Rappel de sardines Auchan


Radins.com
Rappel produit : Sardines à l'huile de tournesol chez Auchan
Alimentation par Amandine Vanstaevel le 19 août 2015 - 1 839 Vues

Les rappels de produits n'ont jamais été si nombreux dans les magasins Auchan. Après les terrines au poivre vert, c'est au tour des sardines à l'huile de tournesol de la marque "Pouce" d'Auchan de retourner à l'envoyeur...


Références du produit
Produit rappelé par : Auchan
Marque : "Pouce" Auchan
Produit : Sardines à l'huile de tournesol
Conditionnement : boîte de 120 g
Code-barres (EAN) : 3 596 710 741 267
Lot n° : ALM4235Y0369 
DLC : décembre 2019

Pourquoi rappelle-t-on ce produit ?
Auchan demande à toutes les personnes disposant de ce produit de ne surtout pas les consommer en raison d'une possible présence d'histamine. Chez les personnes allergiques et intolérantes, les symptômes peuvent être plus ou moins graves : éruptions cutanées, toux, nausées, crampes, diarrhées, eczéma, choc anaphylactique.



Ainsi, ne prenez aucun risque et, si vous êtes en possession de ce produit, ramenez-le en magasin pour vous faire rembourser et surtout ne le consommez pas. Si vous avez consommé ces sardines, nous vous conseillons de consulter votre médecin traitant.

La sardine et les schizos

Du poisson pour le cerveau
Les oméga-3 préviendraient la schizophrénie

Publié le : Mercredi 12 Août 2015 - 12:37
La solution au développement de la schizophrénie pourrait résider dans les oméga-3, selon une étude menée par des chercheurs australiens et autrichiens. Ces acides gras naturellement présents dans certains aliments permettraient de prévenir ce trouble psychiatrique chez les personnes à risque.


Les oméga-3, réputés pour leurs nombreux bienfaits, permettraient même de lutter contre la schizophrénie.

©Allan Ajifo/Flickr
Manger du saumon et des sardines pour éviter de devenir schizophrène. Une solution toute simple que préconise une équipe de chercheurs australiens et autrichiens à l'issue de leur étude, publiée ce mardi 11 dans la revue Natures Communications.
En effet, selon cette expérience, les oméga-3 permettraient de prévenir chez les personnes à risque l'apparition de ce trouble mental. Ces acides gras essentiels, nécessaires à notre santé mais que le corps ne produit pas, sont particulièrement présents dans les poissons gras (saumon, sardines, maquereaux, harengs…), mais aussi dans les noix, le soja ou encore l'avocat.
La schizophrénie, souvent qualifiée à tord de "dédoublement de la personnalité", se manifeste en général à l'adolescence. Ses symptômes sont très variables et peuvent aller du déficit cognitif aux hallucinations en passant par le sentiment de persécution et le retrait social. En l'état actuel des connaissances, les médecins considèrent qu'elle est en partie causée par des facteurs environnementaux (problèmes durant la grossesse, consommation de cannabis, vie en milieu urbain…) mais des facteurs génétiques entrent aussi en compte. Certaine personnes sont donc dès la naissance plus disposées à en souffrir.
C'est sur un échantillon de 81 de ces personnes que l'étude a porté. Durant sept ans, 41 patients ont reçu régulièrement des oméga-3 via des compléments alimentaires, les 40 autres un placebo. Les résultats sont assez équivoques. Seuls 10% des jeunes gens traités ont développé une schizophrénie durant cette période, contre 40% pour les patients sous placebo.
Un traitement simple et non-agressif qui, selon l'équipe scientifique, offre "un espoir qu'il y ait une alternative aux traitements psychopharmacologiques chez les jeunes risquant de développer cette psychose".
Toutefois, il reste du chemin à parcourir. Les chercheurs eux-mêmes concèdent que leur échantillon de patients était restreint et que des études à plus grande échelle devront être menées afin de valider cette théorie. Il leur reste également à découvrir par quel mécanisme les oméga-3 influeraient sur le développement des psychoses.
Les oméga-3 sont nécessaires au développement du cerveau et à la bonne santé cardio-vasculaire. Certains leur prêtent même des qualités pour lutter contre la dépression et même certains cancers. Si ces pistes restent à confirmer, il est avéré que notre alimentation ne permet pas de satisfaire aux besoins de nos corps en la matière. Un régime "méditerranéen" (maquereaux, sardines et huile d'olive) peut permettre de pallier ce manque. On en trouve également dans le commerce sous forme de compléments alimentaires.

La plus grosse sardine en boites de Concarneau

Filets Bleus. Une sardine faite de 7.503 boîtes... de sardines 13 août 2015 Filets Bleus. Une sardine faite de 7.503 boîtes... de sardines Pour ses 110 ans, le festival des Filets Bleus, à Concarneau, a réalisé un défi : construire une sardine, symbole de la fête, de 4 m sur 12 m, à partir de boîtes de sardines. Produites par la conserverie Jean Burel, 7.503 boîtes très exactement, quantité constatée hier par un huissier, ont été utilisées pour réaliser cette fresque dont l'idée revient à Ludovic Helleu, l'un des bénévoles. Condition pour que cette oeuvre soit considérée comme un record : que les boîtes soient uniquement posées les unes sur les autres, sans attache, ni colle. Une demande d'homologation a été déposée auprès du Guinness Book. L'oeuvre est installée à l'entrée du quai Carnot, à Concarneau où les concerts et les animations gratuites vont s'enchaîner jusqu'à dimanche soir. (Photo Stéphane Cariou)

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/filets-bleus-une-sardine-faite-de-7-503-boites-de-sardines-13-08-2015-10737596.php

Les chiffres de la conserve de poisson n France

Filière pêche : en Bretagne, on sait bien mettre en boîte (et depuis longtemps) !
Bretagne-Innovation - Paul-François Julien Publié le : 14 août 2015

 
Il y a deux siècles environ, la conserve de poissons naissait en Bretagne, région qui compte encore pas moins de 8 conserveries de poissons sur les 16 unités françaises. Riches en Oméga 3, en calcium et en protéines, les consommateurs sont toujours friands de thon au naturel ou à la tomate, de sardines à l'huile, de maquereaux au vin blanc ou à la moutarde et autres rillettes de poissons !

Le tiers du poisson consommé en France l’est en boîte. S’il présente l’immense qualité de se conserver très longtemps (jusqu’à cinq ans !), le poisson en conserve est aussi très majoritairement sauvage et sans aucun conservateur du fait de l'appertisation (stérilisation des conserves).
Ainsi, depuis longtemps amateurs de poisson en boîte, 90% des Français en ont encore acheté durant l’année 2014 pour une consommation globale de près de 120.000 tonnes. C’est le thon que les consommateurs préfèrent devant le maquereau et la sardine. Mais les tartinables rencontrent également un succès non négligeable.
316 millions de boîtes ont été fabriquées en France en 2014 par les 16 conserveries du territoire national. Celles-ci génèrent pas moins de 2.500 emplois directs et environ 7.500 emplois indirects (pêche, fabricants de conserves métalliques, etc.) pour un chiffre d’affaires de 846 millions d'euros.
Première région de pêche de France et berceau d’origine de la conserve de poisson, la Bretagne, et plus particulièrement le Sud-Finistère, accueille logiquement la moitié de ces 16 unités de production. Paul Paulet (Petit Navire), Chancerelle (Connétable et Arok), Saupiquet, Gonidec (Les Mouettes d’Arvor), Capitaine Cook, La Belle Iloise y produisent ainsi les fameuses boites que chacun conserve dans son garde-manger (cf. la cartographie bretonne des « Produits de la mer frais, transformés et en conserve » sur le site de BDI).
Si les produits traditionnels classiques ont toujours la cote et se taillent la part du lion, cela n’empêche pas les conserveurs d’innover. Chancerelle devrait par exemple lancer en 2015 une nouvelle boite de sardines aux 5 blés. De son côté, La Belle Iloise a récemment commercialisé des boites de sardines cuisinées « à manger chaud » pendant que Petit Navire s'essaie au thon mariné ou aux filets de maquereaux relevés aux épices et que Saupiquet imagine des conserves de maquereaux grillés !
Sources : FIAC Poissons, BDI, Le Télégramme, Les Echos etc.
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Voir aussi la vidéo "De la mer a l'assiette : les coulisses des Conserves de Poissons" réalisée par la FIAC Poissons :


Plaisir des yeux




Sardines, anchois même combat




Pyrénées Orientales - Sardines et anchois trop petits, la faute à qui ?
Tous les petits métiers en conviennent dans les Pyrénées-Orientales notamment. Depuis quelques années, les sardines et anchois du coin ne sont plus ce qu’ils étaient. « Ça fait trois ans que les sardines sont beaucoup plus petites qu’avant, explique Franck Romagosa, de Saint-Cyprien. Aujourd’hui, on a soixante pièces au kilo, contre trente auparavant. Ça pose problème pour la commercialisation. Les clients préfèrent les sardines un peu plus grosses. Les petites sont moins grasses et plus difficiles à cuire. »
Les causes du phénomène ? « On n’est sûr de rien, confesse Georges Jaume d’Argelès. Certains disent que c’est parce que l’eau n’est pas assez riche en plancton. » Manu Martinez de Port-Vendres a un point de vue plus tranché : « Il y a de moins en moins de sardines à cause de la surpêche. On a trop tapé dedans. Surtout depuis que les chalutiers utilisent les filets pélagiques, qui sont d’ailleurs interdits en Espagne. »
L’anchois connaît le même sort que la sardine. Depuis quelque temps, les spécimens pêchés sur la côte catalane sont plus petits que de coutume. « On en trouve encore, assure le poissonnier port-vendrais Denis Clavera. Mais ils ne font que 10 cm au lieu de 12 auparavant. Ça pose des problèmes de préparation. Plus l’anchois est petit et plus il est difficile de lever les filets. » Là encore, les spécialistes invoquent des « problèmes nutritionnels dus à l’acidification des eaux. » Mais rien n’est sûr. L’indépendant - Lundi 10 Août 2015

Jean-Pierre Coffe, comme les sardines…

Jean-Pierre Coffe, comme les sardines… c'est meilleur avec le temps, bien mariné depuis 1993, sans oublier de le retourner tous les six mois !



Les sardines à la criée de St-Gilles-Croix-de-Vie

Samedi 16 août 2014 - ouestfrance-entreprise.fr
Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Sardines : après la pêche, direction la criée
Une fois la sardine pêchée, pas de temps à perdre ! Les marins se précipitent au port, pour vendre le petit poisson bleu à la criée.

Alain, Mickaël, Éric et leurs camarades ont été un peu plus chanceux aujourd'hui (lire le volet de mercredi). Ce matin, les marins du P'tit Lou et du Bozo rentrent au port de pêche vers 10 h 30, avec 800 kg de sardines à bord. À leur arrivée, Alain débarque les caisses de petits poissons bleus par palettes de 300 kg. Les deux bateaux ont aussi ramené un gros bar, neuf kilos de maquereau, huit kilos d'orphie et du chinchard.
Les caisses sont pesées et étiquetées : heure d'arrivée, tonnage et grosseur du poisson. C'est aux marins d'établir la taille des lots qui seront mis aux enchères à la criée. Les sardines sont généralement vendues par 300 kg, mais la règle peut varier selon la quantité ramenée. « Là, on a fait un lot de 290 kg, mais aussi d'autres de plus petits tailles car on n'a pas pêché beaucoup de sardines », explique Éric, patron du bateau de pêche le P'tit Lou. Le calcul est stratégique, les gros lots partant souvent à un prix plus bas.
Une vente en trois minutes
Une fois les caisses réparties sur le sol mouillé, la criée peut commencer. Soudain, le silence règne dans le hangar. Les mareyeurs se regroupent autour de l'écran géant sur lequel vont s'afficher les lots dans quelques instants.
Top ! Alain Mérieau, crieur de la chambre de commerce et d'industrie depuis 25 ans, lance la vente aux enchères. Les prix de départ sont donnés par une charte de qualité des produits locaux, établie selon la grosseur des poissons. Aujourd'hui, les sardines sont plutôt petites : 34 poissons au kilo. Le prix de base est fixé à 1,75 €.
Chaque mareyeur a une télécommande : tant qu'il appuie sur le bouton, le prix augmente. Le dernier à lâcher emporte le lot. Certains, comme Sylvain, sont au téléphone avec les commerciaux de leur société. « Tu les veux les 80 ? », interroge le mareyeur de Raffin, avant d'ajouter, dans la seconde : « Trop tard... »
En trois minutes seulement, la totalité des lots est répartie entre les six mareyeurs présents aujourd'hui. La matinée ne fait que commencer pour eux : il faut maintenant emballer les lots.
Une partie envoyée à l'usine
Dans une pièce, au fond du hangar, les salariés du grossiste Raffin s'activent pour répartir les sardines dans des caisses de polystyrène de deux à trois kilos. Pour conserver la fraîcheur du poisson, l'entreprise doit livrer dans un délai de deux heures maximum. Les petits poissons bleus reposeront dans de la glace, du sel et du papier jusqu'à leur point de livraison. « Les caisses sont ensuite revendues dans des poissonneries, des grandes surfaces et des restaurants », développe Sylvain, mareyeur au sein de la société depuis douze ans.
Raffin a acheté le plus gros lot, celui de 290 kg, prix de retrait : 1,75 €. « Ça change d'un jour sur l'autre, le prix pour ce même lot peut monter jusqu'à 5 € selon la demande », précise un commercial de la société. L'entreprise achète habituellement entre 600 et 800 kg de sardines : « La quantité achetée dépend des clients et de la pêche : il faut en laisser un peu aux autres », explique Sylvain.
Mais rares sont les jours où tout part à la criée. La plupart du temps, les sardines qui n'ont pas trouvé preneur sont revendues à un prix moins élevé à la conserverie Gendreau. « On vend environ 80 % de notre pêche quotidienne à la criée, le reste va à l'usine », indique Éric. Là-bas, la sardine suit un traitement long et minutieux, avant de finir en boîte.
Sophie PAMS.

Israel : Les sardines peuvent sortir de leur boîte

Bennett : « Les sardines peuvent sortir de leur boîte »
août 06, 2015 - 12 h 31Israpresse
Le ministre de l’Education nationale, Naftali Bennett a réuni une conférence de presse jeudi, annonçant l’allègement du nombre d’élèves par classe, en d’autres termes, la fin de « la révolte des sardines », selon le site du quotidien centriste Maariv.
Dès le lendemain du vote du budget, le ministre de l’Education nationale, Naftali Bennett qui menaçait de s’y opposer si son ministère souffrait de restrictions budgétaires, a organisé une conférence de presse qu’il a ouverte en annonçant victorieusement : « Les sardines vont maintenant sortir de leur boîte, la reforme des petites classes va enfin pouvoir commencer. Je vous avais promis de m’en occuper, et j’ai tenu ma promesse ».
M. Bennett a ajouté que la réforme entrerait en vigueur dès la rentrée scolaire de septembre 2015, afin que l’effectif des classes n’excède pas 34 élèves pour les villes en général et pour les classes des zones en difficulté, pas plus de 32.
En plus de cette réforme tant attendue par parents et enfants, un professeur supplémentaire sera présent trois jours par semaine dans chaque classe, afin de pouvoir permettre la formation de groupes d’études. Ce projet sera lui aussi appliqué dès la rentrée 2015 dans 1000 classes et s’étendra peu à peu sur tout le pays. Le professeur recevra donc les renforts d’un étudiant en éducation, ce qui permettra aussi aux étudiants de réaliser une année entière de stage avant de devenir eux-mêmes professeurs d’école.
Y.B

A l'heure des news en été en Belgique


La Belle Iloise ou La Perle des Dieux ?
Bretonne, vendéenne, charentaise, basque, provençale, languedocienne ou bien espagnole, portugaise, marocaine, mauritanienne, ou encore égyptienne, turque, thaïlandaise, chinoise, philippine, vénézuelienne, brésilienne ? L'amateur de sardines a le choix !

Conserverie Gendreau

Lundi 03 août 2015 in Ouest-France
Conserverie. La dernière conserverie de sardines a la pêche en Vendée


Dix à onze tonnes de poisson sont mises en boîte, chaque jour de la saison, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Dans l'usine Gendreau, plus de trois cents salariés s'activent.

« Voilà les petites mains magiques », lance Gwenaëlle Le Trionnaire, devant celles qui s'affairent à équeuter et sublimer les sardines avant de les mettre en boite. La responsable de production de la conserverie Gendreau, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), s'improvise guide touristique. Au programme : découverte de la dernière conserverie de la région et description des étapes de fabrication.
« Dix à onze tonnes de sardines sont pêchées chaque jour. Ici, elles sont nettoyées, on leur coupe la tête et on les sèche. Elles sont ensuite plongées dans un bain d'huile puis égouttées pendant plus de trois heures. » Quasiment toutes les opérations sont effectuées à la main. « Les machines ajoutent l'huile ou la sauce avant de refermer les conserves. »
« Gestes fins et délicats »
Rares sont les hommes de part et d'autre du tapis roulant. « Le travail nécessite des gestes fins et délicats, justifie Savine Detrieux, directrice générale de La Perle des dieux, un des principaux clients de la conserverie. Historiquement, les hommes partaient à la pêche et les femmes attendaient le poisson à l'usine. La tradition est restée. »
Parmi les ouvrières à leur poste, on trouve Isabelle Alix. « J'enlève la tête du poisson et je l'éviscère : je retire les boyaux. » La salariée travaille ici depuis un an, certaines de ses collègues sont là depuis des années. Mais l'usine emploie aussi beaucoup de saisonniers. « On recrute cent ouvriers supplémentaires pendant la saison, de mai à septembre », détaille la responsable. Ce qui pousse l'effectif à 320 personnes.
À cette période, chaque jour, douze à quatorze bateaux lèvent les amarres pour partir à la recherche des bancs argentés. « Plus l'eau est chaude, plus le poisson est riche en matière grasse », précise Savine Detrieux. Les sardines millésimées, qui contiennent davantage d'oméga 3, sont donc pêchées à la fin de l'été. « On peut les consommer pendant dix ans, poursuit-elle. Les conserves se bonifient avec le temps. »
Quatre générations
Créée en 1856, l'entreprise familiale perdure depuis quatre générations. Philippe Gendreau est l'actuel dirigeant. Et la conserverie devrait encore avoir de beaux jours devant elle.
« Les sardines sont dans l'air du temps, assure Gwenaëlle Le Trionnaire. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux origines des produits. » Un vrai plus, donc, d'arborer le drapeau tricolore et de proposer du poisson français. Autre avantage côté transport : « L'usine n'est qu'à trois kilomètres du port. »
Une dizaine d'enseignes se fournissent à Saint-Gilles : hard discount, distributeurs, épiceries fines... « Selon la marque, l'exigence n'est pas la même, précise la responsable. Les délais entre le séchage et la cuisson ou entre l'égouttage et l'emboîtage sont par exemple plus strictes pour le label rouge. »
« Redonner à la sardine ses lettres de noblesse » 
Telle est la volonté de La Perle des dieux. La marque appartient à Philippe Gendreau et dépend donc de la conserverie. En Vendée, quatre boutiques commercialisent les produits de la mer et les sardines millésimées, « qui peuvent être conservées pendant dix ans ». Deux sont à Saint-Gilles, les autres aux Sables-d'Olonne et à Jard-sur-Mer. En Loire-Atlantique, on trouve La Perle des Dieux à Pornic et à Saint-Brévin. Le dernier magasin est dans le Calvados, à Cabourg. Pour faire découvrir ou redécouvrir les particularités de la sardine aux estivants, une exposition et un film sur les techniques de pêche et les étapes de production accueillent les visiteurs à Saint-Gilles.
La Perle des dieux, 49, rue des Couvreurs, zone de la Begaudière à Saint-Gilles ; tél. 02 51 55 55 44.
Jéromine DOUX.