Pierre Richard et Madame Sardine

Dans une interview avec Paris Match publiée le 19 novembre, Pierre Richard est revenu sur son amour de la musique et les diverses amitiés qui ont rythmé sa carrière. "Je me demande si je n'ai pas fréquenté plus de musiciens dans ma vie que d'acteurs", lâche Pierre Richard dans les colonnes de Paris Match. L'acteur, qui révèle avoir été plus proche à ses débuts de la comédie musicale que de l'actorat, revient à ses premières amours avec la sortie d'un album, Nuit et jour. Ce n'est pas la première fois que Pierre Richard s'essaie à la chanson, même si il déclare dans ce même entretien qu'il aurait eu du mal à être chanteur parce qu'il peine à retenir les paroles. "Un jour, je suis parti de Paris pour aller à Aix-en-Provence en voiture, j'ai mis un titre de Gainsbourg en me disant 'Je la saurai en arrivant à Aix', et bien à Aix, j'avais encore des trous. Ça mériterait d'aller voir un psychanalyste à ce point là !". Sa mémoire capricieuse n'empêchera pas le Grand Blond de sortir le fameux tube "Madame Sardine", en 1983, et le monde n'aurait peut-être jamais pu entonner "Quelle heure est-il ? Madame Sardine, Quatre heures moins le quart, Monsieur Placard" si une amie de Pierre Richard ne l'avait pas incité à faire cette chanson. "Elisabeth Depardieu m'avait dit : 'Tu devrais faire ça'", se souvient l'acteur avant d'ajouter "Gérard (Depardieu, ndlr) et François Bernheim (le compositeur, ndlr) m'y ont poussé aussi." Face au succès fulgurant de "Madame Sardine", Pierre Richard préfère "mettre un stop à tout ça", peu désireux d'aller faire des télés pour défendre son tube. Pierre Richard, l'ami des musiciens Dans l'interview, le comédien confie notamment avoir passé plusieurs week-ends à la campagne avec le compositeur François de Roubaix, qui "jouait du jazz avec d'autres copains jazzmen pendant deux jours, enfin surtout deux nuits." Il évoque également sa grande amitié avec Georges Brassens, pour qui il a joué en première partie au théâtre Bobino. "Je n'ai jamais connu personne comme Georges, qui irradiait par sa seule présence. Un personnage au côté duquel on se sentait heureux", se souvient Pierre Richard, mélancolique.

Les sardinières de Douarnenez racontées sur France Culture