Rappel : Journée mondiale des océans

Rappel : le 8 juin, c'est la journée mondiale des océans et à cette occasion, la sardine sera mise à l'honneur par de grands chefs partout en Europe…

Filets de sardine


Manque un peu d'entraînement le cuistot ! Et la nageoire dorsale je la mets où ?

La sardine de Guillaume Long en BD

Guillaume Long, auteur de BD gastronome est amateur de sardines et même collectionneur de boîtes si l'on en croit son blog hébergé par le journal Le Monde. Son dernier album vient de sortir, après avoir évoqué le Musée imaginaire de la sardine dans son premier opus, il nous propose une belle recette de beurre de sardines… qui ne convaincra que les néophytes ! Merci Guillaume.
BD Guillaume Long


Déclaration tunisienne


Moncef Marzouki : "je n’aime que les sardines et je vous conseille d’en manger"
Qu'on se le dise !
Moncef Marzouki est médecin, ancien président de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme persécuté par le régime de Ben Ali avant d'être élu président de la République tunisienne. Battu en 2014 par Béji Caïd Essebsi, il est aujourd'hui président d'honneur du Congrès pour la République et encourage ses concitoyens à consommer des sardines, "bonnes pour la santé et le travail intellectuel". (déclaration du 30 mai 2015 sur sa page Facebook)


Lettre ouvert à Mme Sardine par Aziz Benyahia

La crise de la sardine en Algérie inspire les poètes… qui semblent ignorer la réalité du phénomène les concernant : on assiste au rétrécissement des sardines, de part et d'autre de la Méditerranée et à leur disparition progressive…

"La sardine se vend à 800 DA le kilo. Le mécontentement populaire est légitime. D’après les journaux, le ministre chargé de la pêche a déclaré que cette hausse vertigineuse était due à la rareté de la sardine en mer. Où sont donc brusquement parties les sardines ? Aucune explication.
Il se trouve que je reviens d’un bref séjour au Maroc. Dire que c’est un pays qui fait tous les efforts pour s’en sortir, c’est le moindre des compliments. Toutes les pistes sont explorées pour combler l’absence de pétrole et la réussite est souvent au rendez-vous. Plus prosaïquement, les sardines y coûtent 7 dirhams le kilo. Ramené à l’indice BASPS ( Bourse Ambulante du Square Port-Saïd), cela revient à 140 dinars algériens pour deux fois moins d’accès à la mer. Les sardines auraient donc trompé la vaillance de nos pêcheurs et de leurs armadas et auraient préféré se vendre à vil prix ailleurs ? Si telle est la bonne explication, comment les faire revenir ? Les prendre par le sentiment et leur faire un brin de cour ? Pourquoi pas ?

Chère madame Sardine,
Je vous écris d’Algérie, un pays qui a toujours aimé vos congénères et qui se languit de vous. Ses habitants ne comprennent pas  pourquoi vous avez déserté les poissonneries ni pourquoi vous ne recherchez plus que la compagnie des riches, depuis que pour vous avoir à table, il faut débourser beaucoup d’argent. Ils n’osent croire que vous auriez oublié que vos amis, les vrais, sont ceux des bons et des mauvais jours ; ceux qui vous fêtent dans les quartiers populaires ; qui vous aiment grillées ou frites, au cumin ou en escabèche et qui refusent de vous voir en boîte parce que, en conserve, vous êtes tête-bêche et trop serrées. Or la prison reste toujours la prison, même si on y baigne dans l’huile. Malek Haddad trouve que sans têtes, vous êtes bêtes, qui plus est, « dans une boîte qui n’aura jamais les dimensions d’un océan ». Et ma foi, il n’avait pas tort, le poète.

Certes, votre sort est scellé, mais le nôtre aussi, puisque nous sommes tous appelés à disparaître. Mais ne pensez-vous pas, que tout compte fait et à mourir pour mourir, autant le faire dans la joie et donner du bonheur dans les bas quartiers, plutôt que finir grillée à l’anglaise, sous les caresses des fourchettes d’argent dans les beaux quartiers, là où on ne vous invite que pour faire peuple ?

N’oubliez jamais que vos amis, les vrais, ce sont les gens des quartiers populaires. Ils vous aiment en famille et avec les doigts, parce que vous êtes bonnes, parce que vous êtes modestes et parce que vous êtes leurs seules protéines depuis que le mouton et le bœuf ont pris leurs quartiers chez les riches.
Comprenez bien que les temps sont de plus en plus difficiles. Elle est bien loin l’époque où pour le prix d’un poulet, on pouvait acheter quatre kilos de vous.  Aujourd’hui, ce même kilo de vous, fait jeu égal avec un gros poulet, ou soixante  œufs, ou le trajet Alger-Sétif en taxi collectif; ce qui repousse encore loin les limites du supportable pour les gens modestes, qui sont de plus en plus légion.

Auriez-vous oublié l’accueil triomphal que les plus matinaux d’entre eux vous réservaient sur les quais des petits ports de pêche, au petit matin, il n’y a pas si longtemps, pour vous voir descendre des chalutiers, frétillant dans vos paillettes d’argent, avant d’être aussitôt happées par les mains burinées des marchands de poisson et donner pour finir, de la joie dans les plus modestes maisons? Ces braves gens n’ont jamais moqué votre odeur forte, et ne vous ont jamais méprisée comme le font les nouveaux courtisans des daurades et des langoustes.

Les autres, vos vrais amis, sont perplexes devant  votre absence et souffrent d’être privés de votre compagnie sauf à cher payer. Il ne viendrait à l’idée d’aucun d’entre eux de penser que vous vous seriez embourgeoisée au point de renier vos modestes origines. Mais les faits sont là, et vous commencez à déserter les étals. Est-il vrai, comme le dit notre ministre, que nos rivages vous seraient devenus hostiles ? Que les côtes marocaines seraient plus hospitalières ? Que vous auriez conspiré avec les crevettes pour ne plus revenir ici ?

Ce ne sont là que quelques spéculations qui vous donneront  une idée de notre désarroi et qui, nous l’espérons, vous aideront à prendre conscience de l’état de désespoir dans lequel vos absences de plus en plus répétées, plongent la grande majorité des habitants de ce pays.
Croyez, madame,  qu’ils ne demandent qu’à continuer à vous aimer et à vous célébrer, à leur manière, c’est-à-dire, frites ou grillées, mais toujours avec les doigts, au milieu d’une farandole de frites grasses et salées et une orgie de salades et d’oignons qui ne feront cependant pas oublier le bleu de la mer et du ciel, et l’infinie beauté de notre pays."
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Jacques Hervé aux Filets bleus à Concarneau

Le photographe de mer Jacques Hervé présentera son travail sur la sardine à bord des bateaux de pêche et de la conserverie Jean Burel pendant le festival.

(c) Jacques Hervé

Jacques Hervé est né en Ville-Close, à Concarneau, il y a bientôt 56 ans. Il a ensuite embrassé une carrière de marin dans la Marine nationale. « Sur tout type de bateau, de la Belle-Poule au Charles-de-Gaulle. »
Toujours proche de la mer quand il n’est pas dessus, il débarque à La Réunion lors de ses premières affectations. « Il y avait un club photos. Je m’y suis inscrit. »
Jacques Hervé met de côté sa passion pour la photographie pendant de longues années. L’arrivée du numérique le remet « à fond » sur le déclencheur.
L'an dernier, il a embarqué sur deux bolincheurs concarnois, pour photographier les marins, leur pêche spécifique du poisson bleu. Il est allé ensuite à la conserverie Jean Burel pour immortaliser la mise en boîte. (in Ouest-France)

Les sardines Le Connétable progressent

La conserverie vient d'investir 9 millions d'euros et quitte le port de Douarnenez.
Une campagne de communication à la radio et à la télévision sur l'air de la chanson « C'est extra » de Léo Ferré donne le ton du message de la conserverie de sardines Le Connétable qui veut être « populaire et haut de gamme ». Quatre mois par an, elle diffuse des spots publicitaires. « Ils contribuent à augmenter nos activités de plus de 10 % par exercice, quand le secteur des conserves de poisson stagne », indique Jean-François Hug, le PDG du groupe Chancerelle, dont Le Connétable est la principale marque. Il explique aussi la progression de ses ventes par le respect de la tradition.




Les sardines pêchées en Bretagne sont achetées sous criées puis rapidement éviscérées et cuites « à l'ancienne, en friture ». « La mise en boîte de conserve est effectuée à la main, car les sardines sont très fragiles », continue le dirigeant de la plus vieille conserverie du monde, qui réalisera cette année 110 millions d'euros de chiffre d'affaires. Elle existe à Douarnenez depuis 1853 et vient de quitter sa plus ancienne usine située sur le port de pêche. L'entreprise achève un investissement de 9 millions d'euros répartis entre ses deux autres usines de la périphérie de Douarnenez. L'une est dédiée exclusivement aux sardines et l'autre au thon.
« Depuis 2009, nous avons augmenté de 56 % l'effectif du groupe », indique le dirigeant, entouré d'une équipe composée de 500 salariés. Il a repris il y a deux ans la conserverie de thon et de coquilles Saint-Jacques Cobreco, elle aussi installée à Douarnenez. A capitaux familiaux depuis son origine, le groupe appartient à la famille Chancerelle, qui possède également une usine au Maroc. « Ce n'est pas une délocalisation, ajoute Jean-François Hug, cette usine travaille surtout des produits de marques de distributeur. » L'équipe de R&D crée les produits nécessaires à l'élargissement des gammes. « Elle a mis au point une conserve de merlu, un poisson blanc généralement pas adapté à la conserve. » Le groupe Chancerelle a aussi mis sur le marché une conserve de sardines à poêler.

Stanislas Du Guerny / Correspondant à Rennes | Le 26/05/2015
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Naissance d'un géant du mareyage


En fusionnant, Mariteam et Océalliance créeraient le numéro un européen du mareyage.
L'opération est financée par la société d'investissement Perceva.
Attention : poids lourd. Si la fusion entre le bordelais Mariteam et le breton Océalliance voit le jour, ce serait la naissance d'un géant du secteur du mareyage. Une activité qui consiste à acheter la matière première aux enchères sur les criées, puis à la transformer sous forme de filets, pour la revendre à la grande distribution, aux grossistes, restaurateurs et poissonniers.
L'opération annoncée lundi en est encore au stade des négociations exclusives. Sur le papier, elle a du sens. Les deux entités sont jeunes, avec des tailles équivalentes, vendant chacune entre 16.000 et 20.000 tonnes. Mariteam est né en 2011 avec le rachat par Perceva de GS Invest. Ce petit groupe familial de poissonneries, ayant grossi très vite à coups d'acquisitions, s'était retrouvé dans une impasse financière. L'occasion pour la société d'investissement, spécialiste dans la reprise d'entreprises en difficulté, de constituer une solide base de départ sur ce métier. Deux ans plus tard, à cette galaxie de sociétés présentes sur 27 criées du littoral, Perceva a ajouté Deladoire, un important grossiste de Rungis. « Cela nous donnait un accès direct au marché parisien », précise Jean-Louis Grevet, président de Perceva.

Un groupe historique breton
Océalliance a été créé au début des années 2000 par la reprise des activités de mareyage de la famille Furic. Une dynastie du monde de la pêche, basée au Guilvinec, qui a par ailleurs revendu son armement à Intermarché et sa conserverie à Saupiquet. La famille ayant fondé une autre petite activité de conserve, La Compagnie Bretonne du Poisson.
Les deux entreprises qui projettent de se marier sont complémentaires. Océalliance, détenu par Jean-Francis Kerveillant et Christian Ronarc'h, est présent sur 19 criées, majoritairement en Bretagne et en Normandie. Mariteam est d'abord implanté depuis le Pays basque jusqu'à La Rochelle tout en ayant une activité à Boulogne sur Mer ; il a une importante activité de négoce, tandis que Océalliance est très actif dans la transformation du poisson, avec 200 personnes travaillant dans ses ateliers répartis sur les criées. Depuis des années, l'entreprise importe également de grandes quantités de langoustines du nord de l'Ecosse, grâce à une filiale d'une vingtaine de personnes. « Nous vendons d'avantage de langoustines que l'ensemble de la pêche française », assure Jean-Francis Kerveillant.

Avec un chiffre d'affaires de plus de 170 millions d'euros pour 450 personnes, le nouveau groupe ferait figure de numéro un français, et même européen. « Sachant que le littoral français est le plus important et que la France, avec l'Espagne et l'Italie, sont les plus gros marchés pour le poisson frais », explique Jean-Louis Grevet. D'autant que cette activité est encore très atomisée, avec une prédominance d'acteurs locaux, dont 70 % réalisent moins de 5 millions de chiffre d'affaires. De plus, avec la concurrence des importations étrangères et la baisse des prises en France, le secteur a souffert et vu quantité d'acteurs disparaître.
Difficulté supplémentaire, il s'agit d'une activité à faible marge, souvent pas plus de 1 %, qui exige une trésorerie importante. « Un mareyeur rémunère les pêcheurs à deux ou trois jours, mais est payé par la grande distribution à trente jours », précise Gaël Michel, secrétaire général de l'Union du mareyage français. Pour Jean-Francis Kerveillant, Océalliance a tout à gagner dans ce mariage : « Il ne s'agit pas de faire 1 + 1 = 3. Il n'y a pour le personnel aucune réorganisation à craindre. Les métiers de la transformation sont trop spécifiques et nous avons trop besoin de ces professionnels. »
Frank Niedercorn, Les Echos
Correspondant à Bordeaux

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La sardine à Romorantin

Les beautés de la sardine s'exportent en Sologne. Pour la première fois, Jacques Hervé, photographe de mer, participe au Printemps de la Photographie de Romorantin (Loir-et-Cher). Ses sardines libres ou en boîtes côtoient les renards et autres chevreuils des photographes animaliers en lice. Et même les lions du Kenyan Tony Crocetta. « Concarnois pur sucre », comme il le dit lui-même, Jacques Hervé a été marin : « Logique ». Il a aussi « toujours été photographe » et « forcément photographe de la mer quand on est Concarnois et marin ». Après des mois de travail, ce photographe qui joue avec les paysages et les vagues, vient d'achever un reportage complet sur la sardine : « De la traque à la pêche et à la mise en boîte », expliquait-il hier. 
Son travail a été retenu pour la 8e édition du Printemps de la photographie qui se déroule actuellement à Romorantin en Sologne. « Nous sommes quarante photographes de France, de Belgique et de Suisse à avoir été sélectionnés pour ce Festival qui est de plus en plus réputé ». Des photographes amateurs ou professionnels, « spécialisés dans les paysages, les portraits ou la photographie graphique ». Mais surtout des photographes animaliers. D'ailleurs ce Printemps de la photographie est parrainé par Tony Crocetta, photographe animalier « mondialement connu », spécialiste du lion et de l'éléphant des réserves du Kenya. L'animal : un thème assez logique pour cette ville de Sologne entourée de forêts et d'étangs et haut lieu de la chasse de France. Alors, « Je pense que mon travail sur la sardine a dû intéresser ce salon qui présente souvent des photographies de gibier », résume le photographe. Le poisson bleu a fait mouche : « À Romorantin, la sardine est un peu atypique ». 
« Pas un métier de gingin » Sa sélection, accrochée jusqu'à dimanche, comporte 25 photographies. « J'ai voulu capturer et raconter toute l'histoire de la sardine. J'ai donc embarqué sur deux bateaux de pêche : le vag a Lamm de Didier Le Gloanec et le Lycia de Stéphane Bévin ». Et, en plusieurs campagnes avec ces bateaux concarnois, « de jour comme de nuit pour la beauté de la lumière quand le soleil se couche », Jacques Hervé a suivi la vie frétillante de la sardine et sa capture. « Je ne connaissais pas ce métier. J'ai été bluffé. Ces patrons de pêche sont des décideurs qui doivent agir très vite. C'est vraiment pas un métier de gingin ». Richesse et savoir-faire Après les campagnes de pêche, « Je voulais aussi entrer dans le monde de la conserverie, là où finit l'histoire de la sardine. Pour avoir la fermeture de la boîte qui termine mon reportage ». C'est la conserverie JB Océane qui lui a ouvert ses portes. « Avec le gérant, Jean Burel, j'ai vite compris combien la sardine était importante pour l'économie locale et combien la pêche et la conserverie étaient de grandes preuves du savoir-faire des Concarnois ». Filets bleus aux Filets bleus Cette exposition sur la sardine va venir à Concarneau. Elle sera présentée sur les quais lors du festival des Filets bleus. « Le regard des Concarnois sera sans doute différent de celui des Solognots », suppose le photographe qui se réjouit de faire la promotion de la sardine au pays des chevreuils. À Romorantin, les visiteurs sont « très intéressés » par l'aventure de ce poisson qu'ils connaissent surtout en boîte. Si les Concarnois connaissent mieux la sardine, les images de Jacques Hervé, lors des Filets bleus, mériteront bien le détour. Même si les sardines concarnoises ne côtoient plus les cascades de Suisse, la biche de Chambord ou le lion du Kenya.


© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/photographies-la-sardine-au-milieu-des-lions-28-05-2015-10644559.php

Disparition d'un ambassadeur infatigable

A 82 ans, Jules Robriquet est décédé
Saint-Gilles-Croix-de-Vie - 27 Janvier - in Ouest-France

Jules Robriquet, lors de la dernière marée de la Confrérie de la sardine, en octobre. | Archives Ouest-France


Le grand maître de la Confrérie de la sardine était un grand ambassadeur du poisson bleu, un homme passionné par la mer.
Dimanche, Jules Robriquet s'est éteint à son domicile. A 82 ans, l'annonce de sa disparition a ravivé bien des souvenirs chez ceux qui le cotoyaient. Et notamment chez ses amis de la Confrérie de la sardine, qu'il avait créée, en 1991, avec Jacqueline Cassarino, et quelques autres. Un homme « très dévoué, décrit-elle, qui faisait le maximum, toujours aimable... ». Pour François Blanchet, le maire, c'est « un ambassadeur infatigable de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et son poisson bleu, en France et à l'étranger », que la commune a perdu dimanche.
Jules Robriquet avait embarqué, dès ses 13 ans, sur un bateau, comme son père et son grand-père, avant de devenir lui-même patron sardinier. Toute sa vie, il l'a passée au contact de la mer. Dans les années 80, il fut aussi maître de port pour le port de plaisance. Et, « pendant vingt-cinq ans, il a été bénévole à la SNSM, comme mécanicien et patron », ajoute Christian Pouclet, lui aussi membre de la confrérie. Très souvent présent sur le port, où il discutait « avec ses copains », Jean Robriquet était « insatiable sur tous les récits de mer ».
« Sa silhouette va nous manquer sur les quais de ce port de pêche qu'il aimait tant... », conclut François Blanchet.

Surprises

Ex unique pour un vernissage

Créations sur tissus de l'atelier Val d'amour de Souvans (39)

Les chiffres 2014 de la sardine en France


France Agrimer publie ICI les chiffres 2014 de la consommation des produits aquatiques en France.
Bonne nouvelle ! On consomme toujours en moyenne 3,7 boîtes par an par habitant ! Il y en a qui font mieux… En voici quelques extraits concernant la consommation des ménages en matière de sardines fraîches et de sardines en boîtes. Cliquer sur les images pour les agrandir.

Consommation de sardines en conserve


Consommation de sardines fraîches

Approvisionnement - Consommation - Saisonnalité

Achats de conserves

Achats de poisson frais

Evolution des achats de poissons frais 2009-2014

Sardines au Maroc


Un second week-end sans poisson sur les marchés marocains



La halle principale du marché de gros au poisson, à Casablanca, samedi 9 mai. (Photo Médias24)

La grève décrétée par les mareyeurs est arrivée à vider les étals, exception faite de la pêche de quelques variétés pélagiques comme les sardines.
Sur les côtes marocaines, seules les petites barques de pêche artisanale sont encore à l’œuvre. La plupart des  gros bateaux ne sortent plus. Cela ne sert à rien. Les commerçants grossistes sont arrivés à bloquer la plupart des circuits.
Ce samedi 9 mai, à Casablanca, Azemmour et El Jadida, à titre d’exemple, les étals des poissonniers sont vides. Seules des sardines sont proposées, ainsi que quelques maquereaux. Des crevettes décortiquées, toutes maigrichonnes et d’une fraicheur incertaine, sont vendues à … 200 DH le kilo.
Selon nos sources, la totalité des ports de pêche sont concernés, de Tanger à Dakhla, en passant par Agadir, Laâyoune, Larache, Casablanca, El Jadida, Azemmour, Essaouira et Safi.

Au marché de gros de poisson de Casablanca, la halle principale est déserte. Au fond du marché, de nombreux camions débarquent des centaines de caisses de sardines, souvent fraiches. Quelques caisses de maquereaux sont visibles. Mais rien de plus.
Devant le marché, une quarantaine d’intervenants en blouses blanches, harangués par un chauffeur de salle muni d’un mégaphone, répètent des slogans généraux, d’où l’on comprend grosso modo qu’il est question d’améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de travail. Des discussions individuelles avec les grévistes permettent d’en savoir un tout petit davantage: les deux points qui reviennent le plus concernent les taxes et la sécurité.
En réalité, les professionnels tiennent un discours plus précis. Dans une déclaration à Al-Majalla24, un responsable associatif accuse la loi 14-08 sur le mareyage d’imposer aux commerçants des contraintes impossibles à sacrifier, comme la tenue d’un registre pour la traçabilité du poisson.
L’enjeu est effectivement là : la traçabilité, avec un objectif de transparence, de santé des consommateurs et enfin de marketing et de qualité de la production marocaine.
La profession de mareyeur est réorganisée par la loi 14-08 qui impose une traçabilité du poisson, dès son débarquement.
Medias24.com

Vers la fin du boycot de la sardine en Algérie

19-04-2015
Après cinq jours de boycott de la sardine
Les consommateurs réclament un prix de 200 DA le kilo, selon Zebdi

La campagne de boycott de la sardine initiée depuis le 15 avril dernier par l'Association de protection et d'orientation du consommateur (Apoce) semble avoir des résultats probants, selon ses organisateurs.
La sardine cédée il y a une dizaine de jours à 800 DA le kg a baissé jusqu'à 500 voire 200 DA/kg dans certaines localités et régions du pays.
«Il y a une dizaine de jours, le prix de la sardine était de 800 DA/kg. C'était un rêve de voir ce prix dégringoler à 200 DA/kg», a confié Mustapha Zebdi, président de l'association. Contacté hier, il a qualifié cette chute des prix de «réussite totale de la campagne de boycott».
Il récuse ainsi certains propos de marins pêcheurs qui tentent de justifier la baisse des prix de la sardine par une augmentation des quantités de sardines pêchées ces derniers jours.
Un argument qui ne tient pas la route, selon M. Zebdi, qui insiste sur l'impact de la campagne de l'Apoce car l'argument d'une abondance du produit ne peut, par hasard, coïncider avec l'appel au boycott, qui est une réalité vérifiable au niveau des poissonneries. Le boycott, qui était hier à son 5e jour, gagne désormais les poissonniers.
En effet, le président de l'Apoce qui s'est déplacé hier à la pêcherie d'Alger a constaté un recul des prix des caisses de sardines, passant de 8000 à 6000 DA la caisse.
«Il y a eu un effet d'entraînement provoqué par le boycott des consommateurs, qui a gagné après quelques jours les poissonniers», explique M. Zebdi, annonçant qu'au dernier jour de l'opération, soit demain mardi, l'association décidera de la reconduction ou non de cette action qui a pu engendrer un recul des prix de 50%.
Le président de l'Apoce a néanmoins confié que la campagne a été relativement perturbée dans la journée de vendredi par certains consommateurs qui n'ont pu résister à la baisse variant entre 350 et 400 DA le kilogramme de sardines, même s'ils jugent que le prix ne doit pas dépasser les 200 DA.
Il dit comprendre ce relâchement mais incite les citoyens à maintenir le boycott jusqu'à demain.  Il a salué, à ce propos, la mobilisation des citoyens qui ont répondu massivement à l'appel de l'association.
«Mais, pense-t-il, il faut organiser plusieurs opérations de ce genre pendant l'année pour casser les prix et contribuer à la régulation du marché». Une telle campagne contribuerait aussi à «démasquer les barons du secteur de la pêche responsables des hausses des prix», estime-t-il.
Certes, «il y a eu une prise de conscience de la part des consommateurs, mais pour atteindre les objectifs liés notamment à la régulation du marché, il faudra une moyenne de cinq années de labeur». M. Zebdi pense que les consommateurs sont de plus en plus conscients de leurs droits au regard des requêtes adressées à l'association. 
Le Temps d’Algérie

Quelles sardines mange-t-on en Afrique ?

Les sardines thaïlandaises plus fortes que les marocaines sur le marché africain !
Article paru dans L'opinion.ma le 21 avril 2015.
Conserves de sardines: Présence négligeable sur les marchés égyptien et libyen et absence en Afrique du Sud
 
La confrontation des principaux pays africains importateurs de conserves de poissons, toutes espèces confondues, avec leurs fournisseurs, sur la période 2008-2012, montre que les exportations marocaines de conserves de poissons ne sont pas généralement orientées vers les pays les plus demandeurs.
En effet, pour le cas des 4 grands importateurs africains de conserves de poisson, la Thaïlande se positionne largement en tête des fournisseurs. Ce pays a assuré, sur la période 2008-2012, près de 80% des importations des 3 premiers importateurs à savoir l’Afrique du Sud, l’Egypte et la Libye et des part de 35% pour l’Angola.
Quant au Maroc, sur la même période, sa présence est observée uniquement sur les marchés nigérian et angolais avec des parts de marché respectivement de 45% et 30% et ce, grâce à ses exportations de conserves de sardines. On note, ainsi, les parts très faibles du Maroc sur les marchés égyptien et libyen (2% chacun). De même, le Maroc est, totalement, absent de l’Afrique du Sud, classé premier importateur africain de conserves de poisson. Cette section se propose de centrer l’analyse au titre des échanges africains des conserves et préparations de poissons sur le segment des conserves de sardines qui constitue le principal produit de l’industrie de conserve dans notre pays, afin de déceler les éventuelles opportunités offertes aux exportations marocaines. Concernant le marché africain de conserves de sardines, il y a lieu de souligner que l’Egypte et la Libye ne figurent pas dans la liste des 5 premiers importateurs de ces produits. En terme de présence des exportations marocaines sur le continent, on note que le Maroc occupe la première place, loin devant l’Indonésie, dans la satisfaction de la demande des premiers importateurs africains de conserves de sardines, à l’exception de l’Afrique du Sud, premier importateur africain de ce produit. En effet, les parts de marchés enregistrées sur la période 2008-2012, indiquent que le Maroc est le principal fournisseur à la fois de l’Angola (deuxième importateur africain de conserves de sardines) avec une part de marché de 68%, du Nigéria (93%), du Ghana (72%) et de la République Démocratique de Congo (80%).
Pour ce qui est du premier marché des conserves de sardine non seulement au niveau du continent africain mais aussi à l’échelle mondiale, en l’occurrence l’Afrique du Sud, la part du Maroc est quasiment nulle. Ce pays demeure alimenté principalement par la Thaïlande avec 54% de part de marché, la Namibie (21%) et la Chine (5%). Cette situation révèle l’existence d’un énorme potentiel pour les exportateurs marocains.

Crustacées et mollusques

De manière plus générale, les exportations du Maroc en conserves de sardines, pour lesquelles le Maroc détient une position de leader sur le marché mondial, sont réparties d’une manière assez diversifiée entre plusieurs pays de l’UE (dont notamment la France avec une part moyenne de 11% des exportations totales, l’Allemagne (7%) et l’Espagne (6%), l’USA (5%)et quelques pays d’Afrique dont ceux mentionnées dans le tableau ci-après.
Comme mentionné auparavant, les importations de mollusques et crustacées ne constituent qu’une faible part du total des importations africaines des produits halieutiques. Sur un total de 3,7 milliards de dollars d’importations par l’Afrique en moyenne annuelle sur la période 2008-2012, les crustacées et les mollusques ont représentés une part de 8%.
Ces importations sont réalisées par un nombre limité de pays importateurs (10 pays dans l’ensemble), dont les trois premiers (Egypte, Maroc et Afrique du Sud) représentent ensemble 80% du total importé par le continent africain en ces produits. Plusieurs pays sont à l’origine de ces importations, en l’occurrence, le Vietnam et la Chine pour l’Egypte (32% du total des importations du pays), les Pays-Bas pour le Maroc (58% du total) et l’Inde pour l’Afrique du Sud (41% du total). Pour ce qui est de la Namibie, l’Angola et la Côte d’Ivoire, leurs importations sont assurées par des fournisseurs de l’Europe dont principalement le Portugal, l’Espagne et la Norvège.