les sardines sur arte



https://www.facebook.com/artetv/videos/2728901940503714/

Les sardines du Luxembourg : un nouvel investissement

C’est un projet un peu loufoque qui vient de sortir de sa boîte et qui consiste à investir dans les sardines. Depuis aujourd’hui, il est possible d’investir dans une nouvelle monnaie virtuelle, le «sard», par l’intermédiaire de la start-up luxembourgeoise MySardines. Le concept est simple et complexe à la fois. Explications.
Créée il y a un an, la start-up MySardines propose d’acheter des «SardineCoins», appelés «sard», comme on pourrait le faire avec des bitcoins ou toute autre monnaie virtuelle. À la différence du bitcoin, qui est basé sur le «minage» informatique et sur l’offre et la demande, le «sard» se base sur une boîte de sardines millésimée et sur l’offre et la demande.
Plus simplement encore, la boîte de sardines physique devient dès lors une valeur refuge, comme c’est le cas avec l’or. La sardine étant un produit de luxe se bonifiant avec les années. «Avec MySardines, nous ne faisons pas de spéculation. Une personne qui investit dans un SardineCoin investit physiquement dans des boîtes de sardines millésimées», explique Charlotte Ripetti, CEO et fondatrice de MySardines.
Mais pourquoi la sardine? «C’est un produit très intéressant. On ne parle pas des boîtes de sardines des supermarchés, mais bien des boîtes de sardines millésimées et d’exception produites en nombre réduit par les grandes conserveries en France, au Portugal et au Maroc. Il faut savoir que ces boîtes de sardines prennent de la valeur chaque année et peuvent prendre jusqu’à 30 % avec le temps. À titre d’exemple, ce week-end, une boîte de sardines de 2005 s’est vendue sur ebay à 56 euros pour un achat de départ à 2 euros il y a 14 ans», assure Charlotte Ripetti.
Donc, concrètement, une personne investissant 100 euros dans MySardines investit dans une boîte de sardines millésimée, boîte qui prend de la valeur au fil des années du fait de la rareté du produit et de sa bonification gustative au fil des ans. «Les boîtes sont conservées par nos soins et ce sont des produits très recherchés au fil du temps par les grands chefs, au même titre que les grands vins», souligne Charlotte Ripetti.
En échange de son investissement, l’investisseur reçoit des SardineCoins………
Jeremy Zabatta in le quotidien.lu
la suite ICI
A retrouver également ici pour comprendre comment tokeniser ses sardines avant de s'en régaler … 

 

Le Vatican n'aime pas les sardines !


la manifestation des Sardines à Ancône
in 360.ch le magazine lgbt suisse

Italie : les sardines dans la rue

Italie : des dizaines de milliers de « sardines » manifestent à Rome, contre le discours « de haine » de Matteo Salvini

Le mouvement, apparu il y a un mois, a rassemblé depuis près de 300 000 personnes, qui ont rempli des places, « serrées comme dans une boîte », à Rome, Milan, Florence, Naples ou Palerme. 

Elles étaient « serrées comme dans une boîte ». Plusieurs dizaines de milliers de « sardines », comme se surnomment les partisans d’un tout jeune mouvement antifasciste italien, se sont rassemblées, samedi 14 décembre, sur une des plus grandes places de Rome, devant la basilique Saint-Jean de Latran.
« L’idée était de remplir la place (…) et l’objectif semble atteint », se sont réjouis les organisateurs. Sur Facebook, où est né le mouvement voilà un mois, quelque 100 000 personnes s’étaient inscrites pour participer à ce rassemblement, dont l’objectif affiché est de dénoncer le discours « de haine et de division » de Matteo Salvini, ex-numéro deux du gouvernement et chef du parti d’extrême droite la Ligue.

« La première révolution piscicole de l’histoire »

Le mouvement des « sardines » est apparu le 14 novembre à Bologne, en marge d’un meeting de Matteo Salvini dans la ville étudiante. Quatre inconnus organisent alors sur les réseaux sociaux une contre-manifestation, dont le slogan initial a pourtant tout d’une boutade : « Pas de drapeau, pas de parti, pas d’insulte. Créez votre propre sardine et participez à la première révolution piscicole de l’histoire. » Contre toute attente, l’événement rassemble quelque 15 000 personnes.
Depuis, des dizaines de manifestations, rythmées par le chant des résistants Bella Ciao, ont eu lieu dans tout le pays. Elles ont rassemblé au total 300 000 personnes, à Milan, Florence, Naples ou encore Palerme. L’idée est de « faire émerger une nouvelle énergie à travers une forme bien plus libre et spontanée » qu’un parti, en se dotant d’une organisation « qui ne sera pas hiérarchique » mais fixera de « grandes orientations », a souligné vendredi Mattia Santori, 32 ans, chercheur en économie et coach sportif bénévole dans des associations.
« Nous courons un risque, croire que les sardines soient la solution à tous les maux. Mais les sardines n’existent pas, ce sont des personnes qui remplissent l’espace public avec leurs idées et voient un ennemi, la pensée unique simplifiée du populisme », a lancé samedi à la foule Mattia Santori.
#Romanonsilega #Sardine #RomaNonAbbocca https://t.co/GXkfOryeh0
— SardineDiRoma (@Sardine di Roma) 


Reste que les « sardines » ont commencé à lister un certain nombre de revendications adressées au monde politique. Parmi elles, le fait que « les ministres communiquent uniquement à travers les moyens institutionnels » – une allusion directe aux fréquentes transmissions en direct de Matteo Salvini sur Facebook. Le mouvement demande aussi que « la violence verbale soit considérée comme la violence physique » par les législateurs, a ajouté Mattia Santori.
« Nous ferons notre possible pour mettre en œuvre vos propositions », a réagi samedi Nicola Zingaretti, le secrétaire du Parti démocrate (centre gauche) au pouvoir avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème). Virginia Raggi, la maire de Rome, a quant à elle remercié les sardines « pour l’énergie apportée dans notre ville ».
Sur la place, la foule a chanté de nouveau avec un bel entrain aussi bien Bella Ciao, le plus célèbre chant des partisans italiens antifascistes, que l’hymne national, et écouté avec ferveur la lecture de morceaux choisis de la Constitution. Le prochain objectif des sardines : gagner les petites villes et « territoires fragiles », susceptible de céder aux sirènes « des idées simplistes et du populisme ».

in Le Monde avec AFP

 

Les sardines italiennes au front

Les Sardines anti-fascistes manifestent à Rome 
tout en s'interrogeant sur le devenir d'un mouvement qui veut "réveiller" la politique italienne, sans se transformer en un parti ni une organisation défendant une cause unique. Ce phénomène est né il y a un mois à Bologne quand une manifestation organisée par quatre inconnus a rassemblé par surprise 15.000 personnes pour dénoncer le discours "de haine et de division" de Matteo Salvini, ex-numéro deux du gouvernement et chef de la Ligue (extrême droite).(in AFP)


Black Friday ! C'est le moment !!!

Maroc: des sardines à 1,5 DH le kilo!


DR©lesiteinfo.com
Vous avez bien lu! Le kilo de sardines , non pas à 15 DH, mais à 1,5 Dh! Et cela se passe à Safi, depuis les deux derniers jours, selon une source de Le Site info.
Ce prix bas s’explique par les grandes quantités de sardines ramenées par les chalutiers de pêche du port sardinier du Royaume. La même source précise qu’en un seul jour, 800 tonnes de sardines ont été pêchées . Et lundi dernier, les poissonniers ont dû vendre le kilo à moins de 2 dirhams.
Par d’ailleurs, d’autres quantités de sardines ont été  transportées dans plusieurs conserveries avant qu’elles ne deviennent inconsommables. Cette pêche “miraculeuse”, cette manne venue de la mer, a participé à la baisse vertigineuse du kilo de sardines, 1,5 DH ou même moins  dans certains étals.
Ce qui a eu pour conséquence sur certains marchands d’avoir été obligés de brader un cageot de 22 kilos de poisson à 30  dirhams seulement.
M.R. ici

 

Carle : boulettes marocaines contaminées


Kiosque360. Les Marocains auraient consommé, durant toute une année, des sardines toxiques conservées dans de la sauce tomate. C’est l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) qui l’a confirmé. Révélations.
La santé des consommateurs marocains demeure un vain vocabulaire pour certaines parties. C’est ce que laisse entendre les révélations de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) à propos des sardines,  conservées en sauce tomate, toxiques, et écoulés sur le marché. En effet, les contrôles effectués sur des produits de la pêche dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont montré que des boulettes de sardines conservées en sauce tomate ne seraient pas conformes aux normes et aux règlementations en vigueur. Les contrôles effectués par les services vétérinaires provinciaux de Larache ont montré que ces boulettes de sardines conservées en sauce tomate contenaient une quantité élevée d’histamine.

Ces produits de marque «Carle» seraient déjà sur le marché depuis le 22 octobre 2018. Leur date d’expiration va jusqu’au 22 octobre 2021. C’est pour cela que l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaire (ONSSA) ouvrira une enquête approfondie…… La suite ici dans Kiosque 360

A bord du War Raog


Les cassés de la mer

 


 



Marin, le métier le plus dangereux
Avec plus de mille blessés et une dizaine de morts chaque année, la pêche est le secteur professionnel le plus dangereux en France. Face à la dureté de leurs conditions de travail, beaucoup de marins craquent ou se réfugient dans les paradis artificiels. Rencontre dans le Finistère avec ces hommes malmenés par l’océan et son économie.
e signal se fait sans un mot. Seulement le moteur qui vrombit, crachote et ralentit. On y est. La sardine frétille, là, tout près de la coque. Les six pêcheurs lâchent leur tasse de café, enfilent leur salopette cirée jaune, sautent dans leurs bottes et s’élancent sur le pont. Le jour décline. « Laisse aller ! », hurle le patron du bateau, M. Thomas Hamon, depuis la passerelle. Sans attendre, les marins jettent à la mer la senne, l’immense filet à mailles rouges des sardiniers. Le capitaine du War Raog III, qui vient de quitter Concarneau, accélère et trace un demi-cercle dans la baie.
C’est de cette chasse quotidienne et éprouvante que vivent les 2 500 pêcheurs du Finistère, département qui représente 50 % de la pêche bretonne en termes d’effectifs et de navires. En quelques minutes, la senne se referme sur des milliers de poissons. Corps voûtés, bras tendus, les pêcheurs tirent le filet pour les ramener vers la coque. Pour réussir, la manœuvre doit être rapide. Trois à l’arrière du bateau, trois à l’avant, les hommes enchaînent les opérations, crispés, dans les giclées d’eau froide. Sur la plate-forme mouvante, le moindre faux pas peut les mettre en danger.
Les traits tirés, M. Alan Daoudal hisse une corde lestée de plomb, lourde de plus de quatre tonnes. Avec des gestes amples, son collègue range les trois cents mètres de filet imbibés d’eau. À l’arrière du bateau, le plus jeune de l’équipage ramène une à une les dizaines de bouées flottantes de la senne. Soudain, à la surface de l’eau, les poissons apparaissent, brillants dans les derniers rayons de l’heure bleue.
Une grande épuisette, reliée à une grue installée à l’avant, plonge dans la mer et remonte trois cents kilos de sardines. Elles sont enfouies dans les cales et recouvertes de pelletées de glace. La manœuvre se répète, et trois tonnes de poissons bleus sont ainsi chargées. En ce mois de février, c’est le quota maximum des sardiniers concarnois, plus communément appelés « bolincheurs ». Il peut grimper, l’été, jusqu’à plus (...)
par Alice Raybaud  in Le Monde diplomatique déc.2019
image : Eleanor Fein. — « Escape » (L’Évasion), 2016
© Eleanor Fein - Bridgeman Images

Sardines italiennes

Les « sardines » italiennes, en rangs serrés contre Salvini
« La fete est finie, Salvini » : tel est le slogan minimaliste des « sardines » italiennes qui veulent bloquer la marche fatale de Matteo Salvini vers le Palazzo. Qui eut cru que ce poisson prolo pouvait devenir en quinze jours le symbôle de l’ultime espoir des démocrates Italiens, effrayés par les sondages qui donnent maintenant la droite subversive à 49,5% des intentions de vote en cas d’élections anticipées ? La marque sera bientôt enregistrée pour éviter les contrefaçons. Mais il faut d’abord se convaincre que ces « sardines » made in Italy ont une saveur vraiment spéciale. Et qu’elles méritent d’être goutées dans leur originalité. …
 … Le credo des sardines ? Il pourrait tenir en une affirmation : «Chers populistes, pour vous c’est fini!» Au pays des frasques salviniennes à répétition, cette conviction surprendra. Jetons un coup d’œil au Manifeste du « peuple des sardines » rendu public sur Facebook le 21 novembre. Le texte a été écrit par quatre jeunes trentenaires, Giulia Trappoloni, Andrea Gareffa, Roberto Morotti, et celui qui est considéré comme le fondateur du Mouvement, Mattia Santori, 32 ans.
Marcelle Padovani
La suite dans l'Obs du 24 novembre 2019

Sardines de tous pays…

 

Italie: le mouvement des «sardines» s'attaque à Salvini et l'extrême droite

Par Le Figaro avec AFP
Après avoir rempli les places de Bologne et Modène, dans le nord de l'Italie, le mouvement spontané des «sardines», contre La Ligue de Matteo Salvini, a appelé à une série de manifestations visant à contrer l'extrême droite.
Devenues le symbole de la protestation contre Matteo Salvini, les «sardines» ont appelé à des manifestations dans les prochains jours à Reggio d'Emilie, Rimini et Parme, des villes du Nord où l'ancien ministre de l'Intérieur a aussi prévu des meetings. «A Bologne, ils disaient qu'ils étaient 100.000 sur une place prévue pour accueillir 10000 personnes, une mensonge qui reflète le style de la Ligue, pour parvenir à l'adhésion par le mensonge», a déclaré sur Facebook Mattia Santori, 32 ans, l'un des fondateurs des «sardines». «Bientôt nous annoncerons sur Facebook une belle mobilisation de sardines à Milan», le fief de la Ligue, a-t-il ajouté.
Sur la page «L'archipel des sardines», créée sur Facebook, le mouvement explique qu'il entend rassembler les personnes qui se reconnaissent dans les valeurs de l'antifascisme. «Notre objectif est de créer un axe entre le nord et le sud de la péninsule, de nous coordonner», explique Susy Iovieno, l'un de ses promoteurs.

Les sardines de Bologne






L’objectif était d’atteindre 6 000 personnes. Ils ont doublé leurs espérances. A Bologne, capitale de la région d’Emilie-Romagne, présidée par Stefano Bonaccini, membre du parti démocrate (PD), près de 12 000 personnes se sont rassemblées sur la très emblématique « Piazza Maggiore ».
Serrés comme des « sardines », poissons bricolés en aluminium en mains, chantonnant « Bella Ciao », ces Bolognais ont manifesté contre la présence de Matteo Salvini, leader de la Ligue (extrême droite), venu soutenir sa candidate aux élections régionales de janvier prochain.
in L'Obs 15/11/2019


Les vraies sardines de Marseille pour touristes

La boutique Les Sablés Marseillais a ouvert ses portes il y a seulement un mois, rue de l’Evêché. Après 4 ans d’existence, ces créations originales aux saveurs provençales sont aujourd’hui commercialisées au grand public.

 

Ils sont connus sous le nom des Frétillantes. Ces sablés, confectionnés sous la forme de petites sardines, ont trouvé leur place à quelques pas seulement du port, au coeur du plus vieux quartier de Marseille. Ce biscuit en 3D, basé sur une recette familiale, était depuis sa création destiné aux professionnels de la restauration, avant de trouver un second souffle auprès d’une clientèle de proximité.…/…

Commercialisées dans des fioles, en guise de souvenir de Marseille, ou par packs, les sardines sont avant tout un produit artisanal, conçu dans un moule exclusif dans la plus pure tradition. A la fleur d’oranger, à l’anis, au citron ou au thym, les sablés se déclinent selon les goûts des clients.…/…

Disposés le long d’une corde contre le mur, les t-shirts, débardeurs et tabliers à l’effigie de la petite sardine sont eux aussi à la vente. Un retour aux sources et une pointe de fraîcheur dans cette nouvelle boutique du Panier.
in https://madeinmarseille.net/55838-sables-boutique-panier-anis-thym-sardine/


Infos pratiques
Les Sablés Marseillais, 12 rue de l’Evêché, 13002 Marseille.
04 91 52 23 76
www.lessablesmarseillais.com

L'O.M. n'a pas digéré le titre de l'Equipe magazine !

OM : Pierre Ménès fustige L’Equipe pour sa Une polémique

Si L’Equipe voulait faire parler d’elle hier, c’est réussi ! Mais aucun supporter de l’OM n’a apprécié sa Une « La sardine devenue dauphin ». Même Pierre Ménès, ancien du quotidien, a trouvé ça mauvais.
Qu’est-ce qui a pu se passer dans la tête du rédacteur en chef de L’Equipe pour qu’il valide la Une de l’édition de mardi où figurait le titre « OM : la sardine devenue dauphin » ? La sardine étant le terme péjoratif associé à la ville, il était évident que cela allait faire jaser, notamment sur les réseaux sociaux. Et ça n’a pas manqué.
Même Pierre Ménès, pourtant ancien de L’Equipe, a trouvé que c’était de mauvais goût : « J’ai toujours pensé que le terme sardine était méprisant. La quête du jeu de mots à tout prix tombe complètement à plat. Je ne comprends même pas qu’on puisse passer un titre pareil. Triste ».
in butfootballclub.fr


Sardines de Copenhague

Herbes et baies posées sur une cuillère-langue en silicone. E.V.B. / « LE MONDE »
Où faut-il aller pour déguster la sardine croustillante la plus branchée de la planète et la plus chère aussi ? A Coppenhague bien sûr, au Danemark où l'on s'y connaît en poisson.
La sardine croustillante est une spécialité du restaurant-spectacle qu'a ouvert Rasmus Munk cette année. En réservant très longtemps à l'avance votre dîner dans cet ancien théâtre où le menu se divise en actes et en scènes allant de surprises en surprises, vous aurez le privilège de jouer avec les expériences que propose ce chef tombé dans une marmite moléculaire…
i
n lemonde.fr J’ai testé le dîner fou en 50 étapes de The Alchemist, © Elvire von Bardeleben

La collection de M.F. Doyen

Montfort-sur-Meu. Qu’est-ce que collectionne un puxisardinophile ? 

 Le salon des collections a ouvert ses portes à une trentaine de collectionneurs : picariophile (1), cartophile, puxisardinophile (2) et bien d’autres sont à découvrir aujourd’hui à Montfort-sur-Meu, à l’Ouest de Rennes. 

Le comité des fêtes de la ville a convié une trentaine de collectionneurs sur cette 12e édition du salon des collections, un rendez-vous bien installé pour ces férus d’objets en tous genres. « Les collectionneurs viennent de toute la France, avec de très belles collections inédites », note Patricia Langevin, membre organisateur du comité des fêtes de la ville. La salle du Confluent, où se déroule l’événement, restreint le nombre de collectionneurs tant l’engouement et le plaisir du partage sont grands.

« L’édition 2020 est déjà complète et des collectionneurs sont déjà inscrits pour 2021. » Une trentaine de collections sont donc présentées depuis samedi, les exposants viennent de partout et dès les portes passées les visiteurs plongent dans l’authentique.
Gilles Arnault, installé à l’entrée du salon présente sa collection de briquets de table, « j’en possède plus de 15 000 que je collectionne et que je restaure moi-même ! » souligne-t-il fièrement. Un peu plus loin, Éliane Esnault présente un stand de sucriers anciens qu’elle a commencé à collectionner, grâce à deux belles pièces que possédait sa mère. « Ces sucriers étaient le cadeau de mariage de mes parents, qui se sont unis pendant la guerre, raconte-t-elle. Je les ai tant regardés étant petite, mais sans avoir droit d’y toucher ! »
À noter qu’Éliane collectionne aussi les terrines en forme d’animaux, de Michel Caugant. Et c’est certain, elle reviendra lors d’une prochaine édition pour les présenter.

Sur ce salon, il n’y a pas que de drôles d’objets à découvrir, il y a aussi de belles histoires à écouter, car les exposants sont plus que disponibles pour partager chacun leur passion, comme Marie-France Doyen, collectionneuse depuis ses 10 ans. « J’ai commencé par les étiquettes de fromage, les pots de yaourts fermiers et depuis quarante ans ce sont les boîtes de sardines, » raconte Marie-France. Elle possède près de 500 boîtes, à l’effigie des régions visitées lors de ses séjours en camping mais aussi des boîtes datées ou déclinées selon les signes astrologiques.
Une collection qui conserve et qui emmène Marie-France et son époux sur plusieurs salons en France toute l’année !
Dimanche 10 novembre, de 10 h à 18 h à la salle du Confluent à Montfort-sur-Meu, entrée gratuite.
(1) Collectionneurs de pichets. (2) Collectionneurs de boîtes de sardines.
in Ouest-france.fr 9/11/2019

Du plastique dans les sardines

L’océan, ce patrimoine vital à protéger d’urgence

©https://usbeketrica.com/article/ocean-ce-patrimoine-a-proteger-d-urgence

L’avenir des océans s’annonce sombre, sous le triple fléau de la surpêche, de la
pollution au plastique et de l’excès de transport maritime. La menace pèse à la fois
sur les écosystèmes marins et sur la sécurité alimentaire de l’humanité. L’espoir est
pourtant permis d’inverser la tendance, assure cet article de la Fondation BNP Paribas.

Grand connaisseur du terrain, le directeur de recherche de l’IRD met en garde contre le changement de configuration du plancton en Méditerranée. « En gagnant 1,5°C sous l’effet du réchauffement, cette mer ne permet plus aux sardines qu’elle abrite de se reproduire. » Idem pour les anchois du Pérou, transformés annuellement pour l’alimentation animale à hauteur de près de 10 millions de tonnes, et dont l’épuisement a incité l’industrie chinoise à capter les sardinettes d’Afrique de l’Ouest. « Les sardines et anchois de Namibie ont presque disparu », s’alarme Philippe Cury. « Dans ce contexte, les méduses viennent en abondance et gélifient l’écosystème. Des oiseaux désertent et des poissons meurent. Entre 60 % et 95 % des espèces marines ont fondu. » 

À la surpêche et à ses incidences s’ajoute la négligence coupable du consommateur lui-même, rompu à l’usage des plastiques. Les déchets issus de cette matière n’épargnent aucun espace. Forte de 45 antennes bénévoles dans 12 pays européens et spécialisée dans la lutte contre cette pollution,  Surfrider Foundation Europe évalue cette dernière à quelque 3,5 millions de kilomètre carrés, soit un tiers de la surface de l’Europe. La pollution de l’océan provient à 80 % de la terre ferme. « Les déchets sont partout en mer. Si 30 % d’entre eux sont visibles en surface, le reste atteint les fonds marins et détériorent au premier chef la “pompe” carbone qu’ils représentent », souligne Antidia Citores. Le pollueur oublie son forfait alors qu’il est lui-même impacté. « Plus de 650 espèces marines sont victimes d’ingestions de plastiques mais l’être humain est, lui aussi, menacé », poursuit la porte-parole de  Surfrider Europe. « Les plastiques se fragmentent en micro-plastiques. On sait que 100 % des moules en contiennent. » L’industrie des cosmétiques porte ici un passif lourd, dont le prix s’élève à plus de cinq mille milliards de particules de plastiques issues de sa production essaimant dans les eaux, dégradant leur qualité et compromettant la santé des usagers.

…/… in https://usbeketrica.com/article/ocean-ce-patrimoine-a-proteger-d-urgence

Des sardines japonaises dans la PS4

Disgaea 4 est sorti une première fois sur PS3 en 2011. Puis, en 2014, la PS Vita voit débarquer une version largement améliorée. C’est cette dernière que l’on peut maintenant trouver sur PS4 et Switch. Le jeu n’a-t-il pas trop vieilli ? Notre verdict, sans tarder.
Autrefois terrible vampire très puissant, Valvatorez est devenu un simple éducateur de Prinnies depuis qu’il a perdu tous ses pouvoirs, suite à la promesse de ne plus consommer de sang humain. Les sardines sont devenues sa seule source d’alimentation, et semblent lui donner des aptitudes très spéciales. Valvatorez ne jure maintenant que par elles. Tout irait bien dans le Sous-Monde si les Prinnies ne s’étaient pas mis à pulluler, envahissant les enfers. Le Gouvernemort décide donc de les éliminer, mais Valvatorez, qui leur a fait une promesse, se doit de les protéger afin de pouvoir tenir parole. Son honneur de vampire est en jeu ! Il décide alors, avec son fidèle serviteur loup-garou Fenrich, de renverser le Gouvernemort. Cette bataille électorale va prendre des proportions épiques et des personnages aussi surprenants qu’inattendus vont se jeter dans la bataille, comme un ange cupide, une collégienne qui pense être dans un rêve ou un robot surpuissant. Un scénario farfelu, déjanté à souhait, qui sait aussi se montrer émouvant à travers de nombreux flashbacks sur les personnages, histoire de mieux comprendre ce qui les motive. Si vous trouvez que les Prinnies sont maltraités ou que vous ne comprenez pas l’importance des sardines, des éléments de réponse sont dans notre interview du créateur Sôhei Niikawa.
(extrait)
G : Vous aussi, vous mangez des sardines pour devenir plus fort ?
S. N : La sardine est un plat quasiment national au Japon et qui est très bon. J’aime beaucoup ça également. C’est très bon pour la santé.

in gamingway.fr  la suite ici


Sardines algériennes à Beni-Saf



Publié aux éditions Ibn Khaldoun Tlemcen, cet ouvrage de 125 pages dédié à la sardine raconte toute la chronologie de cette espèce qui fait l’histoire de la ville de Beni Saf.
Dans son livre, l’auteur met en avant le mode de vie des sardines, leur évolution, leur manière de se déplacer en grand nombre à travers toute la méditerranée, leur développement sur les fonds vaseux, et bien plus encore. Les techniques de pêche anciennes et nouvelles y sont également évoquées. Une pêche qui, selon M. Benallal, remonte au temps de la préhistoire où l’homme utilisait la ligne à appât. Il faut savoir que la sardine est le poisson le plus pêché de la mer Méditerranée.
D’ailleurs, le lambda bénisafien l’aurait baptisée «serdina», un nom qui, paraît-il, proviendrait de la Sardaigne. Les bienfaits de ce poisson bleu sont largement cités. L’écrivain, notamment, indique que la sardine, riche en oméga 3, est une protéine excellente pour l’équilibre et l’alimentation.
Des fabuleux repas gastronomiques de sardines grillées ou en sauce sont relatés dans l’ouvrage qui nous ferait même saliver les papilles. Un épilogue sur la vie quotidienne des Bénisafiens dont l’état d’esprit tourne autour de la sardine.
in elwatan.com 04 novembre 2019 ici

La belle alliance vendéenne

Le petit poisson bleu de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, une image indissociable de la ville. (@ Le Courrier Vendéen).

La Maison Gendreau, est l’une des plus anciennes et des plus importantes conserveries de Saint-Gilles, fondée en 1903. Elle commercialise la sardine sous la marque historique « les Dieux » ; un produit de qualité et un savoir-faire centenaire entre tradition et modernité dans la conserve de poissons – sardines, maquereau, thon, saumon, truite – et dans la fabrication de recettes élaborées. Labellisés Bio, label Rouge, MSC, des produits élus Saveur de l’Année et 100% fabriqués en France à Saint Gilles Croix de Vie nécessitent des poissons extra et une qualité constante.

Pour sécuriser l’approvisionnement de la conserverie tant en qualité qu’en quantité, Philippe Gendreau, gérant de la société, a décidé de lancer dans l’armement à la pêche. Il s’est associé à Jérémy Chagnolleau, fils de pêcheur et ancien patron du Trafalgar, un chalutier polyester de 12 m construit en 2001 au chantier Plasti-Pêche qu’il a revendu à un armateur de Cherbourg. Ensemble ils ont créé La Belle Alliance  et décidé de construire deux chalutiers de 15 mètres. Ce sera les premiers bateaux neufs du jeune patron en qui Philippe Gendreau à une totale confiance.

La conception des nouveaux navires a été confiée au bureau d’architecture navale Coprexma, leader en la matière. Un gros travail sera réalisé pour assurer le niveau de qualité exigé. L’amélioration du triage et de la conservation à bord notamment avec des cuves tampon d’eau réfrigérées et un stockage en conteneurs, permettra de répondre aux contraintes liées à la pêche au chalut de la sardine – le navire débarquant toutes les 8 à 10 heures, contre 6 heures pour un bolincheur.
L’enjeu est d’autant plus important dans un contexte où les saisons sont incertaines. Cette association sécurise aussi les prix d’achat. C’est gagnant – gagnant pour le pêcheur et le conserveur. Cette démarche est d’ores et déjà plébiscitée par les mareyeurs de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La ville qui veut défendre sa position de grand port sardinier et donner un nouvel élan à cette économie ne peut donc que se féliciter de La Belle Alliance.
in coprexma.fr  ici

Sur France3 lundi 21 octobre 2019



Comme des sardines en boîte
France3 de 23:20 à 01:10
 
Consacré à un objet anodin du quotidien, «Comme des sardines en boîte» explore plusieurs siècles de coutumes alimentaires et d'inventions technologiques. Objet de culture globale, générale, mondiale, qui transcende les cultures et les coutumes, la boîte à sardines est l'un de ces objets industriels fabriqués à la chaîne avec lesquels chacun entretient paradoxalement une relation intime et irrationnelle. Présente sur tous les continents et toutes les tables depuis des générations, la boîte à sardines est l'un de ces artefacts ignorés qui racontent le mieux notre monde, notre histoire et nos cultures.
Tourné en partie dans l'exposition Musée Imaginaire de la Sardine ce documentaire présente la sardine en boîte sous l'influence du regard du sardinologue éclairé…

Changement de tete chez Connétable



Publié le 16 oct. 2019 à 7h17
La sardine a la cote. Surtout en boîte. Compte tenu des  vertus des produits de la mer pour la santé et face à la chute de la consommation de viande, les ventes de conserves de poissons progressent en France de près de 2 % par an. Et leader sur le sol français, avec 40 % du marché de la sardine, la Maison Chancerelle, contrôlée par la famille depuis sa création en… 1853, vient de se choisir un nouveau directeur général.
A 56 ans, Jean Mauviel prend le gouvernail; son prédécesseur, Jean-François Hug, présidera le conseil d'administration. L'entreprise de Douarnenez, connue pour ses sardines premium Connétable, emploie plus de 800 salariés en France et 1.000 autres dans son usine d'Agadir au Maroc. Forte d'un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros, la maison surfe sur les nouvelles tendances de consommation : en 2016 déjà, 9 ménages sur 10 achetaient du poisson en conserve.
Jean Mauviel, qui a passé une dizaine d'années comme dirigeant au sein du conserveur coopératif de légumes d'Aucy, connaît sur le bout des doigts le secteur de l'appertisation. Cerise sur le gâteau, ce plaisancier aguerri est un fin connaisseur des poissons sauvages. 

Les mises en garde du Dr Assi au Sénégal



 Allons bon… des sardines aux OGM !

"Dans une vidéo réalisée sur le site afriquefemme.com, le Dr Assi nous met en garde sur les dangers que nous encourons si nous ne prenons pas la peine de réchauffer la sardine en conserve avant sa consommation. ‘’Si vous voulez manger de la sardine en conserve, il faut chauffer la sardine avant de la consommer. ‘’En fait, les OGM qu’on ajoute à l’huile de sardine pour conserver les petits poissons, sont les mêmes OGM qu’on utilise à la morgue. Donc en réchauffant la sardine en conserve, vous détruisez les OGM.’’ explique le Dr Assi, Kiné conseiller nutritionnel et psychothérapeute. Pareil pour tous les aliments en conserve car ces produits chimiques, dans le sang, vont se muter en cholestérol, en graisse et vont favoriser l’accumulation de plaques qui engendrent l’AVC.
Yolande Jakin in www.leral.net (magazine d'informations économiques et commerciales sénégalais)

Les leçons de La Quiberonnaise

On croit tout savoir sur les sardines à l'huile.
Mais comment faire la différence entre deux sardines confites à l'huile par deux conserveries différentes ?
Ainsi La Quiberonnaise, conserverie artisanale de longue date, s'est toujours distinguée de ses concurrentes par un aspect de sa fabrication qui pourrait passer inaperçu et qui pourtant modifie radicalement la recette de base des sardines confites à l'huile.
Traditionnellement, dans les conserveries, lorsque la sardine arrive, qu'elle soit fraîche ou congelée, elle est aussitôt plongée dans un bain de saumure et n'en ressort, débarrassée de ses écailles, que pour être étêtée, étripée et placée sur les grilles qui la plongeront dans l'huile de friture.
A La Quiberonnaise, on ne travaille que la sardine fraîche du jour et, à l'inverse, elle est immédiatement étêtée, étripée et n'est mise en saumure  qu'après avoir été préparée.
Nuance !
La sardine subit l'effet de la saumure de l'intérieur de ses chairs et plus seulement de l'extérieur. Sa "cuisson" au sel est donc plus profonde, plus généreuse. Sa réaction à la friture en est donc transformée, ainsi que sa capacité à confire une fois frite, égouttée toute une nuit et baignée dans l'huile de sa boîte. C'est ce qui donne aux yeux des connaisseurs son exceptionnelle qualité à La Quiberonnaise et la différencie de toute autre sardine, fut-elle aussi de Quiberon.


Le cahier des charges des sardines préparées à l'ancienne est précis. Les sardines doivent être frites et non cuites à la vapeur.
L'opération de friture est complexe et ajoute un grand nombre de manipulations. Le savoir faire est ancestral et les gestes inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
Une fois étêtée et étripée, la sardine est placée sur une grille verticale qui sera plongée dans un bain d'huile. Un train de grilles prêtes à garnir circule devant les opératrices.
Pourtant, à la conserverie vendéenne Les Dieux, longtemps les grilles sont restées horizontales, en forme de plateaux. Le père Gendreau ne voulait en démordre ! Un détail ? Non. Une guerre ! Une guéguerre ! Une bisbille de bistrot après le boulot ! Sardine debout contre sardine couchée ! Quel camp choisir pour mieux frire ? Pour mieux s'égoutter ? Pour mieux optimiser le travail ? 
Là aussi, au final, c'est le détail qui fait le goût et la qualité. Et la sardine debout l'a emporté.





D'autres détails de ce type sont encore à découvrir… Il suffit d'ouvrir une boîte de sardines chinoise ou américaine pour révéler l'ampleur des variantes concernant un seul et même antique produit.

Des nouvelles de Chlef en Algérie

CHLEF- De nombreuses infractions liées à la pêche anarchique et d’atteintes à la ressource piscicole ont été enregistrées, par la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Chlef, au titre de la présente campagne de pêche à la sardine, a-t-on appris auprès des services de cette direction.
"Nous avons recensé 14 procès verbaux relatifs à la pêche anarchique et à l’atteinte contre la ressource piscicole, dont particulièrement la sardine dont la taille ne dépasse pas les 4 cm", a indiqué à l’APS le directeur local du secteur de la pêche, Abderrahmane Abed.
Affirmant que la "loi est claire à ce sujet", il a assuré que les services compétents de sa direction procèdent toujours à une "saisie (sur la base d’un arrêté de la wilaya) de toutes les quantités de sardines de cette taille, considérées comme nocives pour la santé du citoyen, tout en constituant une menace pour la pérennité de la ressource piscicole", a-t-il informé.
"Nombre de pêcheurs irresponsables font des prises de sardines de pas plus de 4cm de long et la mettent sur les marchés", a-t-il déploré, par ailleurs, considérant ce fait "destructif pour la ressource halieutique, outre son caractère non réglementaire", car la sardine est "empêchée d’atteindre sa maturité, tout en entravant son cycle de reproduction".
© APS illus.

Selon M. Abed, cette action de contrôle est inscrite au titre des "efforts de protection de la ressource piscicole, la sardine notamment, dont les opérations de ponte ont été retardées cette année jusqu’à septembre (contre mars ou avril habituellement)", imputant, cette "mutation biologique" comme qualifiée, par lui, "aux changements climatiques et aux intempéries enregistrées dans la région", a-t-il indiqué.
"La pêche est généralement autorisée une vingtaine de jours après la ponte des œufs, quand le poisson atteint sa taille commerciale, fixée à plus de 10 cm", a-t-il, en outre, fait savoir, recommandant aux professionnels du secteur de pécher d’autres types de poissons disponibles, ces jours, comme le maquereau, considéré comme un prédateur de la sardine.
Toujours au titre des mesures prises pour mettre fin à ces pratiques irresponsables de certains pécheurs, qui vont jusqu’à "faire de la contrebande de sardine à travers les plages", selon le même responsable, "il a été décidé l’interdiction d’importer, vendre et utiliser des filets dont les mailles sont inférieures à 9 mm", a-t-il déclaré.
Des campagnes de sensibilisation sur le sujet sont, également, initiées à travers différents ports de pêche, en vue d’aider à réduire au maximum ce phénomène considéré comme une "menace contre l’écosystème de la région, et pouvant à terme provoquer l’extinction de certaines espèces de sardines du littoral de Chlef", a averti M. Abed.
Interrogé, par l’APS, à propos de ce phénomène, ayant impacté négativement sur la production piscicole de cette saison, qui a marqué un "recul" comparativement à l’année dernière (4.000 tonnes de poissons durant les 9 premiers mois de 2018 contre 2.600 tonnes à la même période de cette année), des pêcheurs du port de Ténés, l’ont imputé "aux lourdes charges" qui leur sont imposées.
D’autres pêcheurs se sont, par ailleurs, dits "optimistes", du retard mis dans la ponte des œufs de sardines, car pour eux cela veut dire "qu’il y’aura de la sardine jusqu’au mois de février 2020", se sont-ils félicité.
"Nous ne serons pas en chômage technique à la période indiquée", ont-ils assuré, appelant leur confrères à ne pas pécher la sardine "non arrivée à maturité, car il y va de la préservation de l’écosystème, et de la sauvegarde de la santé du citoyen", ont-ils soutenu.
La wilaya a réalisé une production globale de 5.600 tonnes de poissons  (tout types confondus), durant l'année 2018.
in Algeria Press Service  11/10/19

La Quiberonnaise

Fière de son savoir-faire, la petite conserverie familiale poursuit son chemin en préservant son authenticité et en développant de nouveaux produits. À 98 ans, elle n’a jamais été aussi jeune, et vient de décrocher le prix des coups de cœur de l’innovation catégorie Épicerie décerné par Produits de la mer. Un prix qui récompense l’originalité de sa dernière recette à base de filets d’esturgeon réalisée en collaboration avec la maison Prunier de Paris et déclinée autour de trois saveurs différentes. Ce produit devrait séduire par ses qualités gustatives, inédites et raffinées. À cela s’ajoutent les sardines au piment très fort Habanéro… Une autre nouveauté, qui ne manque pas de piquant ! 

Fière de son savoir-faire presque centenaire, la petite conserverie familiale implantée à Quiberon depuis 1921, poursuit son chemin, affichant un chiffre d’affaires de deux millions d’euros et développant de nouveaux produits, tout en préservant son authenticité. « Notre recette de sardines à l’huile est la même depuis l’origine », affirme-t-on à la tête de l’entreprise dirigée aujourd’hui par Thierry Jourdan, le petit-fils de Fortuné, son fondateur. Une recette qui a fait ses preuves et qui aujourd’hui bénéficie de plusieurs déclinaisons. Dernière en date, le piment extra-fort… Comprenez, celui qui arrache. « Nous avions une véritable demande sur ce type de produit. On nous reprochait des références de sardines aux achards ou aux trois piments pas assez relevées… Là, on peut vous dire que les sardines au piment très fort Habanéro façon XXL, c’est du brutal », s’amuse Sylvie Cottin, la chargée de communication. D’ailleurs pour ne laisser planer aucun doute sur le produit, l’entreprise a fait appel au talent de Yan, l’illustrateur local pour planter le décor. Résultat une boîte collector décorée d’un piment un tantinet agressif. À bon entendeur…

Une récompense pour l’esturgeon

Si les sardines restent immanquablement le cœur de métier de la conserverie, la Quiberonnaise travaille également d’autres saveurs comme le congre, le maquereau, les anchois ou le thon blanc, et vise à présent un marché plus haut de gamme. En collaborant avec la très prestigieuse maison Prunier à Paris, spécialisée dans le caviar, elle entre dans la cour des grands et se lance dans la cuisine haute couture. « Cette nouvelle recette de filets d’esturgeon représente le mariage réussi entre la gastronomie et les conserves de poisson ». Éric Coisel, chef du restaurant étoilé Prunier avait déjà créé pour la Quiberonnaise une recette de sardines aux algues qui reste une valeur sûre. Aujourd’hui, c’est l’esturgeon qu’il sublime pour régaler les papilles des fins gourmets. « Les esturgeons femelles une fois leurs œufs prélevés pour le caviar, n’étaient pas valorisées. L’idée de créer une recette cuisinant la chair de ce poisson d’eau douce issu d’un élevage 100 % français a cheminé entre Paris et la Bretagne… » Résultat, un produit raffiné qui devrait séduire par ses qualités gustatives et inédites. Déclinée autour de trois saveurs différentes, marinade au vin blanc et aromates, huile d’olive extra aromatisée et rondelle de citron, huile d’olive et piments, la recette, vient être récompensée par produits en Bretagne.

Une boîte de collectionneur


Enfin, pour fêter ses 98 ans dignement, la conserverie a fait appel à Frank Margerin, un habitué de la maison… Bédéiste talentueux, il n’en est pas à son premier essai… Depuis plusieurs années déjà, il collabore avec La Quiberonnaise pour proposer, avec d’autres artistes des séries limitées de boîtes millésimées. Cette fois c’est une Quiberonnaise conduite en side-car des années 20 devant la façade de l’usine qui fera le bonheur des collectionneurs !

  A retrouver en images, avec le détail des opérations de mise en boîte ICI in Le Telegramme

Le temple de la sardine bretonne change de mains.

A Douarnenez, reprise sans peine de Penn Sardin !
Le 26 septembre 2019 par Magazine En-Contact

Pendant plus de trente ans, dans une rue qui descend vers le port de Douarnenez, une boutique modeste et à l’activité improbable est devenue une institution. Chantal Rivier, sa fondatrice, l’avait spécialisée dans le commerce des sardines, de tout type, dont les millésimées. On y venait de loin, rechercher de vieilles marques ou boîtes. La retraite arrivant, Chantal a mis en vente l’échoppe. Et bam ! En moins de quelques jours, après que plusieurs acquéreurs se sont manifestés, une famille a sauté le pas et a emporté le morceau.
En-Contact : Comment a germé l’idée de la reprise du magasin de Chantal ?
Anne-Isabelle Fuchs : Par hasard, lors d’une promenade en ville, devant l’annonce dans la vitrine d’une agence immobilière. Quelle surprise ! Nous connaissions en tant que clients cette unique et ravissante boutique mais ça été comme un coup de foudre, une « vision ». On s’est décidés en 24H. Heureusement, Chantal nous a assistés pour nous mettre le pied à l’étrier, après la vente, car c’est une sacrée aventure.
Comment comptez-vous développer l’affaire et l’introduire en bourse, un jour ?
Grâce à la mise en ligne d’un site internet moderne et en trois langues (français, allemand, anglais, en cours), à la présence sur les réseaux sociaux. Et en veillant à nous différencier des autres distributeurs par la qualité du service offert et par de petites attentions, surprises, pour chaque visiteur. Eh oui, la fameuse « expérience client », notre unique selling proposal ceci, de surcroît, dans un pays de sardines où l’offre est pléthorique et la concurrence… rude ! Enfin, en demeurant LA boutique de référence des puxisardinophiles, en proposant de nombreuses boîtes de collection, devenues introuvables ailleurs. Le tout avec des moyens artisanaux, mais en capitalisant, bien sûr, sur la légitimité de Douarnenez, en tant que centre historique et contemporain du petit poisson bleu.
Quand on est parallèlement, banquière et spécialiste du crédit hypothécaire, comment se passe la découverte des problèmes de stock, de caisse enregistreuse, de site marchand, etc. ?
Avec beaucoup de plaisir, mais la découverte de l’expérience de la vraie vie du commerce est une sacrée rupture. J’espère que toutes mes années d’expérience au contact d’une clientèle institutionnelle, c’est-à-dire la notion de service sur mesure, d’écoute véritable des besoins/souhaits du client, la conscience de la nécessité vitale de proposer une offre différente, nous seront utiles dans nos contacts quotidiens avec les particuliers, les douarnenistes bien sûr et les touristes de passage.
Notre concept est pointu : une boutique mono-produit et multicanale, mais il faut que ça marche. Nous comptons en effet nous établir, à terme, à Douarnenez en permanence.
Par Manuel Jacquinet