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Le Musée Imaginaire de la Sardine


Le Musée Imaginaire de la Sardine présente l'incroyable histoire d'un petit poisson si modeste qu'on pourrait croire qu'il est muet. Autour d'une collection de milliers d'objets, de boîtes et d'images rassemblés par Philippe Anginot au fil du temps, l'exposition propose un parcours ludique dans les univers que croise la sardine depuis l'origine du monde.

La sardine dans l'eau

Depuis les profondeurs des océans jusqu'aux filets des pêcheurs, c'est la vie des sardines qui est évoquée dans l'exposition, avec toute la distance que demande notre grande ignorance devant un poisson apparu sur la planète Terre il y a presque 400 millions d'années.

La sardine dans l'huile

Autour d'une gigantesque collection de boîtes de sardines du monde entier, c'est tout l'univers de la conserverie qui est présenté, depuis son invention jusqu'à la profusion d'images qu'elle a nourrie. Des bouteilles de Nicolas Appert aux emballages dernier cri, l'exposition apprend à se poser les bonnes questions : mieux vaut une bonne friture ou une cuisson vapeur ? Mieux vaut coucher les sardines dans la boîte ou les dresser debout à l'anglaise ? Et qu'en est-il des sardines à l'eau de source ?

La sardine dans la tete

La sardine, c'est tout un mode de vie. Tellement présente au fil des siècles qu'elle a engendré un folklore, une symbolique et quasiment une métaphysique qui la rendent depuis toujours si sympathique au yeux du plus commun des mortels. Depuis les cartes du ciel jusqu'au plus grotesque des enterrements de la sardine, elle nous rapelle sans cesse et avec humour notre humble destin d'animal grégaire. Et qui pourrait croire que sous ses airs anodins elle annonce depuis des lustres la plus populaire des révolutions ? De surprise en surprise, ce vrai-faux musée donne enfin à la sardine toute la place qu'elle mérite.

Un musée itinérant


Loin des écomusées traditionnels, l'exposition s'attache à montrer la surprenante importance de la sardine dans notre univers mental. Sur la base d'informations fouillées, elle entraîne le visiteur dans une aventure inattendue au coeur d'une imagerie épicière qui alimente encore aujourd'hui notre environnement quotidien. traitée avec humour, cette histoire de la sardine s'adresse autant aux enfants qu'aux adultes qui le sont restés.

Biennale Internationale des Arts Culinaires Dijon





A l'occasion de la Biennale Internationale des Arts Culinaires à Dijon, le Musée Imaginaire de la Sardine s'est installé au Palais des ducs de Bourgogne. Programme chargé pour les 10 étudiants en BTS Tourisme à qui était confié l'accompagnement des visites, l'accueil des classes et des centaines d'enfants du primaire découvrant la sardine autrement que dans une assiette de cantine. Avec les visites commentées du Musée proposées par Philippe Anginot, les ateliers d'arts plastiques autour de l'illustration de la boîte ( Ah! les sardines à la moutarde de Dijon !) proposés par Nadine Morel et les dégustations de rillettes de sardines à tomber par terre, les 3000 visiteurs ont bien regretté de n'avoir que 3 jours pour visiter et découvrir tout ce qu'une petite sardine pouvait avoir à raconter. Entre le quotidien des ouvrières de conserverie filmé par Marie Hélia et le tour du monde de la sardine photographié par Olivier Barbaroux en 40 ans de carrière à l'Ifremer, une chose est sûre, dans les jours qui ont suivis, tous ont mis à profit ce qu'ils avaient appris en visitant ce musée …et dévalisé le rayon sardines des supermarché de la région ! Une expérience à renouveler au plus vite…

Philippe Anginot

Conseil en communication, enseignant, formateur, journaliste, écrivain et animateur d'atelier d'écriture, Philippe Anginot travaille dans de multiples secteurs liés à l'écrit. Après des études de Lettres et d'Anglais à l'université de Tours complétées par un DESS de communication à Sciences Com' à Nantes, il a travaillé pour le théâtre et dans divers journaux à Montpellier où il a créé le Musée imaginaire de la sardine pour présenter le fruit de ses recherches autour de ce poisson emblématique de la Méditerranée. Lauréat d'une bourse de la Mission du Patrimoine Ethnologique du Ministère de la Culture, il a entrepris des études d'ethnologie qui l'on conduit à rédiger son premier ouvrage La sardine, de la mer à la boîte aux éditions Neva où il a ensuite signé L'olive, de l'arbre à la table et Cochons et cochonnailles tout en travaillant comme correcteur et rewriter pour Les Algues et Le Thon dans la même collection.
Parallèlement à ses activités
d'écrivain, il n'a cessé de poursuivre ses recherches autour de la sardine, d'agrandir peu à peu les collections du musée imaginaire et de les exposer chaque année au gré des manifestations littéraires, gastronomiques ou maritimes auxquelles il s'est vu invité.
Revenu à ses sources bourguignonnes, il crée avec Nadine Morel les Ateliers de la Sardine éblouie à Fontaine-lès-Dijon et poursuit son travail d'écrivain pour les éditions Papillon rouge, et de conseil en communication pour le théâtre avec Jean Maisonnave pour le Grenier de Bourgogne et Leyla Rabih pour le Grenier/Neuf. Il anime également des ateliers d'écriture au sein de différents établissements scolaires et lycées de la région et à l'occasion de manifestations sociales et culturelles.