Et les sardines suisses alors !


Mesoltit, mystérieuse sardine du lac Majeur
Sa quête s’apparente désormais à celle de Nessie. Ou presque. Pourtant, il existe, nous l’avons même pêché, un soir où il pleuvait sur le lac Majeur… La forme du corps et de la queue évoque une sardine, avec de jolis reflets bleutés et un ventre moucheté de noir. Dans la région, soit au Tessin et dans le nord de l’Italie, on nomme «agone» ce joli poisson bleu et gras, de la famille des harengs. Alosa fallax lacustris (en français, alose feinte) a des origines marines, ayant pour habitude de re­monter le cours des fleuves pour frayer.
Ce poisson étant menacé par les barrages et victime, surtout, de pollutions successives, sa pêche à des fins commerciales est interdite dans le lac Majeur depuis plusieurs années; la fragile alose a la fâcheuse particularité de concentrer les polluants. Dommage, car elle est à l’origine d’une délicieuse préparation traditionnelle, dite «mesoltit» au Tessin, «missoltino» sur le lac de Côme, qui évoque les meilleures conserves artisanales de sardines.
Pêcheur à Brissago, mais aussi importateur de produits de la mer et restaurateur, Alessandro Boato est passionné par tout ce qui touche à la pêche et est une encyclopédie vivante. La dernière fois qu’il a préparé lui-même le mesoltit remonte à plusieurs années. Dans ses deux restaurants de Brissago et de Locarno et dans son commerce du centre-ville locarnais, on le propose néanmoins à la clientèle. Mais ce mesoltit est importé de Côme, où il est désormais protégé par le label Slow Food.
«Les meilleurs sont les jeunes poissons d’environ 18 mois, qui mesurent entre 10 et 12 centimètres», relève Alessandro. Ils sont mis en saumure durant vingt-quatre à trente-six heures, après avoir été soigneusement vidés, lavés, essuyés et privés de leurs branchies. Ils sont retournés plusieurs fois. Puis on les met à sécher, suspendus à un fil ou à de petits crochets, jusqu’à ce qu’ils aient la bonne consistance. La recette familiale, qu’il tient de sa nonna Aldiva, précise qu’ils sont mis à sécher au vent du matin, l’inverna, et qu’il convient d’être très attentif pour éviter les mouches. Ils sont ensuite mis en boîte, en plusieurs couches séparées par des feuilles de laurier, compressés à l’aide d’un poids, dans une cave fraîche. Ces délicieuses sardines du lac peuvent être consommées de différentes manières. Le gourmand Alessandro indique qu’elles se dégustent traditionnellement chaudes, passées à la poêle, avec de la polenta. On peut aussi les manger froides, avec un filet de citron ou de vinaigre.
Véronique Zbinden
in Le Temps 30/07/2014

En acheter: Zaro, via Cittadella 15, Locarno. Tél. 091 751 43 43.
Déguster le mesoltit: Ristorante Cittadella, Locarno et Osteria Boato, Viale Lungolago, Brissago.

Sardines Furic, Saint-Guénolé

Saint-Guénolé. Furic met les sardines en boîtes
Le Télégramme - 21 juillet 2014 à 07h43



Située à quelques dizaines de mètres du premier port sardinier de France, la conserverie Furic, entreprise familiale installée à Saint-Guénolé depuis 1998, ouvre ses portes aux visiteurs durant la période estivale. Du lundi au vendredi, suivez le guide dans les ateliers où transiteront, cet été, pas moins de 90 tonnes de sardines.
Dix heures, vendredi. Une dizaine de personnes, touristes ou Bigoudens venus en voisins, se masse devant les étals de la boutique de la conserverie Furic, située à quelques dizaines de mètres de la criée du port de Saint-Guénolé. C'est l'heure de la pause pour certaines opératrices. Et le début de la visite pour le guide, Mickaël Guéguen. C'est parti pour une heure à la découverte de cette entreprise familiale de conserves de poissons, installée depuis 1998 dans une ancienne usine penmarchaise. « Saint-Guénolé est le premier port sardinier de France, débute Mickaël Guéguen. Cependant, les sardines d'ici sont trop grosses pour rentrer dans les boîtes ! Elles arrivent, calibrées, de Concarneau ou de Douarnenez. Je vous parle essentiellement de la sardine, car nous sommes en plein dans la saison, de juin à octobre », explique le guide. Quatre-vingt-dix tonnes seront cuisinées et mises en boîte, cet été, par l'entreprise.

Du saumurage à la stérilisation

Les 45 employés de l'établissement travaillent également le thon, de septembre à octobre, le maquereau, de décembre à mars, le foie de lotte, selon les arrivages, ainsi que les salicornes et les haricots de mer. Tous ces produits, une fois passés par la conserverie, se retrouvent sous le label « La Compagnie bretonne du poisson ». Principalement en vente directe dans les six magasins de la marque, situés à Saint-Guénolé, au Guilvinec, à Pont-l'Abbé, à Bénodet ou encore à Quiberon (56) et à Guérande (44). Les explications du guide sont illustrées par des vidéos, tournées dans les ateliers. Des images qui montrent les gestes précis et traditionnels des opératrices « qui changent de poste toutes les deux heures », et les différentes étapes de préparation, du saumurage à la stérilisation en passant par la pesée des boîtes de conserve et leur sertissage. Une vingtaine de minutes plus tard, le petit groupe enfile blouses et charlottes avant de passer la porte qui sépare les bureaux des ateliers.

Boîte collector

Le passage est encadré, les secrets de fabrication bien gardés. Les curieux s'attardent autour de l'autoclave, alors que le guide liste les différents contrôles réalisés sur les boîtes, avant et après leur stérilisation. Après en avoir appris davantage sur les éléments de traçabilité des produits, les visiteurs vont retrouver la boutique, pour une dégustation. Avant de repartir, ou non, avec quelques spécialités, comme la soupe de poisson, le thon à la bretonne, les raviolis au coulis de langoustine... Le tout dans des boîtes bigarrées. Chaque année, la conserverie laisse carte blanche à un artiste local. En ressort une boîte collector, sur laquelle il présente son travail. En 2013, c'est Jean-Yves Le Marc qui avait apporté son concours. Un nouveau modèle, avec un nouvel artiste, devrait être mis sur le marché courant août, ou début septembre.

Pratique
Visites gratuites du lundi au jeudi à 10 h, 11 h, 15 h et 16 h, et le vendredi à 10 h et 11 h, jusqu'au 29 août, et le vendredi à 10 h, pendant le mois de septembre. Réservation au 02.98.58.52.62 ou sur le site : www.lacompagniebretonnedupoisson.fr.

Douarnenez, c'est pas Gaza


Douarnenez. 200 tonnes de sardines en deux jours
Le Télégramme - 19 juillet 2014 à 11h37


Jeudi, 100 tonnes ont été débarquées sous la criée et hier, de nouveau 90 tonnes. Ces deux jours requinquent un peu la baisse importante enregistrée au mois de juin.
Avec 100 tonnes de sardines à la vente jeudi et encore 90 tonnes hier, on peut parler d'une bonne pioche pour les pêcheurs qui travaillent en baie. D'autant plus que, depuis la semaine dernière, on enregistrait, chaque jour, plutôt une petite dizaine de tonnes au débarquement. « Oui, ça marche bien en ce moment », confirmait hier, le directeur de la criée José Salaun. La présence des sardines dans la baie indique une vraisemblable remontée des bancs de poissons vers le nord.

Chiffres à la hausse.

L'arrivée des sardines sous la criée douarneniste, devrait regonfler un peu les chiffres de débarquement. Juin 2014 n'a pas été un excellent cru par rapport à juin 2013. En juin 2014, la criée a enregistré une baisse de 48,99 % des apports (400 tonnes en juin 2013 contre 204 tonnes en juin 2014) et une baisse de valeur pratiquement identique (-44,99 %). À noter, le cours moyen de juin enregistrait, de son côté une hausse de 7,69 % avec un cours moyen de 0,98 € le kg.

Bon augure

En deux jours, en 2014, la criée a totalisé pratiquement la moitié de ce qu'elle avait débarqué en juin 2013. Ces deux jours de bonne pêche (qui pourraient encore se poursuivre la semaine prochaine si le beau temps se maintient), font un peu regrimper les chiffres. En résultats cumulés, les statistiques, fin juillet 2014, pourraient bien être supérieures à celles de la fin juillet 2013. Jeudi, et hier, sur le port du Rosmeur, les pêcheurs amateurs semblaient aussi s'en donner à coeur joie.

Marseille : les poissons de Méditerranée ne font plus le poids : la faute aux thons ou au plancton ?

Marseille : les poissons de Méditerranée ne font plus le poids
La Provence - Marseille / Publié le Jeudi 17/07/2014 à 05H42 - mis à jour le Jeudi 17/07/2014 à 07H53

Certaines espèces se raréfient et la diminution de leur taille inquiète


La pêcherie méditerranéenne est à nouveau dans le collimateur de Bruxelles. Il est vrai que les derniers rapports scientifiques dont disposent les experts de l'Union européenne laissent peu de place au doute. 85,3 % des 34 espèces de poissons les plus emblématiques suivies par la Commission générale des pêches en Méditerranée (CGPM) sont en effet surexploitées.
Cela représente 22 des 25 espèces (88 %) dites "démersales" (qui vivent entre le fond et a pleine eau) comme le merlu ou le rouget barbet, et 7 des 9 espèces (78 %) dites "petits pélagiques" comme la sardine ou l'anchois. Avec pour ces dernières, une particularité notable et tout aussi inquiétante : la diminution impressionnante de la taille et du poids des individus.
Un phénomène dont les biologistes marins tentent de déterminer la cause, peut-être liée à un déséquilibre écologique ou à des facteurs environnementaux.
La disparition des reproducteurs reste une énigme pour les scientifiques
Concernant la sardine, notamment, la biomasse des individus reproducteurs s'est effondrée, passant de 200 000 TONNES en 2005 à moins de 3 000 tonnes en 2010.
"Depuis les années 2008-2009, les petits pélagiques sont de plus en plus petits et de plus en plus MAIGRES, CONFIRME Capucine Mellon, responsable du laboratoire ressources halieutiques chez Ifremer Méditerranée, à Sète. Or c'est bien la masse et non pas le nombre de poissons qui a diminué.
Toute la question est de savoir où sont passés les reproducteurs et pourquoi ils n'arrivent plus à grandir suffisamment pour atteindre leur taille marchande qui est de 9 cm pour l'anchois et de 11 cm pour la sardine ? C'est ce mystère que nous tentons d'élucider".
Quant à la taille de reproduction des sardines qui était de 13 cm il y a encore dix ans, elle aussi a fortement diminué et ne dépasse plus guère 11 cm aujourd'hui.
Plusieurs facteurs à l'étude
PARMI les hypothèses sur lesquelles travaillent les scientifiques figurent d'une part un possible décalage entre la taille des proies -le plancton- et les besoins des poissons qui les consomment -taille sans doute influencée par les effets combinés de la surpêche, de la pollution et de l'évolution du climat-, et d'autre part un problème de production de ce plancton.
Alors que les petits pélagiques se caractérisaient par une vie très courte (4 ans pour un anchois ; 7 ou 8 ans pour une sardine) et une très grande dépendance vis-à-vis de leur environnement et de phénomènes cycliques, la pêcherie est devenue de plus en plus tributaire de jeunes individus à la fois plus fragiles et plus sensibles aux facteurs extérieurs.
Conséquence : la masse de sardines débarquées dans les ports du golfe du Lion où se concentre l'essentiel de la production, est passée de 6700 TONNES en 2008, à 3600 t en 2009 et seulement 630 t en 2012.
"Afin de compenser la perte de revenu, explique Capucine Mellon, les bateaux ont alors reporté leur effort sur d'autres espèces comme le merlu. Or celui-ci était déjà en situation de surexploitation."
L'effort de pêche s'est reporté sur d'autres espèces comme le merlu déjà surexploité
Sous la houlette de la Commissaire européenne à la pêche, Maria Damanaki, qui a réuni lundi tous les ministres des pays membres concernés, Bruxelles veut donc intervenir en urgence afin d'inverser la tendance.
De toute évidence, les arrêts temporaires de pêche (20 jours en 2013 pour les bateaux français) ou les SORTIES de flotte (une trentaine d'unités retirée du service entre 2011 et 2013) ne suffisent plus.
Des plans régionaux de régulation de pêche pourraient voir le jour, avec la mise en place probable de quotas, de périodes de repos et de tailles minimales, au grand dam des professionnels qui n'ont pas la même vision de la situation.
D'autant qu'en Méditerranée, rappelle le Pr Jean-Georges Harmelin, du Centre d'océanologie de Marseille, "la pêche reste une activité côtière et essentiellement artisanale ; la plupart des bateaux étant des embarcations de moins de 12 mètres manoeuvrées par une ou deux personnes".
Et d'ajouter : "Instaurer des tailles minimales de capture est un faux problème car les plus grands producteurs d'oeufs et de larves restent les individus les plus gros. Or pour sauvegarder ces derniers et rétablir des structures équilibrées de populations de poissons, le moyen le plus efficace reste la création d'aires marines protégées".
Quant à Ali Saïdi, patron de la Nouvelle criée du chalutage, l'une des principales entreprises de mareyage implantées sur le port de Saumaty (Marseille), il est convaincu que l'explication concernant la raréfaction de certaines espèces n'est pas à rechercher très loin.
"Les thons rouges dont la population a explosé en raison du niveau extrême de protection dont ils bénéficient se sont jetés non seulement sur leurs proies traditionnelles que sont les sardines et les maquereaux pour couvrir leurs besoins hivernaux en poisson gras, mais également sur d'autres espèces comme les rougets et les calmars".
Saupes, bogues, billards, chinchards et autre oblades remis au goût du jour
Afin de favoriser la reconstitution des stocks de poissons les plus dégradés, l'une des pistes explorées par les scientifiques, en liaison avec les pêcheurs, est d'orienter les consommateurs vers d'autres espèces moins prisées.
La saupe a fait les beaux jours des pêcheurs provençaux au début du XIXe siècle avant de tomber en disgrâce.
Une démarche qui sera mise en pratique dès cette année au cours de la 16e édition de Septembre en Mer, prévue du 1er septembre au 5 À cette occasion en effet, la société Marco Polo qui travaille depuis longtemps avec le Comité régional des pêches et des élevages marins Paca, notamment pour le développement du pescatourisme - organisation de SORTIES en mer en compagnie d'un pêcheur professionnel -, va proposer aux visiteurs de vivre une expérience originale : déguster des poissons méconnus ou habituellement délaissés en les faisant préparer par deux chefs marseillais : Pierre Gianetti, du restaurant Le Grain de Sel, et Christian Qui, de Sushiqui.
Le public est donc attendu en nombre le jeudi 25 septembre au pied de la Villa Méditerranée, sur l'esplanade du Mucem, pour un repas de tapas (4 €) mettant en valeur saupes, bogues, oblades, pélamides ou bonite, maquereaux espagnols (ou billards), merlans (ou merlus) et autre chinchards (ou severeau).
Philippe Gallini

Du gas oil pour les sardines de Gaza

Egypt and Israel threaten sardine fishing season
Abdulrahman O. Murad

Friday, 13 September 2013 11:43
Middle East Monitor
Palestinian fishermen in the Gaza Strip have been facing attacks and harassment by the Israeli navy for years. The political situation in Egypt has brought with it a new threat to their livelihood in the shape of the fuel shortages created by the Egyptian government's crackdown on the tunnels used to get fuel into the besieged enclave. This is going to have a significant impact on the sardine fishing season.
Moreover, ever since the coup in Cairo, the Egyptian navy has prevented Gaza's fishermen from venturing the few kilometres into Egypt's territorial waters which they were allowed during Mohamed Morsi's presidency.
According to Zakaria Baker, the Head of the Agricultural Work Committees Union, the sardine fishing season is one of the most important for fishermen. "Sardine fishing is one of the main seasons giving fishermen a chance to boost their meagre income, which also enables them to renew their equipment."
The sardines account for 58 per cent of the total fish production of 2,245 tons per year, according to the Department of Fisheries at the Ministry of Agriculture. "The season begins in September," said the department Director Jihad Salah. "Given the interrupted flow of Egyptian diesel to the Gaza Strip, and the greater frequency of Israeli violations against fishermen in the high seasons this is going to be a difficult time for the industry."
A recent report from the Palestinian Centre for Human Rights records the shootings, detentions and boat confiscations by the Israeli navy. Although the Israeli government has, in theory, allowed fishermen to go up to 6 nautical miles from the shore, in practice they are harassed and attacked well within that unilaterally-imposed limit. Internationally-recognised territorial waters extend 12 nautical miles from the shore. Israel "relaxed" the previous 3-mile limit in May this year but it hasn't made much difference to the fishermen; attacks still take place close to the shore. The official Israel-Palestinian Authority agreement covering fishing limits sets the allowance at 20 miles but this is disregarded by the Israelis.
Since last November's Israeli offensive against the people of Gaza, 58 fishermen have been detained by the navy; their boats and equipment were confiscated even when they were released by the authorities.
Nearly 3,700 fishermen supporting 70,000 family members rely on fishing as their profession. They operate around 700 boats.
Recently, two Palestinian fishermen were wounded and five were arrested when an Egyptian navy patrol attacked their boats close to the maritime boundary with Egypt. Yedioth Ahronoth newspaper reported earlier that the Egyptian military banned fishing in the area of the northern Sinai towns of Rafah, Sheikh Zuweid and El-Arish as from July 18. The Head of the Palestinian Syndicate of Fishermen in Gaza, Nizar Ayesh, said at the time that this wasn't conveyed officially to the Palestinian government. Around 80 per cent of the fishermen are now more or less unemployed due to the fuel shortage and high prices, added Mr Ayesh.
"The Ministry of Agriculture," Jihad Salah pointed out, "has been able to secure a small quota of diesel fuel for fishermen in the few past days to help them with the sardine season as usual, but if the current shortage is extended the crisis will become unmanageable."


Quand les sardines forcent le blocage


Gaza’s fish break the blockade
Yousef Alhelou
Gaza Strip,
Palestine
11 May 2007



Palestinian Prime Minister Ismail Haniyeh shares the happiness of Palestinian fishermen after a bumper catch of fish off the coast of Gaza, 8 May 2007. (Mohammad Al-Oztaz/MaanImages/POOL/PPMO)

Joy has filled the hearts of hundreds of Palestinian fishermen in the Gaza Strip this week as they expressed their happiness over the most plentiful fishing season in 40 years. The news is all the more sweet considering the Israeli navy’s restrictions on fishing off of Gaza’s coast.

There are some 433 boats registered at Gaza’s port, but only a few of them are seaworthy; fewer still risk the Israeli-imposed ban on Gaza’s fishermen. Collectively, Palestinian fishermen have seen their monthly catch drop from 823 tones in June 2000 to as low as 50 in late 2006.
The number of registered fishermen has also dropped significantly, from as many as 5,000 in the 1980s to less than 3,000 today, according to the UN. At least 35,000 Gazans directly rely on the fishing industry for subsistence, amid poverty levels that the UN pegs at more than 80 percent in Gaza.
In 2000, the Palestinian Central Bureau of Statistics valued the industry at 10 million dollars; today it is a mere shadow of that productivity.
The World Bank cited Israel’s closure, restrictions and ban regime as “above all” responsible for the economic crisis.
The Palestinian Centre for Human Rights in Gaza has been monitoring the closure regime and its weekly reports invariably include attacks on fisherman and their equipment by Israeli forces. According to their most recent report, “Fishermen have been subjected to intensive monitoring by the Israeli occupation forces, which use helicopters, gunships and gunboats” against the small fishing crafts.
Palestinian fishermen are routinely arrested and shot at by the Israeli navy. In the past year, four fishermen have been killed after being attacked by Israeli forces. Dozens have been arrested.
Palestinians are often compelled to fish within a few hundred meters of the beach, or even cast their homemade nets from the shoreline.
Under current restrictions, Palestinians are allowed to fish only up to six nautical miles off the Gaza coast, whereas a deal in 2002 between the UN and Israel allowed for fishing up to 12 miles off the coast and the Oslo Accords of 1993 gave fishing rights for up to 20 miles.
This spring was a surprise for fishermen and drew smiles on their faces as their nets yielded sardines, which Gazans always crave for.
Gazans usually buy frozen fish, because the fishing industry is destroyed and because Gaza does not have a sea port. Also, as fish is very expensive, many families cannot afford to buy it due to the lack of salaries and lack of money.
Rami Abu Hasirah, a fisherman, said, “Thanks to God, today fishermen netted tonnes of sardines, which will compensate all the losses over the past months.”
Munir Al-Hessi, a fisherman, said, “I’m very excited. This season is a surprise for all of us. Other fishermen and I are subject on a daily basis to the Israeli gunboats and vessels and we risk our lives to feed our families, but today, I earned $500! Finally, I will be able to support my family.”
Hani Gandil, 48, said while buying sardines: “I usually buy frozen fish but when it comes to sardines, I buy them fresh. This season, the sardines seem bigger and more numerous. May God protect the fishermen, who risk their lives to carry out their job in order to feed their children and bring us these sardines.”
Hamdi Baker, 42, fisherman, said: “Today the sardines broke the blockade!”
Prime Minister Ismail Haniyeh, who lives in Ash-Shati’ (Beach) camp, to the west of Gaza City, just next to the sea, shared the fishermen’s joy.
Yousef Alhelou is a freelance Palestinian journalist based in Gaza, and a contributor to several media outlets. He also presents Gaza’s only live English program across radio stations in the Gaza Strip. He can be contacted at ydamadan at hotmail.com.

Popal sardine

Le pape François ne veut pas qu'on le prenne pour une sardine…
"I can't greet people and tell them I love them from inside a sardine can, even if it is crystal!" said pope Francis refusing  his popemobile while visiting Brasil.


Les sardines de Gaza

 
Ça recommence et c'est pire
repost



La sardine de Gaza face à la marine sioniste
CPI
Mercredi 4 septembre 2013
Khan Younes – CPI
C’est la fin, c’est la déroute, c’est la faillite totale, a soupiré le pêcheur palestinien Mohammed Al-Amoudi, en se frappant les mains. Il est privé, comme ses collègues pêcheurs, d’aller chercher leurs poissons, en cette saison de sardines, en ces temps difficiles où tout le peuple palestinien souffre de l’occupation sioniste et du blocus.
Al-Amoudi, originaire de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, ne peut que s’asseoir dans sa barque, sans pouvoir la pousser sur l’eau, sans pouvoir aller chercher quelque chose à mettre sous la dent de ses enfants.
En ces temps difficiles, des centaines de pêcheurs palestiniens ne peuvent travailler, étant visés et poursuivis par les occupants sionistes. Le manque de carburant, intensifié ces derniers mois, étouffe tout le monde. Le peu autorisé à entrer dans la Bande par les sionistes n’arrange pas l’affaire.
Une crise en cache une autre
Le manque de carburant est une raison pour laquelle ces dizaines de barques sont enchaînées dans les ports de la bande de Gaza.
Les occupants sionistes ont, en outre, rétrécie la superficie de la zone de pêche de 12 miles, consentis par l’accord d’Oslo, à 6 miles seulement.
Quelque 3700 pêcheurs palestiniens, qui nourrissent quelque 70 mille bouches, et quelque 700 barques palestiniennes souffrent de cette restriction.
Les poursuites sionistes
En tout cas, c’est un début de saison raté, se plaint de son côté Nezar Ayyach, parlant au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI). Toute la saison ne serait pas mieux.
La saison est même morte, à cause des agissements des occupants sionistes, à cause de leur feu tiré directement sur eux, à cause de la zone de pêche restreinte.
La sardine, la nourriture des pauvres
Pour son goût, pour sa disponibilité, pour son prix abordable, la sardine profite d’une bonne popularité, surtout chez les pauvres.
Mais ces jours-ci, les souks de la bande de Gaza sont vides : pas de sardine, sinon rarement.
A noter que malgré sa popularité, chaque personne dans la Bande n’en consomme que 3 kilos par an contre 22 kilos pour un Israélien et 17 pour un Egyptien.
Le problème est que la sardine nage à 6 miles de la plage, au moins. Les Palestiniens sont interdits d’aller la trouver. Ils ne peuvent pas la trouver ailleurs, déclare Adel Atta-Allah, directeur général du bureau de la pêche dans la bande de Gaza.
Appel de détresse
Les pêcheurs ne font que chercher les poissons dans leur mer à eux, les embarcations militaires de la marine sioniste les visent cependant avec leurs mitraillettes lourdes, avec leurs obus, avec leurs feux nourris, les menaçant, les blessant, les tuant et sabotant leurs équipements.
Le ministre de l’agriculture a récemment appelé, dans un communiqué, toutes les institutions des droits de l’homme, la Croix-Rouge en particulier, à intervenir pour sauver et protéger les pêcheurs palestiniens, à faire pression sur les occupants sionistes afin d’élargir la surface de pêche et de laisser les Palestiniens gagner leur vie.

Des marins pêcheurs sans foi ni loi en Algérie

Le poisson manque en Algérie parce que “nous avons des marins pêcheurs sans foi ni loi”
Par Abdou Semmar | Algérie-Focus, janvier 27, 2013 4:09



La pénurie de poissons qui frappe de plein fouet le marché national est provoquée par les marins pêcheurs eux-mêmes ! C’est du moins ce que croit savoir  Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs. Ce dernier a expliqué que de nombreux pêcheurs “ne respectent aucune réglementation”. Dimanche, dans un entretien accordé au quotidien francophone El Watan, Hocine Bellout a dénoncé des pratiques mafieuses qui mettent en danger les ressources halieutiques en Algérie.  ”Ils pêchent dans n’importe quelle zone, en utilisant tous les moyens à leur portée, comme les filets interdits ou encore la dynamite. En plus de la pollution, le résultat ne peut être que catastrophique. Le poisson est aujourd’hui en train de quitter les côtes algériennes”, a révélé cet interlocuteur d’après lequel même “la sardine, qui était abondante à un certain temps, est devenue l’une des 11 espèces menacées” !


Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.


Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
- See more at: http://www.algerie-focus.com/blog/2013/01/le-poisson-manque-en-algerie-parce-que-nous-avons-des-marins-pecheurs-sans-foi-ni-loi/#sthash.jMizCOxY.dpuf

Une étude dénonce le flou dans l'étiquetage des produits à base de poisson

Une étude dénonce le flou dans l'étiquetage des produits à base de poisson
Le Monde.fr avec AFP | 23.06.2014 à 08h23 • Mis à jour le 23.06.2014 à 10h53

Quelle est la part réelle de saumon dans nos pâtes au saumon préparées ? Dans une enquête dévoilée lundi 23 juin, l'association CLCV (consommation, logement et cadre de vie) dresse un constat sans appel : pour une majorité de produits de la mer, les informations contenues sur les étiquettes sont imprécises et le flou savamment entretenu.
Car si l'étiquetage des produits préparés à base de viande a été clarifié depuis le scandale des lasagnes au cheval, il n'en va pas de même côté poisson. « Les consommateurs ont encore souvent bien du mal à savoir exactement ce qu'ils mangent », dénonce l'association.
PRODUITS DE « QUALITÉ MÉDIOCRE »
Premier grief de la CLCV : après avoir étudié 70 produits à base de poisson (parmentiers, brandade, panés, croquettes, nuggets, rillettes, surimis, soupes et plats cuisinés) issus aussi bien de grandes marques que de marques distributeurs, l'association alerte sur le fait que dans 80 % des cas, ces produits sont fabriqués non pas à partir de filets de poisson mais plutôt de « chair » ou de « pulpe de poisson ».
Sans être dangereux pour la santé, ces produits restent « de qualité très médiocre », alors même qu'il n'existe aucun « cadre réglementaire ou normatif définissant les procédés d'obtention » de ces ingrédients, prévient l'association.
RISQUE DE TROMPERIE
Quant à connaître la quantité de poisson contenue dans les produits, ou même l'espèce dont il s'agit, ne comptez pas sur les étiquettes pour vous en informer, met en garde la CLCV. « Est-on en présence de merlu, de cabillaud, de colin ou de saumon ? Impossible de le savoir », annonce l'association, montrant dans son étude que sur plus de la moitié des produits étudiés – notamment dans les soupes, les surimis et les croquettes – le type de poisson utilisé n'est pas mentionné, « d'où un risque de tromperie des consommateurs ». Il est remplacé par des indications floues comme « poisson » ou « poisson blanc ».

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Le régime végétarien des poissons

Anita Viga est directrice du marketing de Skretting, une ferme aquacole norvégienne : "Traditionnellement et pendant de nombreuses années on a fait des aliments pour les poissons uniquement à partir de viandes et de graisses de poissons. Sur le long terme ce n'est pas viable". Dans cette ferme, le menu des poissons a été changé. Dans le passé, l'aquaculture dépendait largement sur des aliments à base de poissons plus petits. Mais les ressources halieutiques sont sous pression il fallait trouver un autre régime alimentaire. Il repose principalement sur des céréales. Leo Nankervis, chercheur senior en diététique de Skretting ARC : "L'apparence, la forme sont toujours les mêmes ainsi que de nombreuses caractéristiques de la nourriture d'origine. Mais parce que nous ne mettons plus de chair de poisson nous utilisons toute une variété de produits bruts tels que du gluten de blé ou du concentré de protéïnes de soja, une variété de haricots, de pois afin de fabriquer ce profil de substances nutritives d'un plat à base de poisson". Cet aliment pour poisson a été conçu dans le cadre d'un projet de recherche européen. Les chercheurs l'ont testé sur des saumons, des truites arc en ciel, des carpes et des dorades. Les aliments ne sont pas entièrement végétariens et comportent quelque 10% de chair de poissons de plus il a fallu évaluer des aliments comme les haricots et le soja. Leo Nankervis : "On va d'abord évaluer leur digestibilité en les mélangeant à des aliments ...



Ironique, l'association conseille au consommateur souhaitant être averti des quantités de produits de la mer qu'il déguste de « souvent prévoir la calculette ». Non seulement 30 % des produits étudiés ne fournissent aucun pourcentage de poisson explicite, mais « dans quatre produits sur dix, le consommateur doit faire une règle de trois pour la recalculer, ce qui n'est guère pratique quand on fait ses courses ! », relève l'association.
En conclusion de son étude, la CLCV en appelle aux pouvoirs publics et aux professionnels de l'agroalimentaire et de la distribution. Elle leur demande de travailler à une clarification des règles d'étiquetage de l'ensemble des produits transformés à base de poisson. « Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu'ils mangent et le flou qui prévaut aujourd'hui n'est pas acceptable », conclut la CLCV.

La sardine, l’un des poissons les plus en danger en Méditerranée

La sardine, l’un des poissons les plus en danger en Méditerranée
Par La rédaction Algérie Focus| juillet 14, 2014 6:29
Les ministres de la pêche des pays de l’Union européenne avaient rendez-vous lundi 14 juillet à Bruxelles pour évoquer le sort des ressources halieutiques de Méditerranée. La situation des poissons de la grande Bleue est alarmante, avec de nombreuses espèces menacées de disparition.

Selon un récent communiqué de la Commission européenne, les plus concernés sont les poissons de fond – rascasse, saint-pierre, bar- dont 96% des stocks seraient surexploités. Suivent les poissons d’eaux médianes -anchois, sardines- avec 71% des populations en péril. “Si nous n’agissons pas maintenant, nous perdrons l’énorme potentiel que ces ressources représentent pour les générations futures”, alarme la commissaire européenne à la Pêche, la grecque Maria Damanaki.
Le problème n’est évidemment pas propre aux eaux européennes, et une grave pénurie de sardines avait également défrayé la chronique l’an dernier en Algérie. Hocine Bellout, le président du Comité national des marins pêcheurs, avait alors pointé du doigt les méthodes de pêche des marins algériens et la pollution.
Les solutions avancées par la Commission pour enrayer le fléau? Mettre en place des régulations régionales afin de protéger les jeunes poissons menacés d’extinction, la plupart étant pêchés avant même d’avoir pu se reproduire. Le phénomène est d’autant plus difficile à enrayer que la quasi-majorité des pêcheurs se déplacent sur un vaste territoire et utilisent de grands filets qui piègent toutes les espèces sans distinction.
Les autorités politiques et scientifiques ne perdent cependant pas espoir de sauver les espèces menacées, citant en exemple la réduction de la surpêche de 86% à 41% dans l’Atlantique du Nord-Est au cours des cinq dernières années, grâce à l’instauration de quotas et d’une surveillance renforcée.

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La pénurie de poissons qui frappe de plein fouet le marché national est provoquée par les marins pêcheurs eux-mêmes ! C’est du moins ce que croit savoir  Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs. Ce dernier a expliqué que de nombreux pêcheurs “ne respectent aucune réglementation”. Dimanche, dans un entretien accordé au quotidien francophone El Watan, Hocine Bellout a dénoncé des pratiques mafieuses qui mettent en danger les ressources halieutiques en Algérie.  ”Ils pêchent dans n’importe quelle zone, en utilisant tous les moyens à leur portée, comme les filets interdits ou encore la dynamite. En plus de la pollution, le résultat ne peut être que catastrophique. Le poisson est aujourd’hui en train de quitter les côtes algériennes”, a révélé cet interlocuteur d’après lequel même “la sardine, qui était abondante à un certain temps, est devenue l’une des 11 espèces menacées” !
Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
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La pénurie de poissons qui frappe de plein fouet le marché national est provoquée par les marins pêcheurs eux-mêmes ! C’est du moins ce que croit savoir  Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs. Ce dernier a expliqué que de nombreux pêcheurs “ne respectent aucune réglementation”. Dimanche, dans un entretien accordé au quotidien francophone El Watan, Hocine Bellout a dénoncé des pratiques mafieuses qui mettent en danger les ressources halieutiques en Algérie.  ”Ils pêchent dans n’importe quelle zone, en utilisant tous les moyens à leur portée, comme les filets interdits ou encore la dynamite. En plus de la pollution, le résultat ne peut être que catastrophique. Le poisson est aujourd’hui en train de quitter les côtes algériennes”, a révélé cet interlocuteur d’après lequel même “la sardine, qui était abondante à un certain temps, est devenue l’une des 11 espèces menacées” !
Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
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Le poisson manque en Algérie parce que “nous avons des marins pêcheurs sans foi ni loi”
Par Abdou Semmar | janvier 27, 2013 4:09

La pénurie de poissons qui frappe de plein fouet le marché national est provoquée par les marins pêcheurs eux-mêmes ! C’est du moins ce que croit savoir  Hocine Bellout, président du Comité national des marins pêcheurs. Ce dernier a expliqué que de nombreux pêcheurs “ne respectent aucune réglementation”. Dimanche, dans un entretien accordé au quotidien francophone El Watan, Hocine Bellout a dénoncé des pratiques mafieuses qui mettent en danger les ressources halieutiques en Algérie.  ”Ils pêchent dans n’importe quelle zone, en utilisant tous les moyens à leur portée, comme les filets interdits ou encore la dynamite. En plus de la pollution, le résultat ne peut être que catastrophique. Le poisson est aujourd’hui en train de quitter les côtes algériennes”, a révélé cet interlocuteur d’après lequel même “la sardine, qui était abondante à un certain temps, est devenue l’une des 11 espèces menacées” !


Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.


Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.

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Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
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Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
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Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
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Toutefois, le président du comité national des marins pêcheurs a pointé du doigt également  ”la pollution, qui s’aggrave d’année en année” au niveau de nos côtes. D’ailleurs, la pollution “constitue le facteur numéro 1″ de la rareté du poisson. Mais “il y a aussi d’autres raisons qui entrent en jeu”, nuance-t-il en déplorant  ”le non-respect des périodes de repos biologique ou encore l’extraction anarchique du sable des côtes et le pillage du corail”. Pour remédier à tous ses problèmes qui empêchent le développement du secteur de la Pêche en Algérie, Hocine Bellout préconise la mise en place de la “Police de la Pêche”.
Il s’agit d’une revendication que les marins pêcheurs ont exprimé “depuis 2005″. Depuis cette date-là, il a été demandé aux pouvoirs publics de procéder à “la création d’une police de la pêche pour renforcer le contrôle” des côtes et de la Pêche.  Malheureusement, “jusqu’à présent, nous n’avons rien vu venir. On nous dit que ces policiers sont en formation, mais jusqu’à quand ?”, s’interroge enfin le président du Comité national des marins pêcheurs.
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Filets Bleus 2014. La nouvelle boîte de sardines millésimée est arrivée !




Filets Bleus 2014. La nouvelle boîte de sardines millésimée est arrivée !
La nouvelle boîte de sardines millésimée des Filets Bleus a été présentée tout à l'heure au magasin Jean Burel, à Concarneau (29). Elle est, bien entendu, décorée de l'affiche 2014, dessinée par le créateur de bandes dessinées, Serge Fino.
"Notre nouvelle affiche a déjà du succès, je suis convaincu que les boîtes en auront autant", a affirmé le président des Filets Bleus, Jean-Claude Bluteau. A ses côtés, la reine et les demoiselles d'honneur mais aussi le producteur, Jean Burel, qui s'est félicité du partenariat reconduit avec le festival pour la quatrième année consécutive.
Il y en aura pour tout le monde !
Que les collectionneurs se rassurent, il y en aura pour tout le monde, à la boutique Jean Burel comme à celle des Filets Bleus. La conserverie J.B Océane a commandé 8.000 boîtes et en a déjà préparé 1.500 avec des sardines de saison "pêchées le long de notre Cornouaille".
Les différents protagonistes s'attendent à en vendre près de 5.000. Aux amateurs de décider s'ils les laissent se bonifier quelques mois, quelques années ou quelques minutes.