Sardines échouées en Vendée
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Nouvelles boîtes chez Gendreau en Vendée
Les Dieux se refont une beauté…
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Sardines et bananes : parce que je le vaux bien !
La banane sardine peut-elle sauver le monde ? Pas vraiment mais
cette découverte va quand même favoriser une industrie plus respectueuse de
l’environnement
Un récent progrès dans la chimie verte pourrait révolutionner la façon dont nous exploitons les ressources marines tout en protégeant notre environnement.
Un groupe de chercheurs a développé une méthode durable pour extraire le collagène des arêtes de sardines en utilisant un extrait aqueux de peaux de bananes, transformant ainsi des déchets agricoles en une ressource précieuse.
Un déchet transformé en trésor : l’arête de Sardine
Les industries de la pêche mondiale sont des piliers de la sécurité alimentaire mais génèrent également des quantités considérables de déchets, principalement des os et des écailles de poisson inutilisables. Parmi ces déchets, les arêtes de sardines, particulièrement riches en collagène, représentent une ressource largement sous-exploitée. Le collagène, essentiel pour plusieurs industries telles que la médecine, la cosmétique, et l’alimentation, est habituellement extrait via des procédés chimiques agressifs et polluants. Cette nouvelle méthode pourrait donc non seulement valoriser ces déchets, mais aussi réduire l’impact environnemental de l’industrie.
Innovation dans l’extraction du collagène
L’étude, publiée le 03 septembre 2024 dans le journal Food Materials Research, propose une alternative durable à l’extraction traditionnelle du collagène. Les chercheurs ont utilisé un modèle de régression quadratique pour optimiser le processus d’extraction, analysant les effets de la température, du rapport os-extrait et du temps d’extraction sur le rendement du collagène. Cette approche statistique a permis de déterminer les conditions optimales pour maximiser le rendement tout en minimisant les dégradations du produit.
La peau de banane : une méthode vertueuse pour l’environnement
Ce procédé innovant utilise les extraits aqueux de peaux de bananes, un déchet agricole abondant, comme solvant d’extraction. Cette approche s’inscrit dans les principes de la chimie verte et de la valorisation des déchets, réduisant la dépendance aux produits chimiques nocifs et favorisant une gestion plus durable des ressources naturelles. Les tests ont également été effectués avec d’autres déchets de fruits, montrant des taux de récupération du collagène prometteurs.
Impact et implications
L’extraction du collagène à partir de déchets de sardines et de peaux de bananes pourrait offrir de multiples avantages pour diverses industries, tout en contribuant à la durabilité environnementale. Cette méthode pourrait également réduire les coûts de production et favoriser l’utilisation de ressources renouvelables et de déchets autrement non valorisés.
Vers une industrie plus durable
Le Dr. Azlan Hassan, chef de l’équipe de recherche, souligne que cette découverte est un excellent exemple de la manière dont les déchets peuvent être transformés en ressources précieuses. En utilisant des déchets de fruits pour extraire des composés de valeur tels que le collagène, cette méthode promeut la durabilité environnementale et ouvre de nouvelles voies pour une production plus respectueuse de l’environnement.
Réflexions finales
L’adoption de cette technologie pourrait marquer un tournant pour les industries dépendantes du collagène, en offrant une alternative écologique qui pourrait réduire significativement l’impact environnemental de leur production. Le secteur de la pêche, notamment, pourrait voir ses pratiques transformées, favorisant une exploitation plus rationnelle et durable des ressources marines.
Cet article explore une innovation marquante dans la chimie verte : l’extraction durable du collagène à partir des arêtes de sardine en utilisant des extraits de peau de banane. Cette méthode pourrait révolutionner les industries dépendantes du collagène en réduisant leur impact environnemental, tout en valorisant les déchets agricoles de manière économique et écologique.
Source : Food Materials Research
Le vrai visage de Lulu…
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Poisson d'avril
Sardine bien sûr…
Pour en savoir plus… suivez le Musée imaginaire de la sardine… et laissez-vous surprendre par les réalités sardinières du vrai monde…
Sardines d'eau douce…à l'italienne pour le Mesoltit
Patrimoine culinaire suisse (8/14)
Mesoltit, mystérieuse sardine du lac Majeur
Sa quête s’apparente désormais à celle de Nessie. Ou presque. Pourtant, il existe, nous l’avons même pêché, un soir où il pleuvait sur le lac Majeur… La forme du corps et de la queue évoque une sardine, avec de jolis reflets bleutés et un ventre moucheté de noir. Dans la région, soit au Tessin et dans le nord de l’Italie, on nomme «agone» ce joli poisson bleu et gras, de la famille des harengs. Alosa fallax lacustris (en français, alose feinte) a des origines marines, ayant pour habitude de remonter le cours des fleuves pour frayer.
Ce poisson étant menacé par les barrages et victime, surtout, de pollutions successives, sa pêche à des fins commerciales est interdite dans le lac Majeur depuis plusieurs années; la fragile alose a la fâcheuse particularité de concentrer les polluants. Dommage, car elle est à l’origine d’une délicieuse préparation traditionnelle, dite «mesoltit» au Tessin, «missoltino» sur le lac de Côme, qui évoque les meilleures conserves artisanales de sardines.
Pêcheur à Brissago, mais aussi importateur de produits de la mer et restaurateur, Alessandro Boato est passionné par tout ce qui touche à la pêche et est une encyclopédie vivante. La dernière fois qu’il a préparé lui-même le mesoltit remonte à plusieurs années. Dans ses deux restaurants de Brissago et de Locarno et dans son commerce du centre-ville locarnais, on le propose néanmoins à la clientèle. Mais ce mesoltit est importé de Côme, où il est désormais protégé par le label Slow Food.
«Les meilleurs sont les jeunes poissons d’environ 18 mois, qui mesurent entre 10 et 12 centimètres», relève Alessandro. Ils sont mis en saumure durant vingt-quatre à trente-six heures, après avoir été soigneusement vidés, lavés, essuyés et privés de leurs branchies. Ils sont retournés plusieurs fois. Puis on les met à sécher, suspendus à un fil ou à de petits crochets, jusqu’à ce qu’ils aient la bonne consistance. La recette familiale, qu’il tient de sa nonna Aldiva, précise qu’ils sont mis à sécher au vent du matin, l’inverna, et qu’il convient d’être très attentif pour éviter les mouches. Ils sont ensuite mis en boîte, en plusieurs couches séparées par des feuilles de laurier, compressés à l’aide d’un poids, dans une cave fraîche. Ces délicieuses sardines du lac peuvent être consommées de différentes manières. Le gourmand Alessandro indique qu’elles se dégustent traditionnellement chaudes, passées à la poêle, avec de la polenta. On peut aussi les manger froides, avec un filet de citron ou de vinaigre.
Véronique Zbinden
En acheter: Zaro, via Cittadella 15, Locarno. Tél. 091 751 43 43.
Déguster le mesoltit: Ristorante Cittadella, Locarno et Osteria Boato, Viale Lungolago, Brissago.