UNIVERSITE DE MOSTAGANEM : Les conclusions de la Thèse de doctorat sur la sardine commune ‘’Sardina pilchardus’’ 

 Le but de la présente thèse est de caractériser la sardine commune « Sardina pilchardus » capturée dans la côte algérienne (Ghazaouet, Beni Saf, Mostaganem, Alger et Jijel) sur le plan nutritionnel et toxicologique et d’étudier l’impact des traitements technologiques de cuisson et de fumage sur les phénomènes d’oxydations des lipides. L’analyse détaillée de la composition biochimique, toxicologique et de l’oxydation lipidique, nous a permis d’établir des différences très nettes entre les sardines provenant des différentes zones de pêche.

 Les teneurs en matière sèche et en matière minérale des différents filets de sardine étudiée appariaient dans des proportions comparables (P < 0,05) avec des taux allant de 23.08g/100g à 27,02 g.100g-1 et de 2,9 g.100g-1 à 3,2 g.100g-1, respectivement. Les concentrations en protéines des différents échantillons de filet laissent observer que la sardine de Jijel présente le taux le plus élevé en protéines (22,98 g.100g-1) dépassant largement celles de Ghazaouet, Mostaganem et de Beni Saf avec des différences de l’ordre de 3,27 g, 2,92 g et 2,42 g, respectivement (P < 0,05). En ce qui concerne les lipides totaux, la sardine de Beni Saf demeure plus riche par rapport aux autres échantillons notamment, ceux prélevés à Alger (10.07 g.100g-1 Vs 7 g.100g-1) avec une différence estimée à environ 1,5 fois. 

 Pour ce qui est des acides gras, leurs compositions ont présenté des fluctuations considérables entre les différents échantillons de sardine étudiée dans notre expérimentation. En effet, les concentrations des acides gras saturés se situaient entre 35,50 % et 41,32 %. Les taux des acides gras mono-insaturés et des acides gras polyinsaturés ont changé de 14,22 à 22,27 % et de 36,63 à 47,96 % respectivement. Les acides gras identifiés laissent observer un profil dominé par : l’acide palmitique (C16 : 0 ; 20.10-27.84 %), l’acide oléique (C18: 1 ω-9 cis, 5.57-16.07 %), l’acide linoléique (C18 : 2 ω-6 ; 1.45-5.89 %), l’acide eicosapentaénoïque (EPA ; C20 : 5 ω-3 ; 7.60-15.75 %) et l’acide docosahexaénoïque (DHA, C22: 6 ω -3 ; 16.83 -33.42%). Les proportions d’AGPI (ω-3) qui variaient de 29,4 % pour la sardine de Ghazaouet à 42,4 % pour la sardine de Mostaganem étaient nettement supérieures à celles des AGPI (ω-6) dont les concentrations étaient comprises entre 2,58 % pour la sardine d’Alger et 7,23 % pour la sardine de Ghazaouet. 

D’autre part, les taux en acide eicosapentaénoïque (EPA) les plus importants ont été détectés dans les sardines de Beni saf et de Ghazaouet avec une contribution de l’ordre de 38,36 % et de 31 % du total des AGPI (p <0 0="" 1="" 45="" 46="" 52="" 72="" acide="" agmi.="" agmi="" agpi="" alors="" apport="" apports="" ardine="" avec="" beni="" cependant="" cis="" concentrations="" d="" dans="" de="" des="" diff="" distinctes="" docosahexa="" du="" e="" en="" es="" estim="" et="" font="" ghazaouet="" ique="" jijel="" kg="" l="" la="" laiss="" le="" les="" lger="" mg="" mostaganem="" nbsp="" no="" observer="" ol="" ont="" ordre="" particulier="" plan="" plomb="" plus="" pond="" pour="" pr="" que="" rant="" rence="" respectivement.="" saf="" sardine="" sardines="" similaires="" sur="" taient="" tait="" teneurs="" total="" toxicologique="" un="" une="" variaient="">

Il en est de même pour le mercure avec des concentrations allant 0,077 mg/kg (sardine de Ghazaouet) à 0,129 mg/kg (sardine de Jijel) avec une différence de 40 % entre ces deux zones de capture (P <0 0="" 21="" 37="" apparaissent="" aux="" avec="" carts="" ces="" concentrations="" conis="" dans="" de="" des="" deux="" e.="" en="" eq="" es="" esp="" estim="" et="" europea="" exp="" filets="" font="" fum="" g="" globulus="" grill="" kg="" les="" mda="" mg="" nbsp="" notre="" o.="" pr="" que="" respectivement.="" rieures="" rimentation="" s="" sardines="" savoir="" sentement="" sup="" tales="" teneurs="" v="" vs="">

À propos du test de dégustation, 53 % des participants ont apprécié les filets de sardine fumée à l’Eucaliptus globulus alors que 27 % et 20 % des panélistes ont préféré les sardines fumées à l’Olea europaea et les sardines grillées, respectivement. 

Enfin, et à travers ces résultats, il nous est permis de déduire que la sardine algérienne serait une excellente source de nutriments essentiels aux besoins nutritionnels de l’homme. Cependant, la contamination de cette espèce de poisson par des agents toxiques tels les métaux lourds réduit considérablement sa valeur santé. 

D’autre part, le choix et la maitrise des traitements technologiques de fumage et de cuisson sont nécessaires en vue de préserver les meilleures qualités de la viande d’une manière générale. Dans l’éventualité d’une poursuite des recherches sur « la caractérisation nutritionnelle et toxicologique des poissons », il conviendrait de réaliser une étude comparative en touchant à d’autres poissons pélagiques tels le rouget (Mullus barbatus), le thon (Thunnus thynnus) et le maquereau (Scomber scombrus), espèces relevant de la côte Algérienne et d’autres côtes du bassin méditerranéen"


Belguendouz Abdenour
Dimanche 28 Octobre 2018 - 18:16

Quand la sardine philosophe



Ce sont onze petites histoires (parfois légèrement déjantées ou, à tout le moins fantasques sinon fantastiques) qui constituent cet ouvrage tout à fait recommandable.

Car il ne s’agit pas simplement de s’amuser avec la réalité pas plus qu’avec les grands noms de la philosophie (même si Diogène finit dans la peau d’un silure et Rousseau dans celle d’un paresseux jardinier adepte du laisser-faire). Non ! Hélène Péquignat est enseignante de philosophie et n’utilise ces subterfuges que dans la mesure où ils lui permettent de présenter des courants de pensée, des thèmes philosophiques pour les disséquer et en expliquer les tenants et aboutissants.

Rappel de boîtes Mouettes d'Arvor

Des boîtes de sardines de saison à l’huile d’olive Millésime 2018 de la marque Les Mouettes d’Arvor sont actuellement rappelées en raison d’un risque de décollement du vernis intérieur.
Avis aux amateurs de sardines. Des boîtes de sardines de saison à l’huile d’olive Millésime 2018 de la marque Les Mouettes d’Arvor font actuellement l’objet d’un rappel. Motif : « risque de décollement du vernis intérieur de couleur marron, du fond de la boite de conserve ». Les produits concernés ont été commercialisés depuis le 24 juillet 2018.
  • Conditionnement : boîte métallique 115 grammes
  • Code-barres : 3 365 622 031 960
  • Estampille sanitaire FR 29-039-512 CE
  • À consommer de préférence avant fin 2028
Si vous possédez une boîte, ne la consommez pas et rapportez-la en magasin afin de vous rembourser. Pour plus d’informations, contactez le service qualité Conserverie Gonidec au 02 98 98 09 23.

La sardine ou le logement, que choisir?

Le problème du prix élevé de la sardine en Algérie comparé à celui du logement…
 
"C'est officiel! Le prix élevé de la sardine est maintenu par rejet à la mer des excédents. L'administration laisse entendre qu'elle ne peut rien pour les consommateurs. Les associations s'occupent des procès sur la qualité des logements...

Aveu de faiblesse. On reçoit l'info comme une claque. Une bonne claque qui réveille. Elle nous vient du directeur général de la pêche et de l'aquaculture auprès du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Taha Hammouche. Savez-vous ce qu'il a dit, mardi dernier, au sujet des quantités de sardines jetées par les pêcheurs pour maintenir un prix de vente élevé? Il a dit que c'est «immoral et déplorable». Si, si, il était offusqué, solidaire et même triste. Avec ses mots, il pense atteindre la conscience de ces pêcheurs. Il pense qu'ils vont se mettre à demander pardon en pleurant de toutes leurs larmes. Tout le monde avait entendu parler de cet acte de délinquance. Aujourd'hui, non seulement ce responsable nous donne la preuve, par ses appréciations, que la pratique de jeter les excédents de pêche est une pratique courante, mais il nous affirme dans le même temps qu'il n'y a rien à faire pour les empêcher. Mieux, il est même gentil avec eux et leur fait des recommandations. Il conseille à ces pêcheurs de faire don de ces quantités de sardines, au lieu de les jeter, aux foyers de personnes âgées et des orphelins ou s'ils préfèrent, aux hôpitaux. C'est-à-dire qu'il leur indique une façon «humanitaire» de continuer à spéculer sur les prix de la sardine. Il devient leur allié et conseiller.
Pour mesurer les dégâts d'une telle position, il ne faut pas oublier que le directeur général de la pêche au ministère de l'Agriculture engage le gouvernement tout entier par ses déclarations. Cette incapacité face aux trafiquants a été exprimée par ce responsable «en marge de l'ouverture de l'année pédagogique de la formation en pêche et aquaculture à Cherchell.». Pour être «pédagogique» on ne peut pas trouver mieux. Les élèves qui l'écoutent pourront demain assister au spectacle de rejet à la mer des sardines comme d'une oeuvre «salutaire» pour maintenir les profits des patrons pêcheurs. Car c'est des intérêts des patrons qu'il s'agit, pas de leurs pêcheurs salariés. Voilà, nous sommes avertis que nous continuerons à payer la sardine au prix fort sans que le ministère de l'Agriculture ne lève le petit doigt pour défendre les consommateurs. Les sardiniers qui jetteront leur produit à la mer sont assurés qu'ils n'encourent aucune sanction. Pour finir, nous vous donnons «la cerise sur...la sardine». Le DG de la pêche en question s'est fendu, dans la foulée, d'une précision. «Les services du ministère n'ont pas la prérogative d'intervenir sur le prix de la sardine, qui obéit à la règle de l'offre et de la demande» a-t-il dit. Comme pour mieux enfoncer le clou sachant que l'offre est biaisée. De ce côté-là, on a touché le fond de l'entendement.
Reste qu'il existe, parait-il, une association qui défend les intérêts des consommateurs. Il y en aurait même plusieurs. Celle dont on parle souvent parce qu'elle fait parler d'elle vient de déposer plainte contre deux entreprises publiques de logements. Son président fait une addiction des plateaux de télévision avec un art consommé de l'enfumage. Il sait tout sur tous les produits de consommation courante et non courante. Il a toujours une longueur d'avance sur les problèmes puisqu'il assure avoir tiré la sonnette d'alarme bien avant que la question ne lui soit posée. Sur «la sardine à la mer» on ne l'a ni vu ni entendu.
Les procès en cours sur les logements doivent retenir tout son temps. C'est important le logement. Tout le monde est à l'écoute de ce «bras de fer» entre cette association et l'administration publique. De quoi s'agit-il? De formulaires à revoir. Des précisions à apporter sur les délais et la qualité. C'est très sérieux comme corrections à apporter. C'est même plus sérieux que le prix de la sardine et de la méthode pratiquée pour le maintenir élevé. Aucune association de défense des consommateurs n'a été attirée par la «parole officielle» du directeur général de la pêche qui confirme, en baissant les bras, que la pratique de jeter les excédents de sardines à la mer est une réalité. Même pas la plus petite association. De celles qui ne sont pas occupées à poursuivre l'Etat pour exiger la qualité et la rapidité dans l'exécution de son programme du «logement pour tous». Voilà deux décennies que des millions de logements sont distribués et c'est maintenant que certains trouvent «des poux» dans ce programme unique au monde.
Bref, quittons l'opportunisme politique pour revenir à la sardine. Plus connue pour être le poisson du pauvre. Quant aux poissons du «riche» que sont, par exemple, les crevettes «royales», chacun sait depuis belle lurette qu'elles se vendent au large. Qu'elles passent des bateaux algériens aux bateaux espagnols, français ou italiens pour prendre la destination des marchés aux poissons à l'étranger. Notre DG de la pêche nous en dira plus la prochaine fois. Pour nous dire que «c'est immoral et déplorable». C'est vrai, mais pas seulement pour le poisson!"
in L'ExpressionDZ.com par  Par

L'intelligence de la sardine

L’intelligence de la sardine

Lu à Nantes, dans le cadre du festival Midi Minuit Poésie, en compagnie de Jean-Charles Massera et Edwy Plenel. Nous parlions de démocratie. 
 
"Pour se faire une idée de l’idée d’une sardine, il ne faut pas considérer l’activité de chaque cerveau de sardine indépendamment du monde de la sardine, mais entièrement relié à un ensemble de représentations du monde sardinal dans un collectif intellectuel en bancs où chaque individu agit pour sa survie en contribuant à la survie de tous, c’est pourquoi nous pouvons parler d’une intelligence collective de la sardine en banc."

"C'est qui le patron?"


Les sardines des pêcheurs bretons arriveront en rayon à la fin de l'année.

Bientôt des sardines bretonnes vendues sous la marque "C'est qui le patron?"

Pour la première fois, la marque des consommateurs se lance dans les produits de la mer. Elle proposera bientôt des sardines "C'est qui le patron?" pêchées par les bolincheurs bretons.

Les sardines des pêcheurs bretons arriveront en rayon à la fin de l'année.

 

Un prix sera garanti aux pêcheurs.


C'est tout le concept de la marque, ce sont les clients eux même qui définissent les produits qui seront lancés sous l'étiquette C'est qui le patron? 

Les clients sociétaires ont choisi les sardines bretonnes

Les clients sociétaires, qui répondent à des questionnaires pour décider des prochains produits commercialisés, attendaient depuis longtemps la vente de poisson. Ce sera chose faite à partir de la fin de l'année. Les questionnaires ont permis de choisir les pêcheurs bretons, qui pêchent à la bolinche, une technique qui abîme moins les poissons. Un choix qui coûte plus cher, mais les clients étaient également attachés à la pratique d'une pêche durable. L'entreprise a donc cherché un partenaire capable de produire ces boîtes de sardines, ce sera Chancerelle, à Douarnenez.

2,70€ la boîte

C'est qui le patron? promet aussi un prix d'achat fixe aux pêcheurs de l'association des bolincheurs de Bretagne. "On est sur un prix garanti de 750 euros la tonne de sardine pêchée, avec un engagement sur trois ans", explique Laurent Pasquier, l'un des fondateurs de la marque. Dans les rayons, la boîte de sardine sera affichée à 2,70€.
Les 6400 sociétaires ne manquent jamais de communiquer à chaque sortie d'un nouveau produit. Les sardines bretonnes devraient donc bénéficier d'une pub gratuite sur les réseaux sociaux. A terme, l'entreprise espère commercialiser 1% des sardines vendues en France.

Sardine palace in Marseille

À la faveur de l'inauguration du Nhow et de La Marseillaise de Jean Nouvel, Marseille est sous le feu de l'actualité architecturale.

Un banc de sardines qui frétillent en guise de lustre, un salon jaune acidulé du sol au plafond, des graffitis aux murs signés par des jeunes pousses locales et un long tunnel arc-bouté bleu klein qui plonge dans la Méditerranée : le tout nouveau Nhow de Marseille a fière allure. Ce quatre étoiles détonnant reflète les contrastes de la cité du pastis, de la mer à la pétanque en passant par « les quartiers nord et les fadas à l'accent pagnolesque », ajoutent en cœur Claire Fatosme et Christian Lefèvre, les architectes et propriétaires des murs qui ont eu à cœur de capter la ville dans toute sa diversité.

Le sky bar et ses sardinent frétillantes.
© DR
La petite histoire. Le groupe espagnol aux 400 hôtels dans le monde, réputé pour ses établissements à thèmes – à l'instar des Nhow de Berlin ou de Milan respectivement dédiés à la musique et à la mode –, offre un second souffle à l'ancien Palm Beach de la cité phocéenne. Une bonne nouvelle pour les Marseillais, très attachés à ce lieu qui abrite une source d'eau naturellement chaude et riche en minéraux. Mais également, pour la capitale culturelle de l'Europe en 2013, qui s'était faite plus discrète depuis l'ouverture du Mucem (musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), de la villa Méditerranée ou du musée Regards de Provence, il y a maintenant cinq ans.
Pour réserver c'est là : http://nhow-marseille.com/meetings-and-events/
Publié le | Le Point.fr
in Le Point 



Symbole national au Portugal, la sardine en voie d’extinction

Au Portugal, depuis plusieurs années, le CIEM (Conseil international pour l’exploration de la mer) alerte sur la disparition du stock de sardines dans les eaux portugaises, et conseille zéro capture durant au moins une année.
Dans ce pays, où la sardine est érigée en véritable symbole de prospérité, d’abondance mais aussi de survie, ne plus pêcher la sardine est inenvisageable.
Les consommateurs portugais ne sont pas prêts à arrêter d’en manger. Les pêcheurs voient toujours plus de sardines en mer, et se sentent victimes d’un système qui les dépasse.
A écouter sur RFI


Sardines for me formidables

Tu mitonnes !

Une sardine for me formidable

Par Jacky Durand

Chaque semaine, passage en cuisine et réveil des papilles. Aujourd'hui, ode au petit poisson bleu aussi à l'aise sur le gril que sur la pissaladière.


Le premier homme qui nous a fait manger des sardines grillées entières, ni vidées, ni écaillées, ni ébarbées était un «dur» à cuire dans notre monde de minot. Sten, le grand Sten qu’il s’appelait. Pas loin du double mètre, la tête glabre et luisante comme une boule de billard, des pognes à boxer un essieu de 38 tonnes. La légende disait qu’il avait fait «l’Indo» mais nous, on préférait ses faits d’armes les soirs de bal monté quand il jouait les juges de paix pour séparer à coups de beigne les Yougos et les Arabes qui se mettaient sur la courge à coups de canettes. Il avait aussi remis d’équerre notre copain Dédé le gitan à grands coups de pompes dans le cul quand il avait mal parlé à la boulangère.

Citroën DS

Sten aimait les femmes, le pastis et les sardines. C’était son tiercé gagnant mais pas forcément dans cet ordre-là. On lui connaissait une régulière, élégante comme une Citroën DS des années 60. Elle avait sa flûte à champagne posée sur le zinc de Sten. Ils fumaient des Gitanes (elle avec filtre, les hommes c’était sans) en parlant à voix basse. Nous on se shootait avec le parfum de la dame que l’on identifia un siècle plus tard dans les allées des Galeries Lafayette : l’Heure bleue de Guerlain. La belle s’éclipsait à l’heure du 421, de l’apéro et des pastis tassés comme du flan parisien. Nous, on avait le droit à un diabolo en semaine. Le dimanche midi, c’était Orangina et sardines. Sten détestait les apôtres du septième jour : les «culs bénis» sortant de la messe et les «cocos» vendant l’Huma Dimanche. Il préférait sa «smala» comme il disait. Une bande d’apaches qui mangeait liquide toute en gobant ses poissons grillés. Ils avaient les yeux rouges comme des lapins russes, autant d’avoir trop soudé la semaine à l’usine que d’être accros au «jaune».
 A retrouver sur Liberation.fr ici

Le Portugal privé de sardines…

30/09/2018 14:12
Des employés mettent en boîte des sardines, le 21 novembre 2014 dans une usine près de Porto. Photo: AFP/VNA/CVN
 
La pêche de la sardine au Portugal est interdite du 29 septembre au 16 mai prochain, selon un arrêté publié par le Bulletin officiel de la République. 
Après que le Portugal ait atteint la limite de pêche autorisée, "il est nécessaire d'éviter toute capture de sardines en vue de renforcer les mesures de conservation et de protection de cette espèce", annonce le Bulletin officiel de la République.

Le gouvernement indique que la sardine est une ressource "d'intérêt stratégique" pour le secteur de la pêche au Portugal, la mise en conserve et les exportations de produits halieutiques, tout en soulignant son rôle socio-économique important pour les pêcheurs.

Cette ressource devrait être exploitée de manière à assurer, à long terme, "la durabilité environnementale, économique et sociale de la pêcherie, dans le cadre d’une approche de rationalisation, basée sur des preuves scientifiques, tout en préservant les revenus de l’industrie de la pêche et de ses professionnels", poursuit la même source.

Dans le même ordre d'idées, et suite à une recommandation du Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM), le Portugal et l'Espagne, en accord avec la Commission européenne, ont élaboré un plan de pêche dans lequel il a été établi que les captures, à répartir entre les deux pays, devraient être de 12.028 tonnes pendant la saison de la pêche.

Par ailleurs, "les possibilités de pêche pour 2019 seront définies dans le cadre d'un plan de reconstitution de cette espèce et de l’adoption d’une règle d’exploitation à valider par le CIEM, ayant recommandé une pêche zéro de la sardine en 2019", a fait savoir un communiqué du ministère de la mer.
 
APS/VNA/CVN