La sardine, les éclairs et les boules du cousin Paul…

La sardine, les éclairs et les boules du cousin Paul sans oublier le slip français…  quand le phénomène mono-produit fait la une !

Quand la sardine devient tendance… reportage de francetvinfo du 18 octobre 2015


Les sirènes de La Quiberonnaise






Sardines FURIC 2015

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Conserveries Furic. Les sardines 2015 sont en boîtes


© Le Télégramme -15-10-2015
Pour la troisième année consécutive, les boîtes de sardines de la Conserverie Jean-François Furic vont prendre place dès aujourd'hui dans les rayons de l'entreprise de Saint-Guénolé, de différents salons de France et dans des épiceries fines et autres caves spécialisées.
De couleur bleue Pour cette nouvelle série de boîtes de couleur bleue comme la mer, Sten Furic, le directeur de la structure, a fait appel au peintre Jacques Godin de Lesconil où il a son atelier, près du Ster : « Je connaissais déjà Jacques pour l'avoir rencontré dans des expositions à Pont-l'Abbé. Son style m'a tout de suite plu. C'est donc tout naturellement que je me suis tourné vers lui pour réaliser le dessin des boîtes 2015 ».
38.000 boîtes
La réalisation de cette boîte aura nécessité près d'un an de travail. La Franpac de Douarnenez a été chargée de la fabrication de la série limitée à 38.000 boîtes. La totalité des sardines a été pêchée par le War Raog IV de Patrice Pétillon, de Concarneau ; rien que de la pêche fraîche.
« Après Jean-Yves Le Marc en 2013 et Mikaël Weston en 2014, deux artistes penmarchais, je souhaitais que ce soit à nouveau un peintre bigouden qui réalise le dessin ». De son côté, Jacques Godin, « peintre tout court », comme il se définit lui-même, a travaillé à partir d'une série de lithographies selon une technique figurative et narrative. « Nous ne voulions pas du côté folklorique. C'est pourquoi nous nous sommes tournés vers un travail déstructuré à partir de dessins de corps d'enfants blancs sur un fond bleu marine. C'est de la linogravure. Le résultat final nous a satisfaits à tous les deux ».

Sardines from Besançon

Éducation 10/10/2015 - L’EST REPUBLICAIN
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L'école Rivote dénonce avec humour les mauvaises manières de l'inspection académique
Serrés comme des sardine à Rivotte ? Pour protester mais garder le sourire, 136 poissons crochetés étaient pendus dans la cour vendredi


MONSIEUR SAR, ministre de la Mer et des Bancs a inauguré en personne la toute nouvelle Conserverie Rivotte. Plaque de marbre, fresques chatoyantes de sardines au fronton de la cour d’école. Le nouveau directeur a salué l’action gouvernementale et surtout celle du Dasen, – directeur académique des sardineries en nombre – capable en moins de six mois de faire sortir de terre et de mer une entreprise ultramoderne. « Elle sort 136 boîtes à la seconde avec seulement 5 unités de production : un rêve, une productivité maximale pour une masse salariale minimale.
L’entreprise fera des émules dès cet hiver au moment de la prochaine carte scolaire » a-t-il promis. Les enfants, en marinière, ont entonné une Marseillaise enthousiaste au son de l’harmonica. Les parents étaient évidemment conviés à un verre de l’amitié… salé.
Mais les bancs de sardine crochetée, 136 poissons colorés suspendus dans la cour, cachent mal l’amertume.
Méthodes en eaux troubles
L’école Rivotte a, durant six mois, tenté de démontrer qu’avec 136 enfants elle méritait une ouverture de classe. Qu’elle n’a pas obtenu. « Et nous aurions compris si les explications avaient été loyales. Mais d’une part l’inspection d’académie n’a cessé de considérer, sans preuve qu’il y avait ici 134 élèves inscrits. Un chiffre qui ne correspond à rien sinon qu’une ouverture de classe de fait à 135 élèves.
Puis au cours de l’été, le 21 juillet, elle a décidé pour la seule école Rivotte que les élèves inscrits sur dérogation n’entrent pas en ligne de compte. Or, ici, les dérogations s’annulent avec 4 élèves entrant et quatre élèves sortants » explique une maman. Parents et enseignants ont ressenti du mépris. Certes le ressenti est subjectif. Ils ont hésité à porter l’affaire devant le tribunal administratif. « Mais c’était garder la façon de faire de l’administration dans une certaine confidentialité. Et ne pas obtenir de résultats pour l’année en cours. Nous préférons être visibles et prévenir les autres écoles que les règles sont instables, qu’elles s’inventent au fur et à mesure des besoins de l’administration ». Eux attendent désormais de la mairie le bilan des dérogations obtenues dans les écoles de Besançon, et les afficheront au milieu des sardines en regard des mesures de cartes scolaires pour compter le nombre d’élèves hors sol.
Avis de tempête annoncé.
Catherine CHAILLET