Autre domaine sur lequel nous éclaire Bill François : celui du toucher. On sait que l'organe majeur de la perception chez les poissons est celui que l'on distingue sous la forme de la ligne latérale qui parcourt leur corps. Elle leur permet d'apprécier température et profondeur et de mesurer les vibrations qui l'entourent.
"La ligne latérale des poissons est recouverte de cellules ciliées, dont les petits cils se courbent sous l'effet des courants, et transmettent cette information au système nerveux ; le poisson peut alors cartographier l'écoulement d'eau autour de lui. Décrypter ces tourbillons et ces courants permet au poisson de se repérer dans l'obscurité la plus totale : il visualise l'image de son environnement sous la forme de courants et de mouvements d'eau, une image qui se superpose aux autres images faites de couleurs, de sons et de parfums. Une lecture du monde que l'on ne peut se figurer qu'en rêve."
Ainsi les sardines ont une vision du monde que l'on pourrait qualifier d'isobarique, à l'image de nos cartes météo, associée à une perception spectroscopique, à l'image de nos fonds d'écran sous l'emprise d'un beat électro, auxquelles il faudrait ajouter ce capteur en forme de champignon qui nous sert à analyser la qualité de l'air de nos villes polluées… Rien que ça ? Non.
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