Au Maroc, ça va bien !

Pêche: hausse de plus de 11% des captures de sardines

Par Younès Tantaoui le 23/12/2016 à 09h30
Sardines
© Copyright : DR
Le secteur de la pêche maritime profite au terme des dix premiers mois de 2016 de la bonne tenue des captures de la sardine, du maquereau, des algues et du calamar. La valeur des captures a ainsi augmenté de 7% à fin octobre dernier.
L’année 2016 a été plutôt bonne pour le secteur de la pêche. La dernière note de conjoncture de la direction des études et des prévisions financières, relevant du ministère de l’Economie et des Finances, fait en effet ressortir une augmentation de 11,3% du volume des débarquements de la pêche côtière et artisanale au terme des dix premiers mois de 2016.

La même source précise que cette augmentation s’explique par la bonne tenue des captures de la sardine (+11,4%), du maquereau (+33%), des algues (+50,1%), du chinchard (+12,7%) et du calamar (+155,8%).

En valeur, ces débarquements ont augmenté de 7% à fin octobre 2016, impulsés par l’accroissement de la valeur des captures de la sardine de 9,5%, en dépit d’une baisse du prix moyen à la vente de 1,7%. Cette progression s’explique, également, par le bon comportement des captures des céphalopodes (+10,6%, s’expliquant à hauteur de 60% par la hausse de la valeur des captures du calamar de 166,1%), du maquereau (+34,8%), des crustacés (+16,5%) et des algues (+57,2%).

Let the dindes alone…

Retour de la sardine pour Noël à Douarnenez  

William LECOQ in Ouest-France
 
Depuis quelques jours, les bolinches prennent des sardines de gros calibre par centaines de tonnes au large de Douarnenez. Une situation inhabituelle à cette période de l'année.
Depuis quelques jours, la silhouette des bolincheurs, filets à l'eau, accompagnés de leur nuée de goélands, est venue s'ajouter à la vue panoramique depuis les ports douarnenistes.
Pas besoin d'aller bien loin, l'animal recherché est trouvable à quelques encablures à peine des rivages de la cité penn-sardin. Le poisson coupable, bien connu dans la région, porte un nom : la sardine.
En ce milieu de mois de décembre, le poisson emblématique de la baie est pêché en grande quantité. Depuis trois semaines, la criée de Douarnenez en reçoit ainsi entre 100 et 250 tonnes par jour, selon son directeur José Salaün.
« Normalement, à cette époque, il y en a moins », confie-t-il.
Pêche de beau temps
Déjà bien orientée depuis début 2016, avec 71,82 % de hausse du tonnage débarqué en criée sur les neuf premiers mois, la halle à marée penn-sardin est cette fois sûre de terminer l'année en fanfare. Une bonne nouvelle, lorsque l'on sait que l'année 2015 a été, au contraire, plutôt maussade.
Double bonus : la sardine en question est d'un gros calibre, particulièrement intéressant pour les conserveries. « En ce moment, il y a de 10 à 15 sardines par kg, explique Pierrick Joncour, armateur du Basse-Gouache, l'un des bolincheurs actuellement à pied d'oeuvre dans la baie. À cette taille-là, c'est beaucoup plus facile pour les machines. »
Mais alors qu'est-ce qui amène autant de poisson dans les eaux de la baie, à une période où il brille habituellement par sa rareté ? « C'est dû au fait qu'il y ait eu du beau temps, poursuit Pierrick Joncour. En septembre, il n'y a eu aucune tempête. Les vents étaient toujours orientés nord-est ou sud-ouest. Et la sardine, c'est une pêche de beau temps. »
Ce retour peut sembler d'autant plus surprenant que, l'été dernier, les pêcheurs comme les bolincheurs faisaient plutôt la grimace. Fin septembre, l'entreprise Chancerelle, leader français des conserves de sardines à l'ancienne, annonçait qu'elle allait devoir réduire sérieusement la voilure face à la pénurie (non-reconduction d'intérimaires et chômage technique).
« Il n'y avait pas de sardines assez grosses », analyse simplement Pierrick Joncour.

Les sardines du père Noël

Qui êtes-vous, Père Noël ?
«Mes parents sont issus de l'immigration italienne de l'après-guerre. Ils n'arrêtaient pas de travailler, et malgré tout, ils étaient pauvres. Je me souviens à peine de ma grand-mère qui était employée de maison, elle a travaillé jusqu'à son décès, à 85 ans.»
Quel est votre plus beau cadeau de Noël ?
«Quand j'ai eu 5 ans, mon père m'a offert un cadeau qui a marqué à tout jamais ma mémoire. C'était un petit train, un train magique que mon père avait construit avec 3 boîtes de sardines et une de maquereaux. Une ficelle reliait les wagons entre eux et la locomotive contenait une orange. J'étais le plus heureux des enfants. Je m'amusais des jours et des jours avec ce train qui m'emmenait dans des pays merveilleux. Et l'orange m'apportait ce soleil qui me manquait parfois». «Quand j'ai eu 60 ans, mes amis, mes collègues de travail m'ont offert un cadeau. Dans un paquet se trouvait un petit train magique, réalisé avec 3 boîtes de sardines et une de maquereaux… J'en ai pleuré d'émotion».
Depuis plus de 20 ans, il est le Père Noël. Avec sa barbe et ses cheveux blancs, son habit rouge, ses yeux pétillants, il apporte aux enfants de l'espoir, du bonheur et des rêves plein la tête. Souvent, il va dans les écoles comme à Colayrac-Saint-Cirq ou Castelculier. Les enfants peuvent aussi venir le voir dans la maison du Père Noël où il les accueille avec joie et bonhomie avec les lutins et Mère Noëlle. Le Père Noël habite vraiment en Lot-et-Garonne !

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2016/12/22/2483775-j-ai-pleure-d-emotion-devant-trois-boites-de-sardines.html#1GzqsuZO88ZrUmRs.99

Un nouveau débouché pour les sardines

L'iconique « fish and chips » britannique menacé par le changement climatique

L'iconique « fish and chips » britannique menacé par le changement climatique
(Photo d'illustration d'archives)
Pendant des générations, les Britanniques ont compté sur les mers entourant le Royaume-Uni pour fournir l'ingrédient clé d'un plat qui est une véritable institution nationale : le Fish and Chips, du poisson et des frites. Mais comme c'est le cas avec tant d'autres choses, le changement climatique pourrait bien les contraindre à changer cette vieille habitude. Les goûteux, succulents -mais désormais menacés- poissons comme la morue, la plie et l'églefin pourraient ainsi devoir faire place à quelque chose de plus durable. Quelque chose d'un peu plus méditerranéen aussi, même : le calamar.
Selon des scientifiques marins, la hausse des températures dans la mer du Nord entraîne un changement permanent des stocks de poissons en Grande-Bretagne. Les espèces d'eau froide, comme la morue, se déplacent de plus en plus vers le Nord vers les eaux plus froides autour de la Scandinavie. Dans le même temps, des créatures marines généralement associées aux eaux environnant l'Espagne et le Portugal se rencontrent plus souvent autour de la Grande-Bretagne. Des sardines, des anchois et surtout du calamar y sont ainsi trouvés en nombre croissant. Le calmar des eaux chaudes est devenu trois fois plus abondant dans la région depuis les années 1980. Les populations de mulets, de maquereaux et de sardines ont également augmenté.
Les Britanniques mangent 382 millions de portions de Fish and Chips chaque année. « Les consommateurs britanniques aiment manger une gamme limitée de fruits de mer, mais à long terme, nous devrons adapter nos régimes », a déclaré John Pinnegar, du Centre pour l'environnement, la pêche et les sciences de l'aquaculture (Cefas) de Grande-Bretagne. « En 2025 et au-delà », ajoute-t-il, « il faudra peut-être remplacer la morue et d'autres vieux poissons favoris par des espèces d'eau chaude comme le calamar, le maquereau, la sardine et le rouget ».
Le Centre pour l'environnement, la pêche et les sciences de l'aquaculture, qui surveille les stocks halieutiques depuis plus d'un siècle, a récemment trouvé du calmar dans 60% de ses points d'observation de la mer du Nord, contre 20% dans les années 80. Selon le Dr John Pinnegar de Cefas, le moment est venu pour les habitudes alimentaires britanniques de refléter ce nouvel environnement, et d'alléger la pression sur les stocks déjà épuisés de poissons traditionnels. « Peut-être que les consommateurs pourraient choisir des espèces qui se trouvent dans nos propres eaux », a-t-il expliqué à BBC News. « Et il y a beaucoup d'espèces qui semblent augmenter -des choses comme le rouget, les anchois, les sardines, le calamar ». La température moyenne annuelle de la surface de la mer du Nord a sensiblement augmenté au cours des 30 dernières années, et cette tendance devrait se poursuivre.
(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN

Dealers de sardines à Vingtimille

« Je ne peux pas être bien chez moi quand quelqu’un a faim à côté »

Monument en l’honneur de Gisèle et Jean-Pierre Cottalorda
samedi 17 décembre 2016
popularité : 67%

Par Le Partageux in Altermonde-sans-frontières.com
Les valeureux de notre temps. Ceux que nos petits-enfants honoreront en gravant leurs noms sur les monuments du futur. « Mézenfin ! Aidez nos SDF plutôt que des migrants étrangers ! » Cet argument, nous l’entendons tous beaucoup trop souvent. « Les gens qui disent ça, ils ne s’occupent jamais des SDF. Jamais. Nous, on est sensibles à la misère humaine. On est sensibles à la misère humaine à Nice et à Menton, où ce sont des SDF. Et là maintenant c’est à notre porte (les réfugiés dans la vallée de la Roya et à Vintimille.) C’est notre seul moteur, le reste, ça n’a pas d’importance. Mais cet argument-là… Nous, entre parenthèses, on s’occupe des deux. »
Depuis des années, avec l’association Soupe de nuit, Gisèle et Jean-Pierre Cottalorda distribuent chaque semaine des repas aux sans-abri du département des Alpes-maritimes. Alors aider les réfugiés, quand ils ont commencé à arriver, ça coulait de source pour ce couple de retraités âgés de soixante-dix ans. Mais la mission se révèle beaucoup plus difficile. Impossible de distribuer des repas chauds. « On a une impression d’inachevé. On ne peut pas faire plus que ça. On ne peut pas faire plus de 150 sandwiches. »
Gisèle et Jean-Pierre mettent un sandwich, une boîte de sardines, un œuf dur et une pomme dans chaque sachet. « Nous, on deale des sardines. On est des dealers de sardines ! » Chaque mardi en soirée ils font la tournée de distribution. D’autres volontaires se relaient les autres soirs de la semaine pour distribuer un minimum de nourriture à des réfugiés affamés et pétrifiés de froid. « On est obligés de faire des petits sachets comme on peut, de distribuer à la sauvette pour ne pas être inquiétés par la police. Parce que, dans la mesure où le maire de Vintimille a pris un arrêté disant qu’il était hors de question que nous donnions à manger aux migrants, on est obligés tout simplement de se cacher. D’où ces petits sachets qui nous prennent beaucoup de temps. »
Dans un reportage télévisé on voit une petite fille qui veut aider ses grands-parents. Mais, à cinq ans, tu sais, on n’est pas d’une productivité à faire pâmer de jouissance les Fillon-Macron et leurs bailleurs de fonds. Plutôt même un frein. Pas grave, ce qui compte, c’est qu’une petite mignonne apprend qu’on ne vit pas sur une île déserte. « Moi je ne peux pas être bien chez moi quand quelqu’un a faim à côté. C’est pas possible. Je sais très bien que je prends le risque d’être en infraction. » Et ça ne manque pas de piquant de voir nos deux retraités se cacher de la police pour distribuer des sachets de nourriture. Pour éviter la garde à vue.
Jean-Pierre, la garde à vue, il connaît rudement bien. Il a mis des suspects d’infraction en garde à vue pendant plus de trente ans. Avant d’être retraité, il était patron dans la police. « On n’a pas le droit, mais humainement, on ne peut pas ne rien faire. »

Des cormorans au père noël en Corée du sud …


SHOW live ici - 
Dans un aquarium de Séoul, en Corée du Sud, un plongeur habillé en père Noël offre un spectacle original en nageant au milieu de milliers de sardines. Accompagné d'autres plongeurs, il présente un show mêlant danse et animations avec les poissons.
Un père Noël sous-marin, voilà le personnage qu'ont pu découvrir les visiteurs de l'aquarium COEX de Séoul ce samedi 17 décembre. Un plongeur revêtu du traditionel costume rouge et blanc a donné un spectacle original en nageant au milieu d'environ 20.000 sardines. Il était accompagné de quatre autres plongeurs, eux aussi déguisés, qui ont offert un show mêlant danse et animation avec les poissons. 
Le spectacle aura lieu trois fois par jour le week-end, jusqu'au 25 décembre prochain. L'aquarium de Séoul à l'habitude d'offrir ce genre de spectacle à l'occasion des fêtes de Noël... pour le plus grand plaisir des enfants.

Grand prix de ©National Geographic pour les sardines



Cette photo de G. Lecoeur a été prise lors de la migration des sardines, le long de la côte sauvage de l’Afrique du Sud. C’est lors de cette migration que les poissons deviennent les proies favorites des dauphins et des cormorans. Les mammifères marins ont développé une technique de chasse en groupe unique. Les oiseaux, eux, repèrent de très loin les mouvements sous la surface de l’eau et suivent les dauphins. Une fois qu’ils ont repéré un groupe de dauphins, ils savent que les poissons seront rabattus tous au même endroit et ils plongent, parfois de plus de 40 mètres de haut, crevant la surface la tête la première et fondant sur les sardines à près de 80 km/h.

Les tartines de Julien Duboué, c'est la classe

Les rillettes de sardines à bobos ! On peut aussi remplacer le tarama par des oeufs d'esturgeon du Sud-ouest… ici


Rillettes de sardines par Julien Duboué, recette extraite de son livre Sud-Ouest

Onctuosité envoûtante et fraîcheur iodée pour ces sardines en boîte mixées avec du tarama, de la moutarde à l’ancienne, du citron confit et une mayonnaise maison relevée au piment d’Espelette. Idéal pour tartiner au moment de l’apéritif.


Rillettes de sardines par Julien Duboué, recette extraite de son livre Sud-Ouest ©Guillaume Czerw

Préparation : 10 min

Ingrédients Pour 4 personnes :
200 g de sardines en conserve à l’huile d’olive (environ 2 boîtes)
80 g de tarama nature de la maison Barthouil
65 g de moutarde à l’ancienne
2 c. à c. rases de piment d’Espelette en poudre
2 c. à s. de citrons confits hachés
80 g de vinaigre de Xérès
80 g de mayonnaise maison
Mayonnaise
1 jaune d’œuf
1 c. à c. de moutarde
1 pincée de sel
1 pincée de poivre
20 cl d’huile d’arachide
Mélangez fortement le jaune d’oeuf, la moutarde, le sel et le poivre pendant 1 min. Ajoutez l’huile en fouettant jusqu’à ce que la mayonnaise monte.
50 g d’ail blanchi
Ail blanchi
200 g de gousses d’ail
50cl de lait
Épluchez les gousses d’ail, retirez les germes, puis hachez-les finement au couteau. Dans une petite casserole, portez à ébullition le lait avec l’ail haché. Filtrez le tout dans une passoire fine, égouttez, puis pressez l’ail ainsi blanchi.
Égouttez les sardines tout en conservant l’huile pour la suite de la recette. Dans un robot, mixez les sardines, puis ajoutez le reste des ingrédients avant de mixer à nouveau. Ajoutez ensuite l’huile des sardines, puis mixez une dernière fois, jusqu’à l’obtention d’une texture lisse et homogène. Mettez au frais et servez bien froid.
À tartiner sur des croûtons de pain grillés.

Pour la p'tite histoire... par Julien Duboué
« Presque tous les bars à tapas que je connais proposent à leur carte la fameuse boîte de sardines, avec ses sardines entières à l’intérieure, agrémentées de pain et de beurre. Ici, j’ai voulu retravailler l’esprit de cette tapas incontournable, mais en le présentant différemment, sous forme de rillettes à tartiner sur des croûtons de pain grillé, et en y apportant un maximum d’onctuosité, avec de jolies notes fumées en prime, grâce au fabuleux tarama de la maison Barthouil .»
Sud-Ouest - Alain Ducasse Edition - Un concentré de convivialité en 80 recettes  - Auteurs : Julien Duboué, Philippe Boé. Photographies Guillaume Czerw.
En vente en librairie au prix de 29€.

Sabrina aime les sardinas

Les tartines aux sardines, une recette pour enfants !
http://pluzz.francetv.fr/videos/les_defis_d_alfridge_,150182972.html

Rien ne va plus

C'est confirmé : rien ne va plus mais on va faire comme si !

Consommation : les cours du poisson explosent

Thons, maquereaux, sardines. Les cours du poisson sont en hausse alors que neuf ménages français sur dix en achètent régulièrement en conserve.


Accompagné d'huile, de tomates, nature ou bien grillé, c'est un produit bon marché que les Français adorent : la conserve de poisson. Neuf ménages français sur dix en possèdent au moins une dans leur placard. Mais les cours du poisson explosent : + 30% pour le thon, + 35% pour le maquereau et + 49% pour les sardines. Alors la conserve de poisson française va-t-elle devenir un produit de luxe ?

Un problème de taille

Pour les pêcheurs qui fendent l'obscurité au port de Douarnenez (Finistère), ce n'est pas un problème de quantité, mais de taille. 2016 restera une mauvaise année pour la sardine. Patricia Bréhonnet, par exemple, commande six tonnes de sardines pour une conserverie bretonne. Avant d'acheter, il faut peser et mesurer. Les poissons jugés trop petits seront recalés, car ils doivent être suffisamment charnus. Et cette année, la sardine est trop chétive.
Un reportage Francetvinfo ici

La sardine et le champagne


La Ponsardine, le nouveau coffret de Veuve Clicquot


La Maison Veuve Clicquot propose un nouveau coffret en édition limitée, la Ponsardine, qui prend la forme d'une boite … Une boîte à sardine faisant référence à l’histoire de la Maison … 

En effet, en 1813, Nicolas Ponsardin fut élevé au rang de Baron par Napoléon 1er. Ce statut lui confèra le droit de posséder ses propres armoiries. À l’époque, et avec le sens de l’auto-dérision, celui-ci décide de choisir un pont surmonté d’une sardine : pon(t)sardin(e). 
Par la suite, sa fille, Barbe Nicole Ponsardin, deviendra la célèbre « Veuve Clicquot ». C’est pourquoi la marque a décidé en 2012 de lancer ce coffret original pour célèbrer ce passé important pour la marque. (introuvable aujourd'hui)

 

La conserverie Courtin se développe à Tregunc


Trégunc La conserverie Courtin a de l'appétit

Fondée en 1893, la conserverie Courtin va quitter son site historique pour une usine toute neuve à Trégunc. Le bâtiment a été dimensionné pour produire deux fois plus de produits.



Par Adèle Le Berre
Un paquebot noir surmonté de cheminées jaunes et noires. Située sur la commune de Trégunc, la future usine Courtin a de l’allure. « C’est mon père qui a souhaité cette forme de navire en référence à notre activité et notre lien avec la mer. Le bâtiment donne un cap », décrit Jean Collin, directeur de la conserverie, en parcourant l’usine en plein travaux. Elle devrait être livrée fin janvier. La production devrait démarrer fin février.

Embellie de la conserve

« Pour faire vite, on peut dire qu’on passe du Moyen-Âge au XXIe siècle », résume Jean Collin. La conserverie Courtin n’avait en effet pas changé de locaux depuis sa création, en 1893 à Concarneau (quai du Moros). Le bâtiment était devenu trop étroit, inadapté au volume croissant de production. « Depuis quelques années, on connaît une croissance à deux chiffres, indique le patron sans révéler le chiffre d’affaires. Cela s’explique par notre politique commerciale et une embellie du marché de la conserve. »
En 2015, l’entreprise a produit 220 tonnes de rillettes, de soupes, sauces, boites de sardines, de thon et de maquereaux, plats préparés (notamment le fameux confit de saint-jacques)… La nouvelle usine a été dimensionnée pour en produire deux fois plus. « Cela ne se fera pas du jour au lendemain mais progressivement. » Les lignes de production ont été totalement repensées avec l’aide de la Carsat (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail).

3,5 millions d’euros

Jusqu’à présent, les sept salariés en production préparaient les soupes dans des marmites de 100 litres, broyaient manuellement et transvasaient à la louche. À l’avenir, ils utiliseront une marmite de 1 500 litres qui broiera, filtrera de manière automatique. « Avant, les salariés devaient mettre les conserves dans un autoclave vertical en utilisant un palan. Demain, ils les mettront dans un autoclave horizontal. Ce sera plus sécurisant, moins physique », décrit Jean Collin qui a investi 600 000 euros dans un nouveau parc de machines.
L’investissement total atteint 3,5 millions d’euros. « À l’origine, on pensait faire cette usine dès 2008. Mais la crise nous a obligés à repousser ce projet. Aujourd’hui, l’horizon est dégagé », se réjouit le patron de cette PME de 14 salariés qui possède en propre six magasins. La nouvelle usine et son musée devrait aussi drainer davantage de visiteurs. « Nous accueillions déjà 150 cars par an. Cela devrait monter en puissance. »
29910 Trégunc
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29181 Concarneau

Sardines du Ghana

Enfin une conserverie de sardines promise à Accra, Ghana
National Democratic Congress (NDC) parliamentary candidate for Ablekuma South constituency in the Greater Accra region is promising to build a sardine factory at Chorkor, a suburb in the community. - See more at: http://ghana-news.adomonline.com/politics/2016/November-28th/oko-vanderpuye-promises-sardine-factory-at-chorkor.php#sthash.fAibEtkF.FatvSVu7.dpuf

National Democratic Congress (NDC) parliamentary candidate for Ablekuma South constituency in the Greater Accra region is promising to build a sardine factory at Chorkor, a suburb in the community. - See more at: http://ghana-news.adomonline.com/politics/2016/November-28th/oko-vanderpuye-promises-sardine-factory-at-chorkor.php#sthash.fAibEtkF.FatvSVu7.dpuf
National Democratic Congress (NDC) parliamentary candidate for Ablekuma South constituency in the Greater Accra region is promising to build a sardine factory at Chorkor, a suburb in the community. - See more at: http://ghana-news.adomonline.com/politics/2016/November-28th/oko-vanderpuye-promises-sardine-factory-at-chorkor.php#sthash.fAibEtkF.FatvSVu7.dpuf

cadeau super romantique !

A découvrir sur Amazon.uk le cadeau le plus romantique de l'année : la boîte de sardine "special lovers", avec bougie, huile de massage et petit jeu à gratter… attention les condoms ne sont pas inclus ! A commander d'urgence ici pour 28£

Tester les sardines en boîtes à Paris

Un nouveau site à découvrir par les amateurs de sardines à Paris et une dégustation à ne pas rater… 


Sardines - Sélection 2016-2017

les meilleures sardines en boite à l'huile d'olive

En France, dix grandes conserveries de poissons produisent de la sardine en boite.
Les 7 conserveries La Belle-iloise, Gonidec, Furic, Chancerelle, Gendreau, Capitaine Cook et La Quiberonnaise perpétuent un savoir-faire et des recettes à l'ancienne, et développent un haut de gamme avec des séries millésimées (les 3 conserveries Saupiquet, Petit Navire/Parmentier et Ferrigno ne sont pas positionnées dans le haut de gamme).
Nous avons sélectionné une seule référence de sardines à l'huile d'olive à l'ancienne pour chacune des 7 conserveries en excluant les recettes "gourmandes" et les déclinaisons de marques pour une même conserverie.
Ces 7 boites haut de gamme seront dégustées par le Club des Sardinophiles après la saison de pêche 2016 pour évaluer les sardines en vente en 2017. Le rapport de dégustation sera publié sur ce site en décembre / janvier. Voici le tableau des sardines à déguster: c'est ici !

Vilaine sardines

in Ouest France par Hugo HUAUMÉ


À Rennes, les nouvelles illuminations seront mises en lumière ce jeudi, à 19 h. Parmi elles, un banc de sardines se baladera le long du canal de la Vilaine, au pied du musée des Beaux-Arts. Elles brilleront jusqu'au 2 janvier inclus.
Nathalie Appéré, la maire de Rennes, donne le coup d'envoi des illuminations, cer jeudi 1er décembre, à 19 h, place de l'Hôtel-de-Ville,. Tous les habitants sont conviés à se joindre aux festivités.
Pour les fêtes de fin d'année 2016, un renouvellement de l'installation des illuminations a été effectué de façon à mieux valoriser le patrimoine architectural, les axes commerçants, les places accueillant les marchés de Noël et les quartiers.
Il y a un mois, la ville a présenté le nouveau parcours lumineux conçu par l'entreprise Congo Bleu, et l'artiste Mourka Glogowski. Parmi ces nouveaux éclairages de Noël, une partie a été confiée aux services d'éclairage public de Rennes. Une première.

« Vilaine sardine »

Cette création, nommée « Vilaine sardine » habille désormais le canal entre le pont Pasteur et la rue Jean Jaurès. « Un espace sombre » selon Bertrand Bigot, en charge de l'événementiel à la municipalité « qui méritait d'être mis en lumière. »
Une douzaine d'employés municipaux, habituellement chargés de la maintenance de l'éclairage, ont ainsi découvert les coulisses de la création des illuminations de noël.
Ils ont pour cela recyclé d'anciens motifs qui trônaient auparavant le long des quais de Vilaine, accrochés à des lampadaires. « Nous avions des triangles, et l'eau de la Vilaine pour point de départ, raconte Bertrand Bigot. Nous avons ensuite imaginé des sardines qui remonteraient la rivière. » Il a fallu retravailler les structures, remplacer et refiler les guirlandes et fabriquer des câblages.

Formation et création

Un travail de spécialistes que les employés municipaux ont appris au cours de mini-stages au Mans, dans l'entreprise Leblanc, qui a confectionné les autres illuminations de la ville. « C'était un travail intéressant, plus artistique, qui changeait de l'entretien. Avec ce projet, ils étaient dans la création. »
Dernière étape, l'animation des lumières. Les employés ont dû s'initier à la programmation pour faire bouger simultanément ces trente-six sardines, disposées de chaque côté de la Vilaine.

Toutes les trois minutes

Le résultat est une animation de cinq minutes, durant lesquelles une sardine, perdue dans la Vilaine, cherche son chemin. Lorsqu'elle arrive dans le canal, elle appelle ses amies. Se forme alors un banc de sardines, qui accélère progressivement avant de se séparer.
« C'est l'histoire que nous avons inventée, mais les gens verront ce qu'ils veulent », ajoute Bertrand.
La boucle animée se répétera toutes les trois minutes, de 17 h 30 à 23 h.

On attend les images animées…

Les sardines de Ploumanac'h c'est nouveau


Agroalimentaire. Les sardines de la Perrosienne, ça conserve !


Par Marie LENGLET.
Stéphane Morio a ouvert sa conserverie en août dernier, à Ploumanac’h (Côtes d'Armor). Il met en avant l’atout santé de ses produits pour conquérir un marché qu’il estime très porteur.

Le nom du bateau de pêche inscrit sur la boîte

Sur les étagères de la conserverie de Stéphane Morio, à Ploumanac’h, des boîtes décorées de poissons bariolés s’empilent en élégants châteaux de cartes. Dans chaque écrin, une conserve ou un bocal. Entre autres informations, le nom du bateau de pêche y est indiqué, question de traçabilité. Sous l’opercule métallique ou le couvercle doré, des sardines, des maquereaux, du thon, voire de l’espadon ou du saumon, baignent dans leur jus.
La Perrosienne est une boutique ludique qui mêle le principe des poupées gigognes à celui d’un jeu de cubes. « Le stock d’hiver vient tout juste de remplacer celui d’été : pour l’instant, nous proposons trente-six références, mais l’objectif est d’en arriver à cinquante-six au printemps, détaille Stéphane Morio, le gérant de La Perrosienne. Je garde une partie de la marchandise estivale, car plus les conserves de poisson prennent de l’âge, meilleures elles sont. »

Caviar perrosien

Originaire de Brest, Stéphane Morio a beaucoup voyagé avant de revenir poser ses valises à Ploumanac'h, où il a ouvert sa conserverie, en août. Une décision mûrement réfléchie. « Pendant vingt-cinq ans, j’ai développé des filiales de transport en Afrique. Il était temps d’effectuer un virage à 180 degrés, estime le quadragénaire. Je me suis renseigné auprès de grandes épiceries parisiennes, et j’ai décidé que le type de produits le plus adapté à Ploumannac’h serait le moyen-haut de gamme. Mes clients viennent chercher ici de la qualité, mais je ne vends pas du caviar non plus ! »
Touristes et locaux commencent à prendre régulièrement le chemin de La Perrosienne, avec la satisfaction d’en repartir les bras chargés de produits estampillés « Perros-Guirec ». Une valeur et une image sûres que le commerçant et son épouse entendent bien exporter. « Des épiceries de Lille, Grenoble, Bordeaux et Nantes s’intéressent déjà à mes produits, se félicite-t-il. Si ce premier point de vente perrosien est concluant, j’envisage d’en ouvrir d’autres dans le nord de la Bretagne, et dans la banlieue ouest de Paris. »
Lire aussi : La belle série limitée 2016 de sardines de la conserverie Furic
Et les ambitions du couple ne s’arrêtent pas là. « Je fournis surtout des particuliers, mais j’aimerais travailler avec des collectivités, des comités d’entreprise et des restaurants, planifie Stéphane Morio. Les ventes de conserves de produits de la mer sont en nette progression en France. » Un engouement que l’entrepreneur s’explique : « On redécouvre les bienfaits de ces produits pour la santé. J’en joue : mes conserves sont bio, et, pour la plupart, sans sel ajouté. »

Ah, les sardines à l’huile !

Pour l’instant, les poissons frais, que ce professionnel cuisine à toutes les sauces, sont cuits dans l’huile et mis en boîte à Douarnenez. « Par la suite, j’espère mettre les coquillages et les algues en conserves directement à Perros-Guirec, se projette Stéphane Morio. La conserverie restera familiale. Je ne propose vraiment pas les mêmes produits que les grandes chaînes de distribution ! »
Et comme certains classiques restent indémodables, il conclut : « Les conserves qui se vendent le mieux, ce sont les sardines à l’huile ! »

La disparition des sardines canadiennes…

 


Vite : Faire des réserves de sardines en boîte !

Les prix des conserves de poissons vont augmenter

Flambée des prix du poisson, de l'huile d'olive ou encore du gasoil pour les bateaux: les conserves de poisson vont coûter quelques centimes de plus au consommateur.
BSIP/UIG via Getty Images
Après le saumon, voici que les conserves de poisson voient leurs prix augmenter. En cause: les cours du thon, du maquereau et de la sardine, qui ont flambé cette année. Mais pas seulement...
Après le saumon fumé, c'est au tour des conserveries de thon, de maquereaux et de sardines, rattrapées par une hausse des coûts galopante, de se demander si elles passeront l'hiver. Cette flambée des cours des matières premières sur fond de demande toujours plus soutenue, "met la filière en grand danger", selon la profession, qui redoute "une réorganisation du travail dans les conserveries ainsi que des ruptures d'approvisionnements". Le consommateur est impacté, puisque les prix devraient augmenter de quelques centimes à la caisse.
Le prix des sardines a augmenté de 50%
Cette hausse "record" est causée par de multiples facteurs: la profession, qui emploie quelque 2.500 personnes en France, craint pour la pérennité de ses entreprises. "Ce qui est un petit peu alarmant cette année, c'est que d'habitude, pour les fabricants, quand il y a une matière qui flambe, il y en a toujours une autre qui est raisonnable", déclare Pierre Commere, délégué général pour l'industrie du poisson à l'Adepale (Association des entreprises de produits alimentaires élaborés). Or, cette année, les trois principales denrées poissonnières vendues en conserves sont "pour la première fois (...) toutes touchées", selon la profession.

Le cours du thon albacore, par exemple, a "grimpé de 30%" depuis le début de l'année. Même phénomène d'inflation pour les maquereaux, de l'ordre de "+35% par rapport à la saison 2015-2016". Les sardines, elles, ont pris près de 50% en moyenne sur la période juin-août 2016 par rapport à la même période en 2015.
Des causes multiples
Cette alerte des conserveries fait suite à un premier cri d'alarme: il y a dix jours à peine, les professionnels du saumon fumé ont fait état d'un bond de 50 à 60% du prix moyen de leur matière première entre 2015 et 2016, évoquant une possible "pénurie" pour les fêtes de fin d'année, une période cruciale pour leur activité.

De nombreux facteurs sont avancés pour expliquer ces hausses: outre le changement climatique et ses conséquences sur la réserve halieutique (température des eaux, croissances planctoniques, migrations, etc), la hausse du gasoil, le surcoût lié à l'instauration d'une pêche responsable et l'augmentation du cours de l'huile d'olive -ingrédient de base pour les conserves- sont également évoqués. Entre juin 2014 et juin 2016, le prix de l'huile d'olive "a progressé de 30%", rappelle ainsi la profession.
Quelques centimes de plus
Lorsque les producteurs ont négocié avec les distributeurs pour l'année 2016, la profession sortait "de quelques mois de baisse assez nette" des cours du poisson, explique Amaury Dutreil, directeur général de Petit Navire. "On a eu une gueule de bois assez monumentale au mois de mars, quand ça s'est retourné. Depuis, ça n'arrête pas", souffle-t-il, fataliste.
Lors des prochaines négociations annuelles, qui doivent démarrer fin décembre, il espère répercuter une hausse de prix de quelques centimes, qui permettrait d'absorber cette hausse des coûts et ne changerait selon lui "pas grand-chose" au volume de consommation de ces produits.
D'autant que les conserves de poissons "restent aujourd'hui parmi les protéines animales les plus qualitatives et les moins chères pour le consommateur", abonde Jean-François Hug, directeur général de la maison Chancerelle, qui produit notamment les sardines Connétable.

Des suppressions de postes "possibles"
Mais Amaury Dutreil est assez pessimiste: "le contexte actuel de très forte déflation", laisse selon lui "présager des négociations qui vont être dures". Il n'y a pour l'instant pas eu de mesure sociale dans son entreprise et aucun licenciement n'est envisagé, mais il reconnaît que "si rien n'avance", des suppressions de postes sont de l'ordre du "possible".
"Nous n'envisageons pas pour le moment de réorganisation de travail", déclare pour sa part Jean-François Hug, qui emploie 500 personnes à Douarnenez. Il estime toutefois que son entreprise ne peut "pas assumer seule la forte hausse des coûts de production".
Dans ce secteur, où les marges sont "déjà très écrasées", selon Amaury Dutreil, le coût de la boîte de conserve est "à 70% lié au poisson", rappelle-t-il.
in L’express styles : http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/les-prix-des-conserves-de-poissons-vont-augmenter_1850906.html


Parmentier s'y met !

Les sardines à l'huile en boîtes transparentes, c'est parti ! Mais attention, pour le moment elles viennent de Lettonie ou de Pologne… Et bien sûr elles n'ont de sardines que le nom. Ce sont en fait des sprats, avec un délicieux goût fumé. Rien à voir donc avec les bretonnes à l'ancienne …


Recette riche en protéines

Une entrée rapide qui fera aimer les sardines à nos 
enfants !

INGRÉDIENTS (pour 4 gourmands)
    •    8 œufs
    •    8 à 10 sardines (sorties de la boîte)
    •    4 carrés frais ou fromage crémeux
    •    ½ citron vert bio
    •    1 c à soupe d’huile d’olive
    •    1 c à café de piment d’Espelette

PRÉPARATION
    1.    
On fait cuire les œufs 10 mn jusqu’à ce qu’ils deviennent durs puis on les écale. On les coupe en deux verticalement. On réserve les jaunes de trois d’entre eux pour « le mimosa » et on met les cinq autres dans un bol. On ajoute les sardines, le fromage crémeux, le jus du citron, le piment d’Espelette, l’huile d’olive. On sale et on poivre.

    2.    
On écrase à la fourchette jusqu’à l’obtention d’une pâte crémeuse. On remplit les demi-blancs d’œufs avec cette préparation et on les referme afin de leur redonner leur forme initiale. On les dispose dans un grand plat.
    3.    
On met les jaunes réservés dans une petite passoire et on les écrase avec la fourchette au dessus des œufs farcis pour les recouvrir de « mimosa ».



No comment


Comment les espadons chassent les sardines

Les espadons arrivent plus facilement à attraper des poissons lorsqu’ils sont en groupe : ils blessent à plusieurs reprises les poissons, facilitant ainsi leur capture.


COOPÉRATION. L’union fait la force, surtout quand il s’agit de chasser. Et les espadons semblent l’avoir bien compris ! Des chercheurs suédois et suisses ont analysé la méthode de chasse de ce poisson à partir de vidéos et d’observations comportementales dans une étude publiée dans The Royal Society en novembre 2016. Grâce à des modèles mathématiques, ils ont pu montrer que les espadons attrapaient davantage de sardines (par individu) lorsqu’ils chassaient en groupe que lorsqu’ils étaient seuls. Résultat étonnant quand on sait qu’un groupe peut être composé de 6 à 70 membres !

A suivre ici 

Sur le fil : expo Nadine Morel

Sur le fil
Nadine Morel expose son travail du 3 au 26 novembre à Dijon, médiathèque de Saint-Apollinaire. Depuis 25 ans, la sardine reste "sur le fil" dans une oeuvre bouleversante qui nous parle du temps, du silence et de leurs traces…


Maroc : Mouhcine Fikri et les sardines

Al Hoceima: pourquoi le prix de la sardine est passé de 25 à 7 DH ?

Par Younès Tantaoui le 04/11/2016 à 13h27 (mise à jour le 04/11/2016 à 14h31)

Avec la disparition des intermédiaires au niveau du port d'Al Hoceima, les prix de la sardine ont été divisés par trois pour atteindre 7 DH le kilogramme jeudi après-midi.
On note une forte chute des prix des sardines à Al Hoceima. Jeudi, sur les principaux souks de la ville, la sardine était vendue entre 7 DH et 8 DH le kilo, au lieu de 25 DH avant l’affaire Mouhcine Fikri.

Ce vendredi, alors que le marché n’a pas été approvisionné puisque que les sardiniers ne travaillent pas le jeudi, les prix sont remontés à 12 DH, mais restent très loin de leur niveau habituel.

Interrogés par le360, des vendeurs de poissons expliquent cette baisse des prix par deux facteurs. Le plus important est «la disparition des intermédiaires depuis le décès tragique de Mouhcine Fikri». Cette information nous a été confimée par une source sécuritaire au port d'Al Hoceima.

En effet, l’enquête sur l’affaire du poissonnier décédé tragiquement il y a une semaine a démontré l’implication d’intermédiaires dans le commerce de poissons interdits à la pêche, comme l’a relaté précédemment le360.

Selon les poissonniers, plusieurs de ces intermédiaires auraient préféré s’éclipser en attendant que l’affaire soit close. Les marges qu’ils avaient l’habitude d’appliquer ont donc été supprimées et n'apparaissent plus dans les prix de vente finaux aux consommateurs.

De même, il s’avère que beaucoup de ces intermédiaires travaillaient avec des grossistes qui commercialisaient le poisson en dehors de la ville d’Al Hoceima.

Du coup, avec leur absence, toutes les captures des sardiniers se sont retrouvées jeudi dernier sur le marché local, créant une offre surabondante comparée à la demande.

«Si lors de la matinée de jeudi les prix oscillaient toujours entre 13DH et 15DH, dès l’après-midi, ils se sont effondrés, les vendeurs voulant à tout prix se débarrasser de leur marchandise», indique une source sur place.

Par ailleurs, des pêcheurs interrogés au niveau du port d’Al Hoceima nous ont rapporté qu’avec le deuil observé par plusieurs pêcheurs, suite au décès de Mouhcine Fikri, d’autres pêcheurs opportunistes qui avaient l’habitude de pêcher en dehors d’Al Hoceima sont revenus, contribuant à leur tour au renforcement de l’offre sur le marché une fois l'activité revenue à la normale.

Par Younès Tantaoui

Des sardines contre les profanateurs au Congo

in Agence de presse du bassin du Congo

Couleurs de chez nous : Boîte de sardines dans le cercueil ! 

Cocasses et tristes, telles sont les couleurs de ce jour. Cocasses comme pratiques que nous rapportons ici. Tristes parce qu’elles n’honorent pas nos morts. De quoi s’agit-il pour ne pas vous tenir la dragée haute ?

Allusion aux procédés auxquels recourent de plus en plus les Congolais pour protéger les dépouilles mortelles des leurs. Ceci, contre certains individus aux appétits maléfiques mal dissimulés et sur fond de mercantilisme débordant.
En effet, les bruits de la cité évoquent des individus aux ambitions lugubres qui écument les cimetières, de nuit, à la recherche des corps ensevelis. Objectif : les déterrer pour en extraire ou prélever les os ou certaines parties. En clair : on est face à un supposé commerce des organes humains. Vrai ou faux ?
Cette pratique, qui dure depuis quelques années déjà, contraint les familles congolaises à user des méthodes diverses pour éviter la profanation des cadavres des leurs. L’une des parades consiste à déverser le contenu d’une boîte de sardines sur le corps du défunt au moment de l’inhumation.
Proie facile de la rumeur, et même de l’intoxication, certains Brazzavillois, pour assurer un « repos éternel et tranquille » aux leurs, optent pour des inhumations au village. Ici, l’esprit communautaire aidant, les bonnes mœurs résistent encore et, avec elles, les traditions.
Mais pourquoi verser la sardine sur le cadavre ? Les réponses, sans convaincre, laissent supposer que la sardine avec l’huile qui y est répandue, annihile et annule la valeur mystique de l’organe recherché. De la sorte, le corps perd ses pouvoirs et ne peut plus attirer les fameux marchands d’organes.
En réalité, la sardine est un procédé parmi tant d’autres pratiques expérimentées.  
Ce qui est vrai c’est que quelles que soient les convictions et croyances, cette façon de « déshonorer » nos morts devrait interpeller la conscience collective. Les pouvoirs publics, en premier, car ils ont la mission de sécuriser la cité et les populations. Ensuite la population qui, faute d’éducation, verse dans des croyances aveugles.
Pour mémoire, et à la charge de cette même population, on peut évoquer le scandale né du phénomène d’oxydation observé sur le monument situé au rond point de Moungali. La coulée du liquide a été interprétée de pratique de magie.  Les commentaires entendus avaient mis à nu la naïveté de certains habitants que des médias, en mal de productions digestes, manipulent à souhait.
Que n’a-t-on pas dit de la sortie d’abeilles le 1er novembre dernier dans un cimetière de Brazzaville ! Une autre couleur bien de chez nous. SOS ! ./-

Van Francis Ntaloubi

Des timbres portugais vendus en boîte de sardines…

3 carnets de timbres en hommage à la conserverie portugaises vendus en boîte… de sardines. Série limitée en vente sur ebay ou à la poste portugaise. Incontournable !

La sardine des Apaches

Comment fabriquer une serrure avec une boîte de sardines… un savoir faire disparu avec le maquis de Montmartre !
à retrouver ici pour comprendre…

Gilbert Peyre à la Halle St Pierre à Paris

Quand on aime les sardines, visite incontournable à l'expo de Gilbert Peyre qui se tient jusqu'au 17 février 2017 à la Halle Saint-Pierre à Paris.
Pour en savoir plus : ici

Y en n'a qu'une !

Elle s’est fait sa place parmi les marins pêcheurs. Pourtant, elle vient d’Auvergne. Pourtant, ce n’est qu’à 40 ans qu’elle a embarqué à bord des chalutiers. Pourtant, elle est mère de quatre enfants. Mais Marie aime réellement la mer et son métier. « Elle en veut ». Alors, au Guilvinec, on la respecte.

La nuit est noire. Seules quelques lumières scintillent au loin. Le visage crispé, Marie Rouffet, 46 ans, l’une des rares femmes marins pêcheurs, tire de toutes ses forces sur le filet rempli de sardines du Spered Breizh, un bolincheur du Guilvinec (29).
Malgré l’effort, elle rayonne sous son ciré jaune, sa longue natte brune s’échappant de sa capuche. Une fois le poisson vidé dans le ventre du navire, elle ferme les yeux et inspire une grande bouffée d’air iodé : « Je suis une femme comblée, heureuse ! Quand t’es seule au milieu de la nuit, en pleine mer, avec tes collègues et ton poisson, c’est énorme. Je peux pas le raconter, c’est un truc de ouf ».
Quinze jours « pour voir » 
Pourtant, c’est bien loin de l’océan, à Chamalières, près de Clermont-Ferrand, en Auvergne, qu’elle a vu le jour un 15 octobre 1969. « J’ai toujours été passionnée par la mer, depuis toute petite », confie-t-elle.
C’est son grand-père maternel qui transmet à sa fille, puis à sa petite-fille l’amour de la mer et de la pêche. « Il avait une grosse situation chez Michelin et venait souvent pêcher ici », raconte cette femme divorcée, mère de trois filles de 26, 12 et 7 ans et d’un garçon de 23 ans.
Pourtant, jusqu’à ses 39 ans, Marie vivait en Auvergne où elle travaillait comme aide-soignante à domicile, après un bac L et deux années de droit. « Mais j’étais tout le temps triste », se souvient-elle. En 2008, elle part donc 15 jours au Guilvinec, « pour voir ». Elle réussit à embarquer comme passagère pour une campagne de pêche de plusieurs jours. « Là, je me suis dit que je voulais faire ça ».
« Ils s’y sont faits » 
« Il y a assez peu de femmes marins pêcheurs, c’est quand même un métier exigeant », constate Philippe Bothorel, directeur du lycée maritime du Guilvinec qui forme, chaque année, quelque 180 futurs matelots.
« Quand on a une fille par an chez nous, c’est exceptionnel », indique le chef d’établissement. La France comptait, en 2015, environ 40.300 marins dont 44 % à la pêche, soit 17.700 personnes, dont 1,5 % sont des femmes, selon le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
« Il y a eu des moments de doute parce que la pêche c’est pas forcément facile, reconnaît Marie. Les gens ne se rendent pas compte quand ils achètent leur petite boîte de sardines : mais parfois il pleut, on a froid, on a la peau des mains qui tombe, on a des bleus, on a le mal de mer… ».
Sans compter que l’arrivée d’une femme sur un bateau de pêche n’est pas forcément bien vue par tous : « Les Bigoudènes ne vont pas sur les bateaux, c’est juste impossible. Ce sont les maris qui vont en mer. Je passais pour une folle au début et puis ils s’y sont faits ».
« Une petite différence… » 
Au lycée maritime du Guilvinec, elle obtient son diplôme de matelot, puis son brevet de capitaine 200. Elle enchaîne ensuite les embarquements : petite pêche, pêche côtière, pêche au large… En ce début octobre, elle retourne sur les bancs de l’école pour obtenir un brevet de mécanicien.
« Il y a quand même une petite différence avec un homme mais Marie en veut et c’est déjà énorme, déclare le patron du Spered Breizh, Arnold Burel, qui vient de l’embaucher pour un remplacement de trois semaines.
« Il n’y a pas beaucoup de bateaux qui vont prendre une femme. Tu peux avoir des histoires que tu n’aurais pas si tu n’as que des hommes à bord ».
« C’est la première fois que je travaille avec une femme en 37 ans de métier », reconnaît Éric Rioual, l’un des six autres marins pêcheurs à bord du sardinier de 17 mètres. « C’est particulier, c’est un milieu d’hommes… », dit-il, en sortant au petit matin du poste équipage peuplé de posters filles nues aux postures lascives.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec/le-guilvinec-l-auvergnate-au-pied-marin-04-10-2016-11242129.php#yHSfMJJf14J5iVKQ.99

La sardine et l'art contemporain

Photo pourrie  ©Le Telegramme

Pour la quatrième année consécutive, la Compagnie bretonne du poisson (conserverie Jean-François Furic, à Saint-Guénolé) édite une série de boîtes millésimées 2016. Fruit d'une collaboration avec l'artiste pont-l'abbiste Marie Girard.

40.000. C'est le nombre de boîtes de sardines ? série limitée 2016 ? produit par la Compagnie bretonne du poisson. Cette année, les boîtes millésimées portent la reproduction d'une oeuvre de Marie Girard. « J'ai tout de suite dit " oui " », confie l'artiste pont-l'abbiste dans son atelier installé au lieu-dit Ty-Boutic. Deux ans de travail auront été nécessaires pour concevoir ce nouvel écrin. « Pour que cela fonctionne, il faut une étincelle, une envie commune entre l'artiste et l'entreprise », explique Sten Furic, directeur de la conserverie basée à Penmarc'h (Saint-Guénolé). Cela fait maintenant quatre ans que ce dernier a lancé ce partenariat original avec l'art contemporain. Chaque année, un artiste local est à l'honneur (Jean-Yves Le Marc en 2013, Michael Weston en 2014 ou Jacques Godin l'an dernier). Un univers différent s'exprime à chaque rencontre.

« Proposer quelque chose de différent »


22.000 boîtes avaient été commercialisées la première année, 30.000 la deuxième... « Il existe une demande. L'idée, c'est de proposer quelque chose de différent, pas forcement en lien avec l'imagerie folklorique », ajoute Sten Furic. Pari réussi encore cette fois-ci avec Marie Girard. Cette dernière n'a pas son pareil pour tirer toutes les subtilités de la couleur noire. Le choix peut sembler radical de prime abord. Mais le regard est vite séduit par les nuances de lumières qui se superposent sur la petite boîte métallique. « Je puise mon inspiration de la mer notamment lors de balades au bord de la rivière de Pont-l'Abbé. J'aime les variations de lumière qui se dessinent très tôt le matin, les reflets argentés lorsque la mer se dégage », indique la plasticienne spécialisée dans la technique du pliage.

Commercialisées en début de semaine


Les boîtes collector (115 g) ont été élaborées selon une méthode de fabrication à l'ancienne entre le 20 et le 31 août, au coeur de la saison « au moment où le taux de gras est élevé ». À l'arrière de la boîte figure le nom du bateau et le port de débarquement. Elles seront commercialisées en début de semaine à la conserverie de Saint-Guénolé et dans les magasins Furic du Guilvinec, Pont-l'abbé, Bénodet, Quiberon, Guérande, Vannes ainsi que dans les épiceries fines. « Cette année, les apports ont été irréguliers. Les sardines proviennent majoritairement de bateaux immatriculés à Saint-Guénolé », explique Sten Furic. Conseil de dégustation : il est préférable de ne pas consommer ces sardines (à l'huile d'olive bio) avant quelques mois. La sardine en conserve se bonifie avec le temps... Comme les grands crus !
Steven Lecornu
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/furic-sardines-marinees-a-l-art-contemporain-18-10-2016-11259423.php#Ah7117AIiihsXLtt.99

Viva la sardine de Bretagne

Sardine en conserve : la Bretonne reste la plus fine !


Présente dans neuf foyers français sur dix, la sardine fait le bonheur des papilles, tout comme celui des conserveries dont elle reste un produit phare. Si le nombre de conserveries a diminué très fortement, suite à leur modernisation entre 1960 et 1980, puis en raison d’un phénomène de concentration du marché, il reste aujourd’hui une dizaine de conserveries de poissons au sens historique du terme (transformation des poissons phares : sardines, maquereaux, thon).

Pêchée en Bretagne, mais pas seulement…

La pleine saison pour la pêche se situe entre juin et octobre, car la chaire de la sardine est alors nettement plus grasse, goûteuse et tendre. Travaillée depuis 150 ans dans les usines bretonnes, elle possède des qualités nutritives reconnues, et on en consomme environ 3kg par personne et par an. Et, en toute objectivité, la plus fine reste la Bretonne avec la Vendéenne. Elle est présente sur les côtes atlantiques (de l’Angleterre à la Mauritanie), et on la trouve également en Méditerranée et en Adriatique.

La qualité ne doit rien au hasard

En ce qui concerne son approvisionnement, il faut distinguer celles qui sont importées et celles fabriquées en France. Si la différence de goût est principalement due à la température de l’eau et à sa nourriture en fonction des zones de pêche, d’autres paramètres entrent en compte, car elles peuvent être congelées ou fraîches. Et les techniques de pêche varient aussi.
Tout d’abord, les conditions de froid à bord du bateau sont un élément essentiel pour sa mise en conserve. Il existe deux techniques, dont la bolinche qui apporte un plus au produit. C’est la plus pratiquée en Bretagne. Le banc de poisson est entouré par une petite senne tournante et piégé, puis déversé dans des cuves d’eau de mer réfrigérée. La pêche au chalut pélagique, quant à elle, soumet la sardine à plus de chocs.

Un marché qui frétille pourtant de moins en moins

Si Concarneau et Douarnenez ont longtemps été les premiers ports sardiniers de Bretagne, c’est aujourd’hui Saint-Guénolé dans le Pays Bigouden qui a pris les commandes. Parmi les marques bretonnes incontournables, on retiendra Connétable, Capitaine Cook, ainsi que La Belle Iloise, Gonidec, La Compagnie Bretonne du Poisson, La Quiberonnaise et Jean Burel. Seul bémol, et non des moindres, la campagne de pêche a été catastrophique cette année. En cause, les bancs de poissons qui se font plus rares, car plus difficiles à localiser, ce qui explique des apports en chute libre.

La sardine, c’est comme les grands vins !

Il faut savoir que la sardine en conserve se bonifie avec le temps… Comme les grands crus ! En effet, un processus de maturation se met en œuvre et, au fil du temps, l’arête centrale tend même à disparaître. Pensez juste à retourner les boîtes plusieurs fois par an pour une harmonie parfaite… et achetez Breton !

François Alaouret

TAFTA or not TAFTA ?

 Une campagne sans queue ni queue à retrouver ici : https://www.monquartier-horstafta.org/node/10

De nouveaux débouchés pour les sardines en fer blanc…

ត្រីសាឌីន, c'est ainsi que s'écrit le mot sardine en khmer, la langue du Cambodge. Prononcer trei sa di n d'après Google translate (?) qui précise que sardine signifie poisson de petite taille. Trei sa di n
c'est donc bien elle qui va redonner la pêche aux Cambodgiens ainsi qu'il est expliqué ci-dessous…

Chez Gonidec, chez Chancerelle…


Pénurie de sardines, les conserveries bretonnes en difficulté. En cette période de pleine saison, les conserveries bretonnes ont bien des difficultés à s'approvisionner en sardine. Pas par manque de poisson en mer, mais parce que les bateaux ont du mal à le localiser et donc à le capturer. Conséquence : les prix s'envolent, l’emploi est menacé. Par Eric Nedjar - Publié le


© Valerian Morzadec En Bretagne, les conserveries tournent au ralenti.

Les fabricants de conserves de sardines installées en Bretagne connaissent de grosses difficultés d’approvisionnent et craignent des ruptures de stock d’ici la fin de l’année. Une pénurie due à la chute de l'ordre de 30 % des volumes débarqués dans les ports où elles ont l’habitude de se fournir entre Douarnenez et Lorient. Et qui dit raréfaction dit augmentation des prix pouvant aller jusqu’à 50%.
Leader sur le marché de la sardine à l’ancienne, Chancerelle, à Douarnenez, annonce d’ores et déjà la non reconduction de postes d’intérimaires et des mesures de chômage technique.
Dans la baie de Douarnenez (Finistère), dès cinq heures, c’est le balai des pêcheurs de sardines. Une douzaine de bateaux attendent pour décharger leur précieuse cargaison, la pêche de toute une nuit. Cet été, la sardine n’est pas au rendez-vous. 30% de volume en moins. Depuis deux ans, le poisson bleu se fait rare. Une mauvaise nouvelle pour les marins-pêcheurs à quelques semaines de la fin de la saison.

15 000 tonnes consommées en France

Les deux tiers des sardines sont destinés aux conserveries : 15 000 tonnes consommées chaque année en France. Cet été, la matière première se fait rare, alors les prix se sont envolés. Le kilo de sardine a pris 30%. Les industriels devront répercuter les prix. Moins de pêche, c’est moins de sardines à mettre en boîte. La filière de la conserverie fait vivre 10 000 salariés en Bretagne. Si la sardine venait à manquer, cela aurait des conséquences sur l’emploi. Mais l’espèce ne semble pas menacée, car c’est la seule espèce en France qui n’est pas soumise à un quota de pêche.