortie de l'eau ? En quelques minutes son dos passe d'un camaieux fabuleux à une teinte presque uniforme tandis que son ventre n'envoie plus que des reflets d'argent bien moins riches que ce qu'en verrait le plus myope des dauphins.

De l'éloquence des sardines : leçon 1 L'odorat

Dernières nouvelles des sardines
La communication entre sardines d'un même banc est depuis longtemps l'objet des recherches les plus pointues chez les ichtyologues. Bill François dans le livre que lui a permis d'écrire sa victoire au concours d'éloquence de France 2 apporte quelques nouvelles réponses à cette question d'importance.
Pour commencer, il faut tenter de se représenter comment les poissons et plus singulièrement la sardine appréhende leur environnement avec les sens dont ils disposent.


Dans notre volonté de rendre compte de l'utilisation de l'image de la sardine pour exprimer un message éloigné de sa réalité, ce billet présentait ici une oeuvre sardinière de Mr. Rodolphe Franchi, photographe. 
A sa demande, sa citation a été retirée.


L'odorat
"Les flots charrient des molécules innombrables. Les poissons les sentent et habitent une galaxie de parfums. Ils peuvent distinguer dans l'eau des nuances ténues, des odeurs lointaines et infimes. Il est des odeurs qui imprègnent les souvenirs : des endroits, des vieux livres, des saisons ou des personnes, dont la réminiscence parfumée réveille des émotions indélébiles. La mémoire des poissons est pleine de ces souvenirs olfactifs."
Oui, quand on a rencontré l'odeur de la sardine, on ne l'oublie pas… Mais pourra-t-on jamais égaler l'acuité d'un saumon qui, "depuis les eaux du Groenland, est capable de sentir l'odeur du ruisseau breton où il est né, de suivre ses effluves à la nage, et d'en retrouver l'embouchure. C'est pourtant un souvenir vieux de plusieurs années, quand il était alevin et qu'il montait s'imprégner des parfums du soir en gonflant sa vessie natatoire à la surface, l'été. Il s'agit d'une concentration minuscule de molécules odorantes ; quelques gouttes dans un océan viennent de ce ruisseau, diluées parmi des masses immenses de gouttes d'innombrables autres ruisseaux. Mais le saumon les reconnaît et les retrouve toujours."
Les sardines ne remontent ni les fleuves ni les ruisseaux pour pondre, ce qui ne les empêche pas d'avoir le nez fin.
Car "les parfums évoquent tant d'émotions que les poissons les utilisent pour se parler. Là où l'oeil ne voit qu'un poisson qui nage, l'eau des alentours est emplie des volutes invisibles de véritables parfums d'émotions : les phéromones, qui traduisent leurs états d'âme. Parfums de stress, d'amour, de faim… Les parfums visent un destinataire, mais sont parfois interceptés par des narines imprévues : le parfum d'angoisse d'un petit poisson alerte ses congénères du danger mais il met aussi ses prédateurs en appétit."
Comme l'air que l'on respire, l'eau des océans est donc chargée d'une multitude d'odeurs qui signent autant les lieux qu'elle baigne que toutes les populations animales ou végétales qui y vivent. Ah ! Que ne pouvons-nous, buvant la tasse en Bretagne nous enivrer des parfums antillais ou des odeurs plus viriles d'un vieux phoque d'Acadie…

Billet vu 42 fois depuis le 29/04/2020 date de sa mise en ligne.


R.A.S. A CASA

Casablanca: Le poisson, best seller incontesté du Ramadan

Rédigé par MAP le Mardi 28 Avril 2020

Quoique le mois sacré de Ramadan intervienne cette année en pleine crise du nouveau coronavirus (Covid-19), les Casablancais n'ont pas dérogé à la ruée sur les marchés de poisson, d'autant que les prix sont restés généralement cléments, malgré la circonstance particulière.



Halle au poisson du port de Casablanca
Halle au poisson du port de Casablanca

Sardine, merlan, anchois, sole, pageot, chinchard, crevettes, calamar, dorade, lotte sont, entre autres, variétés des produits de mer proposés sur les étals des marchés, qui attirent une foule importante, mais moins dense que d'habitude.

L'offre suffisante et variée durant les trois premiers jours du jeûne a dissipé toute crainte de pénurie et de flambée, comme résultat direct de l'état d'urgence sanitaire en cours depuis le 20 mars dernier.

Soucieux de respecter les consignes sanitaires, vendeurs et clients veillent, tant bien que mal, à se protéger et à adopter les gestes barrières (utilisation des gels hydroalcooliques, distanciation, port de gants et de masques, etc). C'est ce qui a été d'ailleurs observé dans l'un des marchés populaires de la métropole où les étals sont bien garnis.

Sur ce marché, les prix des produits de mer les plus prisés ont connu une légère variation comparativement à la période précédant le mois sacré, au grand soulagement des amateurs des fritures et des bourses éprouvées par la crise.

Les tarifs ont oscillé, de samedi à lundi, entre 14 et 16 DH/kg pour les sardines, 40 et 50 DH/kg pour le merlan, 90 et 100 DH/kg pour la courbine, 80 et 90 DH/kg pour le calamar, 65 et 70 Dh/kg pour le sole, 100 et 120 DH/kg pour les crevettes et entre 120 et 130 DH/kg pour le pageot royal.
in lopinion.ma 28/04/2020

Sardines et confinement dans Ouest-France


Gendreau recrute en Vendée…

La société Gendreau, qui possède deux sites de production à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, recrute 200 personnes à partir de juin pour des CDD de 5 mois minimum.

L’entreprise d’agroalimentaire Gendreau anticipe sa campagne de sardines 2020. « Comme tous les ans et encore plus cette année suite aux difficultés de la campagne de pêche 2019, la société Gendreau anticipe de très forts besoins de personnel ».
La société, qui fabrique des conserves de poissons ainsi que des plats préparés, recrute des opérateurs de production pour des contrats allant de juin à fin octobre.
La conserverie Gendreau (sous l'oeil attentif d'une délégation chinoise), lors de portes ouvertes (photo archives prise avant la crise du coronavirus. (©Courrier vendéen.)

 « On a retiré portes et rideaux à l’intérieur »

En pleine crise sanitaire, la conserverie Gendreau a maintenu son activité et a adapté les postes de travail. Mais la cadence n’est pas aussi soutenue qu’en période normale. Corine Perocheau, responsable des ressources humaines, explique : « Nous avons enlevé une personne sur deux sur les lignes de production. Les horaires ont été modifiés pour que les personnes ne se croisent pas. Nous avons fait de l’affichage, mis du gel hydroalcoolique à disposition. A l’intérieur, on a retiré les portes et rideaux pour éviter que les gens se contaminent. «
Courant mai, l’entreprise devrait recevoir des masques en tissu qu’elle a commandés. Dans l’usine et dans les bureaux, des plexiglas vont être mis en place, avec un passe-document. Les deux sites de production du groupe, Vif Argent et Gendreau fonctionnent de la même manière.
Les postes proposés sont ceux d’opérateurs de production : étêtage du poisson, emboitage manuel, opération de conditionnement et d’opérateurs de production pour le séchage et la cuisson du poisson ainsi que des manutentionnaires.

Il s’adresse à tous, sans qualification pré-requise

Le travail se fait dans le cadre d’équipes en 2*7. « Ce travail s’adresse à toute personne, même sans qualification appréciant le travail manuel de qualité et désireuse de développer un vrai savoir–faire, » souligne l’entreprise dans un communiqué.
« Une formation et un accueil personnalisé sont assurés: vos chefs d’équipe vous accompagneront pour vous aider à maîtriser au fil du temps les spécificités de ce travail et pour gagner en efficacité ».

10 à 15 tonnes de sardines conditionnées chaque jour

L’entreprise est certifiée PME+, « reconnaissance d’une entreprise soucieuse de sa responsabilité sociétale et du développement durable » et Entreprise du patrimoine vivant, « reconnaissance d’un savoir faire ancestral préservé ».
Durant la saison de la sardine,  600 à 650 personnes travaillent dans l’entreprise. 10 à 15 tonnes de sardines sont conditionnées chaque jour. Gendreau achète 90 à 95 % des sardines pêchées à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.  « La sardine ne va pas attendre, il nous faut la main d’oeuvre, » assure Corine Perocheau. L’entreprise peut aussi aider les saisonniers à trouver un logement. Certains saisonniers peuvent aussi espérer voir leur contrat se pérenniser. Une cinquantaine de CDI sont à pourvoir.
Pour postuler : envoyez votre CV à cette adresse : rh@gendreau.fr

©in : https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-gilles-croix-de-vie_85222/gendreau-recrute-200-personnes-conditionner-sardines-saint-gilles-croix-vie_33228016.html

 

sardines tunisiennes : les prix s'envolent

C'est Ramadan, l'occasion de faire de saints profits…
"Au marché Central de Tunis, les prix des légumes sont restés stables par rapport à la période précédant le début du mois de Ramadan. Cependant, les prix des fruits et des poissons ont poursuivi leur envol, malgré leur disponibilité, ont constaté certains citoyens qui se sont rués vendredi matin, vers le marché de la capitale pour faire leurs provisions… Ainsi, les prix des sardines ont oscillé entre 6000 et 7980 millimes, le kilo et ceux des maquereaux ( Ghzel) entre 15 000 et 17800 millimes… Interrogé par l’agence TAP, des clients du marché ont estimé que les prix de certains produits comme les poissons ou encore les fruits, ne sont pas du tout à la portée de toutes les bourses et ne sont pas à la hauteur de la conjoncture actuelle.
https://africanmanager.com/marche-central-de-tunis-les-prix-des-legumes-restent-stables-et-ceux-des-fruits-et-poissons-senvolent/

Sardines tunisiennes et démocratie

Les sardines, les « sans-dents », le chef du gouvernement et… Steinbeck

Lors de son tout dernier entretien télévisé, le chef de gouvernement tunisien Elyes Fakhfakh, agacé par le propos de la journaliste mettant en avant les insuffisances de certains centres d’hébergement de quarantaine Covid-19, lui rétorqua qu’on devait réviser nos exigences en termes de confort et apprendre à « ouvrir une boîte de sardines avec les dents ». Etrange exemple qui dénote de l’improvisation du moment, tant il paraît pour le moins incongru de parvenir à ouvrir une boîte métallique avec ses dents, même avec toute la bonne volonté du monde et les efforts dictés par l’indigence la plus extrême…
La référence à ce poisson a éveillé en moi le souvenir d’un mouvement contestataire italien éponyme, celui des Sardines,( …)dont les membres se rassemblent sur les places publiques pour dénoncer le populisme de l’extrême-droite, essaiment dans tout le pays mais aussi internationalement, une manifestation de « sardines Atlantique » ayant même été recensée à New-York.…/…
Ces sardines-là ne peuvent faire qu’œuvre politique, au sens de la « démocratie sauvage », celle de la plèbe qui se transforme par cet ensauvagement d’animallaborans, pour paraphraser Arendt, en zoonpolitikon (pour utiliser l’expression d’Aristote, mais en un sens éminemment hétérodoxe, on l’aura compris). Ces sardines-là, foncièrement non calibrées, elles que l’ancien Président français Hollande appelait avec mépris les « sans-dents » (on mesure dès lors à quel point il est difficile d’ouvrir la boîte qui nous emprisonne lorsque l’on est ainsi édenté), essaient de ramener la marge au centre dès lors que le centre ne vient jamais à elles. Il devient urgent de les prendre au sérieux et de cesser… de noyer le poisson.
( in nawaat.org 2020/21/04)

La pêche à la sardine salée


Long de 18,50 m, d’une jauge brute de 53,35 tonneaux et doté d’un moteur Man de 150 CV, le malamok Alain Bihen  est destiné à la pêche au large, qu’il ne tarde pas à pratiquer, direction le Maroc pour la pêche à la « sardine salée ». Quelque peu méconnue, bien que commencée avant la guerre 1914-1918, cette activité permet aux marins douarnenistes de « descendre », à la morte-saison, dans les eaux marocaines, principalement du côté de Safi, pour y pêcher la sardine qu’ils salent à bord en barils et qu’ils ramènent en France, où elle est écoulée par les mareyeurs.
Les années fastes, jusqu’aux deux tiers de la flottille locale des malamoks pratiquent cette pêche, avant qu’elle ne tombe en désuétude au début des années 1950. C’est ainsi que fin novembre 1947, l’« Alain Bihen » rentre au port avec pas moins de 30 000 kg de sardines, vendues sur place au prix de 48,50 F le kilo.
Le temps passant, au terme de trois campagnes thonières durant l’été 1964, le malamok est désarmé définitivement, après avoir bourlingué 25 ans avec le même patron à la barre. Mais l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, puisque le Comité local des pêches, à la recherche d’une unité ayant cessé toute activité et susceptible de rendre encore d’éminents services, s’en porte prestement acquéreur.
Rebaptisé pour la circonstance « Amplitude », à l’instar de celle des marées, le navire est mis, le 5 octobre 1964, à la disposition de l’École de Pêche de Douarnenez, qui devient, à cette occasion, la première du littoral français à posséder un navire-école !
Un certain nombre d’années plus tard, le vieux malamok ira rejoindre le cadre bucolique de Pors-an-eostig, sur la rive gauche du Port-Rhu, pour y goûter, enfin, au repos éternel.
  • Article rédigé par les bénévoles de bagoucozdz.fr, un site internet dédié la conservation du patrimoine maritime douarneniste, partenaire du Port-Musée. (in ©letelegramme 19 avril 2020)

Les sardines de Justine

Une de mes recettes préférées avec de la sardine fraîche ou en boîte. Les enfants en raffolent !


Arrêter la pêche

Coronavirus : l’arrêt forcé de la pêche permettra-t-il aux océans de se repeupler en poissons ?

Les sardines chic du Figaro

Les sardines en boîte millésimées

Vitamine D, phosphore, calcium… font de la sardine un aliment miracle.

De la boîte de sardines au ministère de l'intérieur

Christian Bonnet s’est éteint. L’ancien ministre de l’Intérieur sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing est décédé mardi à 98 ans dans une maison de retraite à Vannes, a informé sa famille. Sa disparition est sans rapport avec la pandémie de coronavirus. Il s’est éteint de « sa belle mort », a indiqué à sa petite-fille Aziliz de Veyrinas.
Cet homme qui racontait « être entré en politique comme on entre en religion » continuait à s’intéresser à la chose publique après 46 ans de carrière même s’il n’avait plus d’engagement, a témoigné un autre membre de sa famille.

Dans le sillage de Giscard

Député du Morbihan pendant dix-huit ans (1956-1972 et de 1981 à 1983), cet ancien directeur d’une conserverie de sardines de Quiberon avait fait son entrée à l’Assemblée avec Valéry Giscard d’Estaing, dont il suivra le parcours politique jusqu’à sa défaite en 1981 face à François Mitterrand. Christian Bonnet a également été sénateur du Morbihan pendant dix-huit ans (1983-2001).  

Maire de Carnac durant trente-deux ans et conseiller général de Belle-Ile-en-Mer pendant quarante-trois ans, cet ancien de la faculté de droit et de Sciences po Paris a eu six enfants, dont trois sont décédés.

L'Espagne retrouve les sardines marocaines

La flotte espagnole jubile. Le Maroc a donné son feu vert afin que les bateaux européens puissent revenir dans les pêcheries nationales et ceci malgré l’état d’alerte sanitaire décrété au Maroc.
«C’est une grande nouvelle pour la filière espagnole», nous confie Javier Garat, secrétaire général de la Confédération espagnole de pêche, Cepesca. De fait, la filière retenait son souffle depuis le 1er avril, date qui coïncidait avec la fin de la période du repos biologique. Rabat et Bruxelles se sont certes mises d’accord sur la reprise de l’activité mais les embarcations n’ont pas reçu d’instructions précises sur la date de la reprise de l’activité.


Dimanche dernier, quatre embarcations andalouses ont pu jeter leurs filets dans les pêcheries marocaines précisément dans la zone du nord du royaume, proche du Golfe du Cadix. «Les marins sont revenus contents et toutes les prises ont été écoulées. Il s’agissait principalement d’anchois et de sardines», ajoute Garat. Concernant le débarquement des captures dans les ports marocains, la filière espagnole a pu avoir gain de cause, cette fois-ci.

Selon l’accord conclu entre le Maroc et l’Union européenne, il a été décidé que cette clause sera suspendue durant cette crise sanitaire et les embarcations européennes ne sont plus appelées à débarquer les captures dans les ports marocains. C’est une mesure de précaution pour minimiser les contacts et la propagation du virus. «C’est une exception», ajoute notre source. Cette décision temporaire réchauffe les pêcheurs espagnols, lesquels ont mené un combat incessant pour revoir cette clause. D’autres embarcations devraient reprendre le large durant les prochains jours. La décision de permettre à la flotte européenne et spécialement espagnole de reprendre son activité à la fin du repos biologique le 1er avril a réconforté la filière du pays voisin en ces durs moments que traverse le voisin ibérique. La fermeture des lieux de restauration et des établissements d’hébergements a touché de plein fouet ce secteur vital.
De plus, la consommation des ménages a drastiquement chuté en cette période de confinement, reconduite jusqu’au 26 avril. «Le marché s’est effondré. La population a baissé sa consommation et les prix ont dégringolé», soutient notre source. Pour ravigoter les ventes, la confédération espagnole a publié des capsules invitant la population espagnole a consommé davantage de produits de la mer, en mettant en avant ses vertus nutritives. «Les consommateurs optent plutôt pour les produits bon marché. Les espèces chères sont peu demandées», regrette le secrétaire général de Cepesca. La filière avait fait appel aux autorités centrales pour débloquer une aide financière directe au secteur.
© in lesecho.ma 9/04/2020

De la sardine aux vieux bouquins…

Coronavirus. À Tanger, les Marocains les plus précaires frappés de plein fouet
in Ouest-France.fr
Des millions de vendeurs ambulants ou de travailleurs journaliers se retrouvent sans boulot à cause du confinement. Les autorités tentent de parer au plus pressé en proposant une aide par SMS.
 

Les pen sardines travaillent au large


« Notre priorité c’est la sécurité des salariés. Nous suivons les préconisations des autorités de santé depuis début mars. Pour faire respecter les mesures barrières, nous avons séparé les équipes en deux », détaille Philippe Cloarec, directeur industriel. « Nous avons réorganisé l’embauche en décalage, l’arrivée dans les vestiaires, le départ en salle de pause, tous les mouvements dans l’usine selon un circuit de circulation. » La capacité de toutes les salles a été divisée par deux. L’usine sardines fonctionne donc désormais en 2x8, au lieu d’une seule équipe habituellement l’hiver.

18 % des salariés absents

Jean-Christophe Onno, directeur des ressources humaines, précise qu’environ 18 % de l’effectif est absent (environ 130 salariés), contre 9 % en moyenne. « Nous avons des arrêts pour garde d’enfants, dans le cadre du dispositif prévu, un certain nombre d’arrêts de travail prescrits aux personnes qui présentent des affections longue durée, listées par le gouvernement, ainsi que les femmes enceintes ou encore des arrêts liés à des suspicions liés aux symptômes Covid ».Chancerelle a aussi recours à l’intérim. « Avec le mètre de distanciation, la difficulté est de former les gens. Nous privilégions ceux qui connaissent l’entreprise ». L’équipe des commerciaux est au chômage partiel. D’autres sont en télétravail.

Moins de production, plus d’expéditions

« Entre le moment où une boîte est fabriquée et le moment où elle est expédiée, il peut se passer six mois. Le stock est inhérent au métier de la conserve, dans le poisson mais aussi dans le légume », explique Jean Mauviel. Si la production a baissé de 30 % par rapport aux projections de l’avant-Covid, les expéditions, elles, ont bondi, 170 % en comparaison à un mois de mars « classique ». Des livraisons pour le moment assurées, en dépit de l’allongement significatif des délais. « Ce qui compte, c’est d’expédier les conserves vers les distributeurs », reprend Jean Mauviel. « La conserve est considérée comme un produit refuge. Tous les repas hors du domicile n’existent plus et la consommation des ménages s’y substitue. Et puis, la boîte est un coffre-fort en soi, puisque vous pouvez la nettoyer avant de l’ouvrir, pas besoin de température dirigée pour la conserver et les boîtes ont une durée de vie assez longue. Et à l’intérieur il y a un trésor, des Omega 3, des Oméga 6. »

Inquiétudes pour l’avenir ?

La problématique chez Chancerelle devrait se poser de manière plus aiguë à partir du mois de mai et juin puis cet été, dans un contexte incertain et un enjeu liés aux prochaines campagnes de pêche qui doivent débuter en mai, jusqu’à l’automne. « Dans deux mois, il faudra qu’on soit en mesure de reconstituer notre stock », résume Jean Mauviel.

© in ouest-france.fr 02/04/2020



Confinement à la conserverie Chancerelle

La production a ralenti à la conserverie Chancerelle alors que la demande en conserves de la grande distribution est très forte. La direction explique que sa priorité est la sécurité du personnel.

« Nous ne sommes pas les plus à plaindre. Il y a une pudeur nécessaire dans la communication d’entreprise dans cette situation ». D’emblée, ce jeudi après-midi, Jean Mauviel a pris des précautions pour évoquer l’adaptation de la conserverie Chancerelle à la pandémie. Le directeur général de l’entreprise douarneniste a fait le point avec Jean-Christophe Onno, directeur des ressources humaines et Philippe Cloarec, directeur industriel.

9 % d’absentéisme liés au virus

« Dès le 2 mars nous avons créé une première cellule de crise avec le comité social et économique de l’entreprise pour organiser les gestes barrières », explique Jean Mauviel. « Nous avons environ 700 salariés à Douarnenez sur deux usines de fabrication de conserves et un site d’expédition vers la grande distribution ».
La solution s’est imposée : deux équipes ont été créées qui se succèdent de 6 h à 13 h 15 et de 13 h 45 à 21 h. Ce dédoublement permet de respecter les distances entre les personnes. « Nous ne développons pas l’activité mais nous pouvons continuer à produire », ajoute Jean-Christophe Onno. « La priorité est la sécurité des salariés ».
En totalisant les arrêts pour garde d’enfant et ceux préconisés pour le personnel à risque (souffrant de certaines pathologies, femmes enceintes…) l’absentéisme lié à l’épidémie est de 9 %. Ce qui porte le pourcentage total, tous motifs confondus, à 18 %. Chancerelle a aussi mis au chômage partiel, la trentaine de commerciaux de terrain répartis sur la France, qui n’ont plus accès aux grandes surfaces.


Prime et dons de boîtes

Dans les ateliers, l’organisation a été revue avec de nouvelles circulations pour limiter les contacts. L’équipement de sécurité est habituel : charlotte, gants, bottes, tablier. Une grande partie des masques habituellement réservés à certains usages, a été donnée aux personnels soignants des hôpitaux locaux. Une fois par semaine, une réunion d’information du personnel (par équipes) est organisée par la direction. « Le moment venu après la crise, une prime sera versée aux salariés venus au travail, de manière équitable et collégiale », dit Jean Mauviel. L’entreprise a aussi fait des dons de boîtes à ses salariés de même qu’aux associations caritatives du département via la préfecture.

Une demande très forte

Chez Chancerelle, la production de boîtes de conserve a donc diminué ce printemps. « On est à moins 30 % », constate Jean Mauviel. « Nous sommes focalisés sur les circuits d’expédition ». La demande de la grande distribution est en effet très forte. « On en est à 70 % au-dessus de la normale en expédition », confirme Philippe Cloarec. « La conserve est un produit refuge qui se substitue pour les ménages aux repas qu’ils ne prennent plus à l’extérieur », analyse Jean Mauviel. La conserverie fonctionne sur des stocks pour quatre à six mois. Ceux-ci diminuent donc rapidement. « Un problème se posera cet été pour les reconstituer », explique Philippe Cloarec. « Nous allons fonctionner en stock très court ». Et donc soumis aux aléas de la pêche.
Heureusement la direction de Chancerelle peut compter sur la chaîne, de proximité, de l’emballage (boîtes), du transport, du fret maritime, qui elle aussi continue à fonctionner.
©in letelegramme.fr 02/04/2020

1er avril à Sérignan


in herault-tribune.com le 1er avril 2020

ACTUALITÉS : SERIGNAN - La sardine de la mairie vous souhaite un joyeux premier avril !





SERIGNAN - La sardine de la mairie vous souhaite un joyeux premier avril !


Dans le hall de l’Hôtel de Ville trône fièrement une sardine, accrochée au plafond de la maison de maître. Cette sardine étonne les visiteurs qui la trouvent jolie mais cocasse.
Les agents municipaux et élus sont eux si habitués qu’ils ne la voient plus ! Et pourtant, elle est là et voici son histoire :
Cette sardine a pris place dans la mairie il y a une bonne dizaine d’années. C’est Frédéric Lacas qui était tombé amoureux de l’œuvre et avait souhaité l’acquérir. L’artiste est Sérignanais et se nomme Gérard Molinier. Il avait exposé à Sérignan, invité par la Ville. Ses sculptures étaient faites de bouts de bois flotté sélectionnés avec minutie pour leur forme, puis peints à la main.
La thématique de son exposition était la sardine sous toutes ses formes. Et pour diriger les visiteurs jusqu’à la salle d’exposition, située à l’époque sous la Halle, il avait peint des sardines au sol dans tout le village qui menaient à la place de la Libération ! Heureusement, c’était une peinture spécifique qui n’a pas duré.
 
Gérard Molinier est le fils de deux figures emblématiques de Sérignan de cette époque : son père se nommait Jean Molinier, dit "Jeannot". C’était un bonhomme toujours joyeux et très généreux, présent sur tous les événements de la Ville et qui mettait souvent un nez rouge de clown sur son visage ! Lors de sa disparition, un vibrant hommage avait été rendu par le Maire à l’occasion du premier feu de la Saint Jean qu’organisait la Ville. Gérard est aussi le fils de "Guiguitte" Molinier, une femme fantastique, toujours souriante, énergique, généreuse et pomponnée. C’est une des bénévoles de la Lutte contre le cancer : elle fait partie des "tricoteuses" et vient encore souvent à Sérignan.
Les Molinier font partie du cœur, de l’histoire de Sérignan.
En ce premier avril, c’est, au travers de cette sardine, une déclaration d’amitié que la Ville souhaitait faire à cette famille formidable qui manque à tous.