La Quiberonnaise

Fière de son savoir-faire, la petite conserverie familiale poursuit son chemin en préservant son authenticité et en développant de nouveaux produits. À 98 ans, elle n’a jamais été aussi jeune, et vient de décrocher le prix des coups de cœur de l’innovation catégorie Épicerie décerné par Produits de la mer. Un prix qui récompense l’originalité de sa dernière recette à base de filets d’esturgeon réalisée en collaboration avec la maison Prunier de Paris et déclinée autour de trois saveurs différentes. Ce produit devrait séduire par ses qualités gustatives, inédites et raffinées. À cela s’ajoutent les sardines au piment très fort Habanéro… Une autre nouveauté, qui ne manque pas de piquant ! 

Fière de son savoir-faire presque centenaire, la petite conserverie familiale implantée à Quiberon depuis 1921, poursuit son chemin, affichant un chiffre d’affaires de deux millions d’euros et développant de nouveaux produits, tout en préservant son authenticité. « Notre recette de sardines à l’huile est la même depuis l’origine », affirme-t-on à la tête de l’entreprise dirigée aujourd’hui par Thierry Jourdan, le petit-fils de Fortuné, son fondateur. Une recette qui a fait ses preuves et qui aujourd’hui bénéficie de plusieurs déclinaisons. Dernière en date, le piment extra-fort… Comprenez, celui qui arrache. « Nous avions une véritable demande sur ce type de produit. On nous reprochait des références de sardines aux achards ou aux trois piments pas assez relevées… Là, on peut vous dire que les sardines au piment très fort Habanéro façon XXL, c’est du brutal », s’amuse Sylvie Cottin, la chargée de communication. D’ailleurs pour ne laisser planer aucun doute sur le produit, l’entreprise a fait appel au talent de Yan, l’illustrateur local pour planter le décor. Résultat une boîte collector décorée d’un piment un tantinet agressif. À bon entendeur…

Une récompense pour l’esturgeon

Si les sardines restent immanquablement le cœur de métier de la conserverie, la Quiberonnaise travaille également d’autres saveurs comme le congre, le maquereau, les anchois ou le thon blanc, et vise à présent un marché plus haut de gamme. En collaborant avec la très prestigieuse maison Prunier à Paris, spécialisée dans le caviar, elle entre dans la cour des grands et se lance dans la cuisine haute couture. « Cette nouvelle recette de filets d’esturgeon représente le mariage réussi entre la gastronomie et les conserves de poisson ». Éric Coisel, chef du restaurant étoilé Prunier avait déjà créé pour la Quiberonnaise une recette de sardines aux algues qui reste une valeur sûre. Aujourd’hui, c’est l’esturgeon qu’il sublime pour régaler les papilles des fins gourmets. « Les esturgeons femelles une fois leurs œufs prélevés pour le caviar, n’étaient pas valorisées. L’idée de créer une recette cuisinant la chair de ce poisson d’eau douce issu d’un élevage 100 % français a cheminé entre Paris et la Bretagne… » Résultat, un produit raffiné qui devrait séduire par ses qualités gustatives et inédites. Déclinée autour de trois saveurs différentes, marinade au vin blanc et aromates, huile d’olive extra aromatisée et rondelle de citron, huile d’olive et piments, la recette, vient être récompensée par produits en Bretagne.

Une boîte de collectionneur


Enfin, pour fêter ses 98 ans dignement, la conserverie a fait appel à Frank Margerin, un habitué de la maison… Bédéiste talentueux, il n’en est pas à son premier essai… Depuis plusieurs années déjà, il collabore avec La Quiberonnaise pour proposer, avec d’autres artistes des séries limitées de boîtes millésimées. Cette fois c’est une Quiberonnaise conduite en side-car des années 20 devant la façade de l’usine qui fera le bonheur des collectionneurs !

  A retrouver en images, avec le détail des opérations de mise en boîte ICI in Le Telegramme

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