Robert Sardin : un nouveau venu dans la galaxie

Parmi les sardines et les sardins Robert s'affiche aujourd'hui devant la célèbre veuve Ponsardin plus connue sous le nom pétillant de Cliquot, mais dans le cyclisme à Dijon…


Maison de la sardine


Guillaume LONG : une sardine à la mer



Avant de devenir le blogueur-gourmet (cf. À boire et à manger) que tout le monde connaît et apprécie, Guillaume Long a dû apprendre les bases de son savoir-faire. Comme beaucoup, il a été étudiant, aux Beaux-Arts plus exactement. De ces études studieuses, il avait tiré deux albums autobiographiques, Comme un poisson dans l’huile et Les sardines sont cuites (Vertiges Graphic, 2002 et 2003). Ici Même lui donne aujourd’hui la possibilité de revenir sur ces années douces avec Une sardine à la mer, une édition intégrale augmentée de plusieurs récits inédits et révélateurs.

Dans ces premières œuvres maladroites et très influencées par Lewis Trondheim (période début de l’Association), Long raconte avec moult auto-dérision les deux années qui ont été cruciales pour son avenir et dresse précisément l’état de doute et d’excitation dans lequel il se trouvait à cette époque. D’apprenti artiste désirant se diriger vers le cinéma, il devient au fil des pages bédéiste. À ce propos, la progression de son dessin et de sa mise en scène sont très perceptibles entre le début et la fin de l’ouvrage.

Et puis, il y a l’humour, il est excellent et il y en a beaucoup. L’angoisse maladive du héros, la galerie de portraits hauts en couleurs (coreligionnaires et corps enseignant, tous semblent sortir d’un quelconque enfer), les moments de questionnement et, finalement, toutes les anecdotes que la vie estudiantine génèrent invariablement. Résultat, le lecteur oublie rapidement les petits défauts de cette fable initiatique et, à la place, s’amuse énormément devant ces pérégrinations pédagogiques et l’histoire d’amitié sans lendemain entre Guillaume et Rémi, le complice amateur de land-art et grand destructeur de forêt.

Il est toujours intéressant de connaître les origines d’une vocation et les fondations sur lesquelles un auteur s’est construit. Une sardine à la mer joue littéralement ce rôle pour Guillaume Long. Plus important encore, il s’agit également d’une lecture hilarante mêlant habilement et sans en avoir l'air l'intime et le trivial. Par A. Perroud

Recette sophistiquée

A La Rochelle, Christopher Coutanceau, cuisinier-pêcheur responsable

Doublement étoilé Michelin, le chef du restaurant gastronomique « Christopher Coutanceau » et du bistrot marin la Yole de Chris à La Rochelle a été distingué « Prix de la gastronomie durable 2019 » par le guide rouge. Il nous donne ici l'une de ses recettes signature, les Sardines de la tête à la queue, ormeaux confits et sa glace aux bouffis (Pour 8 personnes)


Recettes de chefs

Des sardines (et des assiettes) pour le jury du festival de Cannes…

Signé Christian Sinicropi : ici


Quand les rillettes de sardines d'Yves Camdeborde n'inventent rien ! c'est ici !


Et chez Laurent Mariotte, (ici) c'est pire, mais tellement facile de faire mieux !






Ramadan : la sardine flambe au Maroc

 
Il est près de dix heures ce lundi 6 mai, à la veille du ramadan, au marché Zitoune, sur le prolongement de la rue Soumia à Casablanca.
 
 
Les prix de certaines denrées les plus consommées pendant le mois sacré sont passées du simple au double. Voire au triple.
 
 
Tenez-vous bien: les… (la suite ici)

Pêche à la traine

La pêche à l’«eissauga»

  • Écrit par  Raymond Bizot
  • dimanche 5 mai 2019 10:08
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 Pêche à la senne sur la plage de Menton. PHOTO dr Pêche à la senne sur la plage de Menton. PHOTO dr

L'« eissauga » (prononcer « éissaougue »), ou pêche à la traîne, a été longtemps pratiquée sur toute la côte méditerranéenne.

La pêche à la traîne, à la senne ou seine, a longtemps été pratiquée sur toute la côte méditerranéenne. Dans notre région, c'est la pêche à l'eissauga. L'eissauga est un long filet formé d'une grande poche munie de deux ailes et de cordages. C'est également le nom donné au bateau qui est utilisé pour traîner le filet.
La partie centrale de l'eissauga, en forme de sac, est appelée le chaudron ou la marga (prononcer margue). C'est là que vont se concentrer les poissons lorsque le filet sera retiré. C'est un véritable filet traînant qui drague les fonds sableux ou herbeux. On va le placer en mer pour le tirer ensuite vers la terre au moyen de cordages.
Cette technique de pêche qui consiste à capturer les poissons en les encerclant avec un filet est l'une des plus anciennes, largement pratiquée sur les côtes méditerranéennes. Les Égyptiens l'utilisaient déjà 2 500 ans avant Jésus Christ.
« Les pêcheurs de Cassis pratiquaient plus spécialement la pêche à l'eissaugue, sorte d'immense senne comprenant une vaste poche avec deux bras, filet traînant tiré de terre au moyen de cordages. Le sac avait souvent plus de 36 mètres de long et une gueule de plus de 20 mètres d'ouverture ; les ailes mesuraient chacune 130 à 140 mètres. Avec parfois plus de 1 500 mètres de corde, quinze hommes suffisaient à peine à manier cet engin jeté à une grande distance du rivage. Chargé souvent de 1 500 kilogrammes de poissons, il ramenait à la fois les pièces sédentaires et les migratrices, telles que les sardines. On pouvait voir l'eissaugue ramener exceptionnellement en une seule fois plus de 30 quintaux de ces clupées vagabondes. Cet art de pêche était l'un des plus grands pourvoyeurs du marché marseillais ; il avait l'avantage de fournir le poisson le plus frais, puisqu'il arrivait vivant sur la plage. D'autre part, lesté avec mesure, cet engin effleurait le fond sans le draguer et il passait pour le plus inoffensif des filets traînants. » *
Le filet est déposé sur un bateau à fond plat qui peut s'avancer jusqu'au ras de la plage,

(La suite ici…)