in Agence de presse du bassin du Congo
Couleurs de chez nous : Boîte de sardines dans le cercueil !
Cocasses et tristes, telles sont les couleurs de ce jour. Cocasses comme pratiques que nous rapportons ici. Tristes parce qu’elles n’honorent pas nos morts. De quoi s’agit-il pour ne pas vous tenir la dragée haute ?
Allusion
aux procédés auxquels recourent de plus en plus les Congolais pour
protéger les dépouilles mortelles des leurs. Ceci, contre certains
individus aux appétits maléfiques mal dissimulés et sur fond de
mercantilisme débordant.
En effet, les bruits de la cité évoquent des individus aux ambitions lugubres qui écument les cimetières, de nuit, à la recherche des corps ensevelis. Objectif : les déterrer pour en extraire ou prélever les os ou certaines parties. En clair : on est face à un supposé commerce des organes humains. Vrai ou faux ?
Cette pratique, qui dure depuis quelques années déjà, contraint les familles congolaises à user des méthodes diverses pour éviter la profanation des cadavres des leurs. L’une des parades consiste à déverser le contenu d’une boîte de sardines sur le corps du défunt au moment de l’inhumation.
Proie facile de la rumeur, et même de l’intoxication, certains Brazzavillois, pour assurer un « repos éternel et tranquille » aux leurs, optent pour des inhumations au village. Ici, l’esprit communautaire aidant, les bonnes mœurs résistent encore et, avec elles, les traditions.
Mais pourquoi verser la sardine sur le cadavre ? Les réponses, sans convaincre, laissent supposer que la sardine avec l’huile qui y est répandue, annihile et annule la valeur mystique de l’organe recherché. De la sorte, le corps perd ses pouvoirs et ne peut plus attirer les fameux marchands d’organes.
En réalité, la sardine est un procédé parmi tant d’autres pratiques expérimentées.
Ce qui est vrai c’est que quelles que soient les convictions et croyances, cette façon de « déshonorer » nos morts devrait interpeller la conscience collective. Les pouvoirs publics, en premier, car ils ont la mission de sécuriser la cité et les populations. Ensuite la population qui, faute d’éducation, verse dans des croyances aveugles.
Pour mémoire, et à la charge de cette même population, on peut évoquer le scandale né du phénomène d’oxydation observé sur le monument situé au rond point de Moungali. La coulée du liquide a été interprétée de pratique de magie. Les commentaires entendus avaient mis à nu la naïveté de certains habitants que des médias, en mal de productions digestes, manipulent à souhait.
Que n’a-t-on pas dit de la sortie d’abeilles le 1er novembre dernier dans un cimetière de Brazzaville ! Une autre couleur bien de chez nous. SOS ! ./-
Van Francis Ntaloubi
En effet, les bruits de la cité évoquent des individus aux ambitions lugubres qui écument les cimetières, de nuit, à la recherche des corps ensevelis. Objectif : les déterrer pour en extraire ou prélever les os ou certaines parties. En clair : on est face à un supposé commerce des organes humains. Vrai ou faux ?
Cette pratique, qui dure depuis quelques années déjà, contraint les familles congolaises à user des méthodes diverses pour éviter la profanation des cadavres des leurs. L’une des parades consiste à déverser le contenu d’une boîte de sardines sur le corps du défunt au moment de l’inhumation.
Proie facile de la rumeur, et même de l’intoxication, certains Brazzavillois, pour assurer un « repos éternel et tranquille » aux leurs, optent pour des inhumations au village. Ici, l’esprit communautaire aidant, les bonnes mœurs résistent encore et, avec elles, les traditions.
Mais pourquoi verser la sardine sur le cadavre ? Les réponses, sans convaincre, laissent supposer que la sardine avec l’huile qui y est répandue, annihile et annule la valeur mystique de l’organe recherché. De la sorte, le corps perd ses pouvoirs et ne peut plus attirer les fameux marchands d’organes.
En réalité, la sardine est un procédé parmi tant d’autres pratiques expérimentées.
Ce qui est vrai c’est que quelles que soient les convictions et croyances, cette façon de « déshonorer » nos morts devrait interpeller la conscience collective. Les pouvoirs publics, en premier, car ils ont la mission de sécuriser la cité et les populations. Ensuite la population qui, faute d’éducation, verse dans des croyances aveugles.
Pour mémoire, et à la charge de cette même population, on peut évoquer le scandale né du phénomène d’oxydation observé sur le monument situé au rond point de Moungali. La coulée du liquide a été interprétée de pratique de magie. Les commentaires entendus avaient mis à nu la naïveté de certains habitants que des médias, en mal de productions digestes, manipulent à souhait.
Que n’a-t-on pas dit de la sortie d’abeilles le 1er novembre dernier dans un cimetière de Brazzaville ! Une autre couleur bien de chez nous. SOS ! ./-
Van Francis Ntaloubi
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