Montfort-sur-Meu. Qu’est-ce que collectionne un puxisardinophile ?
Le salon des collections a ouvert ses portes à une trentaine de collectionneurs : picariophile (1), cartophile, puxisardinophile (2) et bien d’autres sont à découvrir aujourd’hui à Montfort-sur-Meu, à l’Ouest de Rennes.
Le comité des fêtes de la ville a convié une trentaine de collectionneurs sur cette 12e édition du salon des collections, un rendez-vous bien installé pour ces férus d’objets en tous genres. « Les collectionneurs viennent de toute la France, avec de très belles collections inédites », note Patricia Langevin, membre organisateur du comité des fêtes de la ville. La salle du Confluent, où se déroule l’événement, restreint le nombre de collectionneurs tant l’engouement et le plaisir du partage sont grands.
« L’édition 2020 est déjà complète et des collectionneurs sont déjà inscrits pour 2021. » Une trentaine de collections sont donc présentées depuis samedi, les exposants viennent de partout et dès les portes passées les visiteurs plongent dans l’authentique.Gilles Arnault, installé à l’entrée du salon présente sa collection de briquets de table, « j’en possède plus de 15 000 que je collectionne et que je restaure moi-même ! » souligne-t-il fièrement. Un peu plus loin, Éliane Esnault présente un stand de sucriers anciens qu’elle a commencé à collectionner, grâce à deux belles pièces que possédait sa mère. « Ces sucriers étaient le cadeau de mariage de mes parents, qui se sont unis pendant la guerre, raconte-t-elle. Je les ai tant regardés étant petite, mais sans avoir droit d’y toucher ! »
À noter qu’Éliane collectionne aussi les terrines en forme d’animaux, de Michel Caugant. Et c’est certain, elle reviendra lors d’une prochaine édition pour les présenter.
Sur ce salon, il n’y a pas que de drôles d’objets à découvrir, il y a aussi de belles histoires à écouter, car les exposants sont plus que disponibles pour partager chacun leur passion, comme Marie-France Doyen, collectionneuse depuis ses 10 ans. « J’ai commencé par les étiquettes de fromage, les pots de yaourts fermiers et depuis quarante ans ce sont les boîtes de sardines, » raconte Marie-France. Elle possède près de 500 boîtes, à l’effigie des régions visitées lors de ses séjours en camping mais aussi des boîtes datées ou déclinées selon les signes astrologiques.
Une collection qui conserve et qui emmène Marie-France et son époux sur plusieurs salons en France toute l’année !
Dimanche 10 novembre, de 10 h à 18 h à la salle du Confluent à Montfort-sur-Meu, entrée gratuite.
(1) Collectionneurs de pichets. (2) Collectionneurs de boîtes de sardines.
in Ouest-france.fr 9/11/2019
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