Des milliers de sardines se sont échouées sur les rives de l'île russe
d'Itouroup, la plus grande île de l'archipel des Kouriles.
Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La pêche à la sardine devient Patrimoine culturel immatériel
Depuis octobre dernier, la pêche à la sardine
de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est inscrite au Patrimoine culturel
immatériel de la France. Une reconnaissance économique et touristique
pour toute une filière qui y pêche 2300 tonnes par an.
Un banc de 1000 sardines de Floride rejoint les requins de l'Aquarium de Paris
Elles sont arrivées hier. Un millier de sardines ont traversé
l'Atlantique pour rejoindre l'Aquarium de Paris, dans le 16e
arrondissement. Un trajet délicat avant de rejoindre dans quelques
semaines le bassin des requins. Pour les accueillir, une dizaine de
biologistes étaient mobilisés.
Elles sont à l'abri dans une grande cuve. A l'abri de la lumière et du
bruit. Les sardines de Floride viennent de traverser plus de 7000
kilomètres en avion. Un périple délicat pour ces petits poissons
fragiles. Avec précaution, Eduardo Da Forno, biologiste de l'Aquarium, ouvre la cuve. Ouf, les sardines sont vivantes.
"On vient d'en voir deux passer à toute vitesse, c'est bon signe." la suite ici
La capture des sardines et des anchois dans l’Adriatique suscite le
débat. Adoptant pour une fois une position moins protectrice de
l’environnement que la Commission, le Parlement européen refuse de
limiter la pêche dans la zone.
Le plan pluriannuel pour la pêche dans l’Adriatique est censé limiter
la surpêche. À Strasbourg, le débat entre les eurodéputés et le
commissaire à la pêche, Karmenu Vella, a dégénéré en un jeu de reproches
entre les décideurs politiques, reflétant l’écart entre les intérêts de
l’industrie et les préoccupations environnementales.
L’intention de la Commission était d’introduire une sorte de système
de quotas pour la protection des petits pélagiques de l’Adriatique. Ces
poissons vivants à moins de 200m de profondeur sont très précieux pour
le secteur local de la pêche. Dans la mer Adriatique, il s’agit surtout
de sardines et d’anchois.
De son côté, la rapporteure croate Ruža Tomašić (CRE) a pour sa part
défendu le maintien du régime actuel autorisant des limites de capture
supérieures à 4 % par an entre 2020 et 2022.
Le débat qui avait lieu le 12 novembre a tourné au vinaigre lorsque
le commissaire Karmenu Vella a critiqué le rapport de Ruža Tomašić,
estimant que l’eurodéputée avait fait complètement abstraction des avis
scientifiques et que son rapport n’était pas conforme aux principes
fondamentaux de la politique commune de la pêche.
Il a également déclaré que cela créerait un mauvais précédent qui permettrait de maintenir la surpêche actuelle dans la zone.
Avant le vote, la rapporteure a quant à elle accusé la Commission
d’adopter une approche contraire à l’éthique, d’user de manipulations et
de faits induisant à l’erreur.
Le Parlement a finalement voté en faveur du rapport Tomašić par 342
voix pour, 295 voix contre et 24 abstentions, acceptant d’entamer
directement des négociations avec les ministres européens de la pêche,
dès que le Conseil aura adopté sa propre position commune.
Selon une source européenne, il est cependant hautement improbable que cela ait lieu avant la fin de la législature. /…
Brigade anti-Sardinards: Le Concert de Coco Argentée annulé au Vendôme à Paris
Qu'est-ce que la Brigade anti-sardinards qui se manifeste par des opérations de boycot auprès de ceux qui soutiennent le régime de Paul Biya ?
voila l'explication :
"Ils
sont opposés au système de corruption par la baguette de pain bâtard et
la boite de sardine frelatée que le régime a coutume de donner en
aumône aux miluitants du parti au pouvoir lors de ses meetings auxquels
accourent généralement curieux et affamés, précarisés par la
confiscation de toutes les ressources du pays par la clique au poouvoir.
"Ils", ce sont les Camerounais de la diaspora, qui ont pris ces
dernières semaines, le peloton de tête de la campagne de dénonciation du
hold-up électoral en train d'être perpétré au Cameroun et qui connaîtra
son apothéose mardi, avec la prestation de serment de Paul Biya.
Réunis
sous la bannière d'un regroupement non formel dénommé "Brigade
Anti-Sardinards" pour leur opposition à ceux de leurs compatriotes prêts
à ramper à plat ventre sous les pieds du dictateur cameronais et
donneur occasionnel de pain et de sardine, ou à cautionner ses crimes
pour un bout de quelque chose à se mettre sous la dent en attendant… la
mort, ces Camerounais de la diaspora viennent encore de se signaler par
leur grandeur d'âme, en apportant un concours financier à la Fondation
Ayah, du nom du magistrat à la retraite qui fait l'objet de violentes
persécutions du régime Biya, en raison de ses prises de position en
faveur de la minorité anglophone du Cameroun, marginalisée et oprimée
par le régime.
Après cette aide des membres de la Brigade
Anti-sardinards à leurs compatriotes exilés par dizaines de milliers au
Nigeria depuis le début en décembre 2016 de la répression violente
(exécutions sommaires, assassinats ciblés, arrestations arbitraires,
emprisonnements injustes) des revendications pacifiques des anglophones
marginalisés par le régime en place au Cameroun, l'opinion attend de
voir la réaction de la diaspora « utile » proche du régime, qui ne cesse
de prédire l'enfer à leurs compatriotes anglophones, tout en criant
leur détermination à aider Biya à faire du Cameroun un pays « uni »
dans le "vivre ensemble"." (in Cameroon voice)
UNIVERSITE DE MOSTAGANEM : Les conclusions de la Thèse de doctorat sur la sardine commune ‘’Sardina pilchardus’’
Le but de la présente thèse est de caractériser la sardine commune «
Sardina pilchardus » capturée dans la côte algérienne (Ghazaouet, Beni
Saf, Mostaganem, Alger et Jijel) sur le plan nutritionnel et
toxicologique et d’étudier l’impact des traitements technologiques de
cuisson et de fumage sur les phénomènes d’oxydations des lipides.
L’analyse détaillée de la composition biochimique, toxicologique et de
l’oxydation lipidique, nous a permis d’établir des différences très
nettes entre les sardines provenant des différentes zones de pêche.
Les
teneurs en matière sèche et en matière minérale des différents filets
de sardine étudiée appariaient dans des proportions comparables (P <
0,05) avec des taux allant de 23.08g/100g à 27,02 g.100g-1 et de 2,9
g.100g-1 à 3,2 g.100g-1, respectivement. Les concentrations en protéines
des différents échantillons de filet laissent observer que la sardine
de Jijel présente le taux le plus élevé en protéines (22,98 g.100g-1)
dépassant largement celles de Ghazaouet, Mostaganem et de Beni Saf avec
des différences de l’ordre de 3,27 g, 2,92 g et 2,42 g, respectivement
(P < 0,05). En ce qui concerne les lipides totaux, la sardine de Beni
Saf demeure plus riche par rapport aux autres échantillons notamment,
ceux prélevés à Alger (10.07 g.100g-1 Vs 7 g.100g-1) avec une différence
estimée à environ 1,5 fois.
Pour ce qui est des acides gras, leurs
compositions ont présenté des fluctuations considérables entre les
différents échantillons de sardine étudiée dans notre expérimentation.
En effet, les concentrations des acides gras saturés se situaient entre
35,50 % et 41,32 %. Les taux des acides gras mono-insaturés et des
acides gras polyinsaturés ont changé de 14,22 à 22,27 % et de 36,63 à
47,96 % respectivement. Les acides gras identifiés laissent observer un
profil dominé par : l’acide palmitique (C16 : 0 ; 20.10-27.84 %),
l’acide oléique (C18: 1 ω-9 cis, 5.57-16.07 %), l’acide linoléique (C18 :
2 ω-6 ; 1.45-5.89 %), l’acide eicosapentaénoïque (EPA ; C20 : 5 ω-3 ;
7.60-15.75 %) et l’acide docosahexaénoïque (DHA, C22: 6 ω -3 ; 16.83
-33.42%). Les proportions d’AGPI (ω-3) qui variaient de 29,4 % pour la
sardine de Ghazaouet à 42,4 % pour la sardine de Mostaganem étaient
nettement supérieures à celles des AGPI (ω-6) dont les concentrations
étaient comprises entre 2,58 % pour la sardine d’Alger et 7,23 % pour la
sardine de Ghazaouet.
D’autre part, les taux en acide
eicosapentaénoïque (EPA) les plus importants ont été détectés dans les
sardines de Beni saf et de Ghazaouet avec une contribution de l’ordre de
38,36 % et de 31 % du total des AGPI (p <0 0="" 1="" 45="" 46="" 52="" 72="" acide="" agmi.="" agmi="" agpi="" alors="" apport="" apports="" ardine="" avec="" beni="" cependant="" cis="" concentrations="" d="" dans="" de="" des="" diff="" distinctes="" docosahexa="" du="" e="" en="" es="" estim="" et="" font="" ghazaouet="" ique="" jijel="" kg="" l="" la="" laiss="" le="" les="" lger="" mg="" mostaganem="" nbsp="" no="" observer="" ol="" ont="" ordre="" particulier="" plan="" plomb="" plus="" pond="" pour="" pr="" que="" rant="" rence="" respectivement.="" saf="" sardine="" sardines="" similaires="" sur="" taient="" tait="" teneurs="" total="" toxicologique="" un="" une="" variaient="">0>
Il en est de même pour le
mercure avec des concentrations allant 0,077 mg/kg (sardine de
Ghazaouet) à 0,129 mg/kg (sardine de Jijel) avec une différence de 40 %
entre ces deux zones de capture (P <0 0="" 21="" 37="" apparaissent="" aux="" avec="" carts="" ces="" concentrations="" conis="" dans="" de="" des="" deux="" e.="" en="" eq="" es="" esp="" estim="" et="" europea="" exp="" filets="" font="" fum="" g="" globulus="" grill="" kg="" les="" mda="" mg="" nbsp="" notre="" o.="" pr="" que="" respectivement.="" rieures="" rimentation="" s="" sardines="" savoir="" sentement="" sup="" tales="" teneurs="" v="" vs="">0>
À propos du test de
dégustation, 53 % des participants ont apprécié les filets de sardine
fumée à l’Eucaliptus globulus alors que 27 % et 20 % des panélistes ont
préféré les sardines fumées à l’Olea europaea et les sardines grillées,
respectivement.
Enfin, et à travers ces résultats, il nous est permis de
déduire que la sardine algérienne serait une excellente source de
nutriments essentiels aux besoins nutritionnels de l’homme. Cependant,
la contamination de cette espèce de poisson par des agents toxiques tels
les métaux lourds réduit considérablement sa valeur santé.
D’autre
part, le choix et la maitrise des traitements technologiques de fumage
et de cuisson sont nécessaires en vue de préserver les meilleures
qualités de la viande d’une manière générale. Dans l’éventualité d’une
poursuite des recherches sur « la caractérisation nutritionnelle et
toxicologique des poissons », il conviendrait de réaliser une étude
comparative en touchant à d’autres poissons pélagiques tels le rouget
(Mullus barbatus), le thon (Thunnus thynnus) et le maquereau (Scomber
scombrus), espèces relevant de la côte Algérienne et d’autres côtes du
bassin méditerranéen"
Ce sont onze petites histoires (parfois légèrement déjantées ou, à
tout le moins fantasques sinon fantastiques) qui constituent cet ouvrage
tout à fait recommandable.
Car il ne s’agit pas simplement de s’amuser avec la réalité pas plus
qu’avec les grands noms de la philosophie (même si Diogène finit dans la
peau d’un silure et Rousseau dans celle d’un paresseux jardinier adepte
du laisser-faire). Non ! Hélène Péquignat est enseignante de
philosophie et n’utilise ces subterfuges que dans la mesure où ils lui
permettent de présenter des courants de pensée, des thèmes
philosophiques pour les disséquer et en expliquer les tenants et
aboutissants.
Des boîtes de sardines de saison à l’huile d’olive
Millésime 2018 de la marque Les Mouettes d’Arvor sont actuellement
rappelées en raison d’un risque de décollement du vernis intérieur.
Avis aux amateurs de sardines. Des boîtes de sardines de saison à
l’huile d’olive Millésime 2018 de la marque Les Mouettes d’Arvor font
actuellement l’objet d’un rappel. Motif : « risque de décollement du
vernis intérieur de couleur marron, du fond de la boite de conserve ».
Les produits concernés ont été commercialisés depuis le 24 juillet 2018.
Conditionnement : boîte métallique 115 grammes
Code-barres : 3 365 622 031 960
Estampille sanitaire FR 29-039-512 CE
À consommer de préférence avant fin 2028
Si vous possédez une boîte, ne la consommez pas et rapportez-la en
magasin afin de vous rembourser. Pour plus d’informations, contactez le
service qualité Conserverie Gonidec au 02 98 98 09 23.
Le problème du prix élevé de la sardine en Algérie comparé à celui du logement…
"C'est officiel! Le prix élevé de la sardine
est maintenu par rejet à la mer des excédents. L'administration laisse
entendre qu'elle ne peut rien pour les consommateurs. Les associations
s'occupent des procès sur la qualité des logements...
Aveu de
faiblesse. On reçoit l'info comme une claque. Une bonne claque qui
réveille. Elle nous vient du directeur général de la pêche et de
l'aquaculture auprès du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Taha
Hammouche. Savez-vous ce qu'il a dit, mardi dernier, au sujet des
quantités de sardines jetées par les pêcheurs pour maintenir un prix de
vente élevé? Il a dit que c'est «immoral et déplorable». Si, si, il
était offusqué, solidaire et même triste. Avec ses mots, il pense
atteindre la conscience de ces pêcheurs. Il pense qu'ils vont se mettre à
demander pardon en pleurant de toutes leurs larmes. Tout le monde avait
entendu parler de cet acte de délinquance. Aujourd'hui, non seulement
ce responsable nous donne la preuve, par ses appréciations, que la
pratique de jeter les excédents de pêche est une pratique courante, mais
il nous affirme dans le même temps qu'il n'y a rien à faire pour les
empêcher. Mieux, il est même gentil avec eux et leur fait des
recommandations. Il conseille à ces pêcheurs de faire don de ces
quantités de sardines, au lieu de les jeter, aux foyers de personnes
âgées et des orphelins ou s'ils préfèrent, aux hôpitaux. C'est-à-dire
qu'il leur indique une façon «humanitaire» de continuer à spéculer sur
les prix de la sardine. Il devient leur allié et conseiller.
Pour
mesurer les dégâts d'une telle position, il ne faut pas oublier que le
directeur général de la pêche au ministère de l'Agriculture engage le
gouvernement tout entier par ses déclarations. Cette incapacité face aux
trafiquants a été exprimée par ce responsable «en marge de l'ouverture
de l'année pédagogique de la formation en pêche et aquaculture à
Cherchell.». Pour être «pédagogique» on ne peut pas trouver mieux. Les
élèves qui l'écoutent pourront demain assister au spectacle de rejet à
la mer des sardines comme d'une oeuvre «salutaire» pour maintenir les
profits des patrons pêcheurs. Car c'est des intérêts des patrons qu'il
s'agit, pas de leurs pêcheurs salariés. Voilà, nous sommes avertis que
nous continuerons à payer la sardine au prix fort sans que le ministère
de l'Agriculture ne lève le petit doigt pour défendre les consommateurs.
Les sardiniers qui jetteront leur produit à la mer sont assurés qu'ils
n'encourent aucune sanction. Pour finir, nous vous donnons «la cerise
sur...la sardine». Le DG de la pêche en question s'est fendu, dans la
foulée, d'une précision. «Les services du ministère n'ont pas la
prérogative d'intervenir sur le prix de la sardine, qui obéit à la règle
de l'offre et de la demande» a-t-il dit. Comme pour mieux enfoncer le
clou sachant que l'offre est biaisée. De ce côté-là, on a touché le fond
de l'entendement.
Reste qu'il existe, parait-il, une association qui
défend les intérêts des consommateurs. Il y en aurait même plusieurs.
Celle dont on parle souvent parce qu'elle fait parler d'elle vient de
déposer plainte contre deux entreprises publiques de logements. Son
président fait une addiction des plateaux de télévision avec un art
consommé de l'enfumage. Il sait tout sur tous les produits de
consommation courante et non courante. Il a toujours une longueur
d'avance sur les problèmes puisqu'il assure avoir tiré la sonnette
d'alarme bien avant que la question ne lui soit posée. Sur «la sardine à
la mer» on ne l'a ni vu ni entendu.
Les procès en cours sur les
logements doivent retenir tout son temps. C'est important le logement.
Tout le monde est à l'écoute de ce «bras de fer» entre cette association
et l'administration publique. De quoi s'agit-il? De formulaires à
revoir. Des précisions à apporter sur les délais et la qualité. C'est
très sérieux comme corrections à apporter. C'est même plus sérieux que
le prix de la sardine et de la méthode pratiquée pour le maintenir
élevé. Aucune association de défense des consommateurs n'a été attirée
par la «parole officielle» du directeur général de la pêche qui
confirme, en baissant les bras, que la pratique de jeter les excédents
de sardines à la mer est une réalité. Même pas la plus petite
association. De celles qui ne sont pas occupées à poursuivre l'Etat pour
exiger la qualité et la rapidité dans l'exécution de son programme du
«logement pour tous». Voilà deux décennies que des millions de logements
sont distribués et c'est maintenant que certains trouvent «des poux»
dans ce programme unique au monde.
Bref, quittons l'opportunisme
politique pour revenir à la sardine. Plus connue pour être le poisson du
pauvre. Quant aux poissons du «riche» que sont, par exemple, les
crevettes «royales», chacun sait depuis belle lurette qu'elles se
vendent au large. Qu'elles passent des bateaux algériens aux bateaux
espagnols, français ou italiens pour prendre la destination des marchés
aux poissons à l'étranger. Notre DG de la pêche nous en dira plus la
prochaine fois. Pour nous dire que «c'est immoral et déplorable». C'est
vrai, mais pas seulement pour le poisson!" in L'ExpressionDZ.com par Par Zouhir MEBARKI - Jeudi 18 Octobre 2018
Lu à Nantes, dans le cadre du festival Midi Minuit
Poésie, en compagnie de Jean-Charles Massera et Edwy Plenel. Nous
parlions de démocratie.
"Pour se faire une idée de l’idée d’une sardine, il ne faut pas
considérer l’activité de chaque cerveau de sardine indépendamment du
monde de la sardine, mais entièrement relié à un ensemble de
représentations du monde sardinal dans un collectif intellectuel en
bancs où chaque individu agit pour sa survie en contribuant à la survie
de tous, c’est pourquoi nous pouvons parler d’une intelligence collective de la sardineen banc."
Bientôt des sardines bretonnes vendues sous la marque "C'est qui le patron?"
Pour la première fois, la marque des consommateurs se lance dans les
produits de la mer. Elle proposera bientôt des sardines "C'est qui le
patron?" pêchées par les bolincheurs bretons.
C'est tout le concept de la marque, ce sont les clients eux même qui définissent les produits qui seront lancés sous l'étiquette C'est qui le patron?
Les clients sociétaires ont choisi les sardines bretonnes
Les clients sociétaires, qui répondent à des questionnaires pour
décider des prochains produits commercialisés, attendaient depuis
longtemps la vente de poisson. Ce sera chose faite à partir de la fin de
l'année. Les questionnaires ont permis de choisir les pêcheurs bretons, qui pêchent à la bolinche, une technique qui abîme moins les poissons.
Un choix qui coûte plus cher, mais les clients étaient également
attachés à la pratique d'une pêche durable. L'entreprise a donc cherché
un partenaire capable de produire ces boîtes de sardines, ce sera Chancerelle, à Douarnenez.
2,70€ la boîte
C'est qui le patron? promet aussi un prix d'achat fixe aux pêcheurs de l'association des bolincheurs de Bretagne. "On est sur un prix garanti de 750 euros la tonne de sardine pêchée, avec un engagement sur trois ans", explique Laurent Pasquier, l'un des fondateurs de la marque. Dans les rayons, la boîte de sardine sera affichée à 2,70€.
Les 6400 sociétaires ne manquent jamais de communiquer à chaque
sortie d'un nouveau produit. Les sardines bretonnes devraient donc bénéficier d'une pub gratuite sur les réseaux sociaux. A terme, l'entreprise espère commercialiser 1% des sardines vendues en France.
À la faveur de l'inauguration du Nhow et de La Marseillaise de Jean
Nouvel, Marseille est sous le feu de l'actualité architecturale.
Un banc de sardines qui frétillent en guise de lustre, un salon jaune
acidulé du sol au plafond, des graffitis aux murs signés par des jeunes
pousses locales et un long tunnel arc-bouté bleu klein qui plonge dans
la Méditerranée : le tout nouveau Nhow de Marseille
a fière allure. Ce quatre étoiles détonnant reflète les contrastes de
la cité du pastis, de la mer à la pétanque en passant par « les
quartiers nord et les fadas à l'accent pagnolesque », ajoutent en cœur
Claire Fatosme et Christian Lefèvre, les architectes et propriétaires
des murs qui ont eu à cœur de capter la ville dans toute sa diversité.
La petite histoire. Le groupe espagnol aux 400 hôtels dans le monde, réputé pour ses établissements à thèmes – à l'instar des Nhow de Berlin
ou de Milan respectivement dédiés à la musique et à la mode –, offre un
second souffle à l'ancien Palm Beach de la cité phocéenne. Une bonne
nouvelle pour les Marseillais, très attachés à ce lieu qui abrite une
source d'eau naturellement chaude et riche en minéraux. Mais également,
pour la capitale culturelle de l'Europe
en 2013, qui s'était faite plus discrète depuis l'ouverture du Mucem
(musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), de la villa
Méditerranée ou du musée Regards de Provence, il y a maintenant cinq
ans. Pour réserver c'est là : http://nhow-marseille.com/meetings-and-events/
Au Portugal, depuis plusieurs années, le CIEM
(Conseil international pour l’exploration de la mer) alerte sur la
disparition du stock de sardines dans les eaux portugaises, et conseille
zéro capture durant au moins une année.
Dans ce pays, où la sardine est érigée en véritable symbole de
prospérité, d’abondance mais aussi de survie, ne plus pêcher la sardine
est inenvisageable.
Les consommateurs portugais ne sont pas prêts à arrêter d’en manger. Les
pêcheurs voient toujours plus de sardines en mer, et se sentent
victimes d’un système qui les dépasse.
Chaque
semaine, passage en cuisine et réveil des papilles. Aujourd'hui, ode au
petit poisson bleu aussi à l'aise sur le gril que sur la pissaladière.
Le premier homme qui nous a fait manger des sardines grillées
entières, ni vidées, ni écaillées, ni ébarbées était un «dur» à cuire
dans notre monde de minot. Sten, le grand Sten qu’il s’appelait. Pas
loin du double mètre, la tête glabre et luisante comme une boule de
billard, des pognes à boxer un essieu de 38 tonnes. La légende disait
qu’il avait fait «l’Indo» mais nous, on préférait ses faits d’armes les
soirs de bal monté quand il jouait les juges de paix pour séparer à
coups de beigne les Yougos et les Arabes qui se mettaient sur la courge à
coups de canettes. Il avait aussi remis d’équerre notre copain Dédé le
gitan à grands coups de pompes dans le cul quand il avait mal parlé à la
boulangère.
Citroën DS
Sten aimait les femmes, le pastis et les sardines. C’était son tiercé
gagnant mais pas forcément dans cet ordre-là. On lui connaissait une
régulière, élégante comme une Citroën DS des années 60. Elle avait sa
flûte à champagne posée sur le zinc de Sten. Ils fumaient des Gitanes
(elle avec filtre, les hommes c’était sans) en parlant à voix basse.
Nous on se shootait avec le parfum de la dame que l’on identifia un
siècle plus tard dans les allées des Galeries Lafayette : l’Heure bleue
de Guerlain. La belle s’éclipsait à l’heure du 421, de l’apéro et des
pastis tassés comme du flan parisien. Nous, on avait le droit à un
diabolo en semaine. Le dimanche midi, c’était Orangina et sardines. Sten
détestait les apôtres du septième jour : les «culs bénis» sortant de la messe et les «cocos» vendant l’Huma Dimanche. Il préférait sa «smala»
comme il disait. Une bande d’apaches qui mangeait liquide toute en
gobant ses poissons grillés. Ils avaient les yeux rouges comme des
lapins russes, autant d’avoir trop soudé la semaine à l’usine que d’être
accros au «jaune».
A retrouver sur Liberation.fr ici
Des employés mettent en boîte des sardines, le 21 novembre 2014 dans une usine près de Porto. Photo: AFP/VNA/CVN
La
pêche de la sardine au Portugal est interdite du 29 septembre au 16 mai
prochain, selon un arrêté publié par le Bulletin officiel de la
République.
Après que le Portugal ait atteint la limite de pêche autorisée, "il
est nécessaire d'éviter toute capture de sardines en vue de renforcer
les mesures de conservation et de protection de cette espèce", annonce le Bulletin officiel de la République.
Le gouvernement indique que la sardine est une ressource "d'intérêt stratégique"
pour le secteur de la pêche au Portugal, la mise en conserve et les
exportations de produits halieutiques, tout en soulignant son rôle
socio-économique important pour les pêcheurs.
Cette ressource devrait être exploitée de manière à assurer, à long terme, "la
durabilité environnementale, économique et sociale de la pêcherie, dans
le cadre d’une approche de rationalisation, basée sur des preuves
scientifiques, tout en préservant les revenus de l’industrie de la pêche
et de ses professionnels", poursuit la même source.
Dans le même ordre d'idées, et suite à une recommandation du Conseil
international pour l'exploration de la mer (CIEM), le Portugal et
l'Espagne, en accord avec la Commission européenne, ont élaboré un plan
de pêche dans lequel il a été établi que les captures, à répartir entre
les deux pays, devraient être de 12.028 tonnes pendant la saison de la
pêche.
Par ailleurs, "les possibilités de pêche pour 2019 seront définies
dans le cadre d'un plan de reconstitution de cette espèce et de
l’adoption d’une règle d’exploitation à valider par le CIEM, ayant
recommandé une pêche zéro de la sardine en 2019", a fait savoir un communiqué du ministère de la mer.
Entreprise. La Belle-Iloise ouvre son premier bar à sardines à Paris
Frédérique Jourdaa
Modifié le
Publié le
La
conserverie, fondée à Quiberon (Morbihan), a inauguré hier lundi
17 septembre 2018 son premier Bar à sardines à Paris, en présence de
Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de l’entreprise.
À deux
pas des Halles, l’ancien ventre de Paris, la rue Montorgueil est l’une
des plus gourmande de la Capitale. C’est là, au 55, entre l’historique
restaurant le Rocher de Cancale et Stöhrer, la plus ancienne pâtisserie
de Paris, que la Belle Iloise installe son enseigne bleue et blanche.
Au cœur du Paris touristique
Dans
les 78 boutiques en France et en Belgique (les dernières viennent
d’ouvrir au Cap Ferret, Bordeaux et Andernos en Nouvelle Aquitaine), les
clients fidèles connaissent le guéridon où ils peuvent déguster à leur
passage une spécialité du jour. Mais cette fois, au cœur du Paris
touristique, l’entreprise quiberonnaise propose une nouvelle expérience
culinaire, un bar à sardines. « L’idée des bars divers et variés est très en vogue à Paris, explique Caroline Hilliet Le Branchu, PDG de l’entreprise et petite fille du fondateur. Ici,
sur notre lieu de vente, nous avons aménagé un espace où l’on peut
venir chercher chaque jour sandwichs, salades, quiches et les BBI
(Burger Belle Iloise) du jour. Tous sont élaborés avec nos productions
accompagnées de produits frais. »
Un atelier pour les amateurs
Quelques
tables rouges sont disposées sur la terrasse sous le store, comme une
invitation à glisse un peu hors du flot des passants de cette rue
piétonne, l’une des plus fréquentées de Paris.
À
l’intérieur de la boutique, un comptoir frais propose les recettes du
jour. À l’extérieur, un bar ambulant offre aux plus pressés une halte
gourmande.
Hier, soir de l’inauguration, les couleurs douces des
boîtes de thon, sardines et autres maquereaux attiraient l’œil des
badauds. Patrice Christopoulos, le chef de la Tablée, le restaurant
nantais qui met la Belle Iloise à l’honneur, a quitté ses fourneaux pour
proposer des recettes inédites.
La campagne de pêche bat son plein
Après
Nantes, cette deuxième création de restauration est une étape
importante pour la Belle Iloise qui réalise désormais 75 % de son
chiffre d’affaires (50 millions d’euros) dans ses 78 boutiques. Rue
Montorgueil, cinq ambassadeurs porteront le message des salariés de la
maison (entre 350 et 600 pour suivre la saison de pêche).
« La campagne de pêche bat son plein, sourit Caroline Hilliet Le Branchu. Bien
sûr, le quai d’où l’on voit les bateaux rentrer au port est loin mais
nos boutiques racontent un peu de cette histoire aux citadins. Cette
adresse nous permettra, j’espère, d’organiser des ateliers culinaires
pour partager notre créativité avec celle des amateurs de sardines et de
produits de la mer à Paris, et ils sont nombreux ! »
La sculpture des sardines en
boîte a été placée, vendredi matin, par les techniciens communaux à
l'angle du boulevard de Gaulle. Conçue, à l'origine du projet en 2013,
pour être placée sur l'îlot de la rue de l'Océan, cette sculpture avait
été destinée ensuite à l'angle Leclerc-Bougo, derrière le rond-point.
Finalement, la municipalité a préféré réserver l'espace Leclerc-Bougo à
de la signalétique et a opté pour ce nouvel emplacement. « Ici, c'est
l'endroit idéal, c'est vraiment sa place », observait Etienne Pigeon,
premier-adjoint, en évoquant le « boulevard des Zinzins » comme il était
désigné autrefois, en référence aux zingueurs-sertisseurs qui avaient
été employés par la commune, au temps de la crise sardinière des années
1913, pour construire cette chaussée-digue sur l'anse du Pradic.
Représenter le passé sardinier et usinier de la commune
Cette sculpture avait été commandée, en 2013 par la commune, au lycée
des métiers Emile-James à la suite de la réalisation du thon découpé
(autre référence aux conserveries) placé sur le rond-point
Schwerer-Surcouf. L'idée avait été d'évoquer le passé sardinier et
usinier d'Etel par l'enroulement du couvercle d'une boîte de sardines évidée, avec des dessins de poissons.
La collaboration de trois lycées morbihannais
Pour ce projet, le lycée Emile-James a collaboré avec les lycées
Jean-Guehenno de Vannes et Colbert de Lorient qui disposent, pour leurs
formations en chaudronnerie, des machines pour former et évider les
plaques d'aluminium. Sous la direction de Jean-Yves Gauducheau et
Bernard Jegouzo, enseignants, les élèves d'Emile-James ont réalisé le
travail d'assemblage, soudure et peinture. « Bien mettre en valeur cette
sculpture met aussi en valeur le travail des élèves », soulignaient
Etienne Pigeon et Julien Penven, conseiller municipal. Un éclairage sera
étudié pour souligner l'aspect graphique de cette oeuvre, et l'espace à
ses pieds sera paysager de manière minérale. Interrogé sur d'autres
projets à venir, Etienne Pigeon annonçait une troisième sculpture à
installer, avant le 8 mai, en haut de la rue de la Libération, sans en
dévoiler davantage, pour ménager le suspens.
Paris- Le Front Polisario a déposé mardi après-midi une plainte
devant le procureur de la République du Tribunal de Grande instance de
Paris contre la société "Chancerelle", qui exploite la marque de
conserverie "Connetable", pour activité "illégale" dans le territoire
sahraoui.
La conserverie Connetable, implantée en France dans le Finistère,
affirme vendre également des sardines issues du Maroc ce qui représente
plus de la moitié de son activité et de son personnel. Or, ces sardines
sont en réalité pêchées "illégalement" dans les eaux sahraouies, a
expliqué le représentant du Front Polisario en France Bachir Oubbi
Bouchraya, précisant que les conserves sont expédiées depuis le site de
la société d’Agadir au Maroc, "mais tout le poisson vient des eaux
sahraouies".
Mercredi dernier, Chancerelle a annoncé avoir conclu
un investissement de 4 millions d’euros pour la construction d’une
nouvelle usine de traitement de sardines, à El-Ayoun, capitale du Sahara
occidental occupée par le Maroc.
La nouvelle boîte de sardines millésimées 2018 de la Compagnie
bretonne arrive ce lundi dans les épiceries fines. Chaque année depuis
2013, la Compagnie bretonne vend une série limitée de 40 000 boîtes de
sardines millésimées et décorées par un artiste contemporain. « Nous
souhaitons faire honneur au savoir faire historique de la conserverie et
au travail créatif d’artistes contemporains locaux. L’occasion aussi de
sélectionner la meilleure sardine fraîche de l’année pêchée mi-août »,
explique Sten Furic, de la Compagnie. Dans un style street art, le
design de la boîte a été réalisé par l’artiste peintre Amélie Fish. Les
couleurs utilisées explosent, les contours sont surlignés, à la manière
des vitraux. Il est conseillé d’attendre 18 mois avant de consommer, le
temps nécessaire pour apprécier ces sardines à leur juste valeur.
in
La conserverie Chancerelle, plus connue
pour sa marque Connétable, devrait achever un investissement de 4
millions d’euros (près de 43 millions de dirhams) dans la construction
d’une nouvelle usine de traitement de sardines, à Laâyoune. « Ce
site nous permettra de transformer les sardines dès que les bateaux
accosteront afin de maintenir la chaîne du froid et de contrôler au plus
vite leur qualité », a expliqué le PDG de la conserverie bretonne, Jean-François Hug,aux Échos.
Selon le quotidien économique français, l’usine pourrait faire travailler des « centaines de personnes »
dans un site grand de 4.000 mètres carrés. Il s’agirait de la seconde
usine de Chancerelle dans le Royaume, après celle d’Agadir ouverte en
2009 et employant près de 1.000 personnes. Cette dernière a notamment
vocation à « l’export et au marque des distributeurs », explique LesÉchos.
La sardine, un produit exporté
La nouvelle usine de Laâyoune entre dans le processus d’acheminement
de sardines pêché au large du sud marocain. Elle permettra de conserver
la chaîne du froid, une fois les bateaux de pêche amarrés au port. Les
sardines y seront « nettoyées, éviscérées et placées dans la glace avant leur transport pour le site d’Agadir », poursuit le quotidien économique français.
Basée à Douarnenez (Finistère, France), la conserverie tire « près de la moitié des volumes de sardines mis en boite » des eaux marocaines, rapporte Les Échos.
Un phénomène lié à l’insuffisance de bancs poissons en France et à une
main d’œuvre plus attractive dans le Royaume. Contactée par TelQuel, une source proche de la délégation de pêche maritime de Laâyoune explique « qu’une majorité des industriels de la filière halieutique exporte vers l’Europe ». Une activité créatrice d’emploi à plusieurs échelles, « de la simple activité de pêche, à la réparation de navires », explique notre source qui se réjouit du renouvellement
en cours, mais pas encore voté par le parlement européen, du
partenariat de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE). « Cela
va dynamiser l’activité économique et améliorer les normes techniques,
notamment sur la traçabilité des espèces de poisson », affirme-t-elle.
Valorisation des produits
« Une trentaine de patrons de chalutiers marocains »
auraient d’ores-et-déjà signé des accords de pêche afin d’alimenter la
conserverie en sardines. La glace nécessaire à la congélation à bord des
navires sera fournie par l’entreprise bretonne : « Cela représente un coût, mais évite que les caisses de poissons soient stockées à température ambiante », explique Jean-François Hug.
Joint par TelQuel, le directeur régional de l’Office national des pêches (ONP) à Laâyoune, Khatari Ezaroili, abonde dans ce sens. « Il y a une meilleure valorisation des produits pêchés, notamment par les caisses de glace à bord des embarcations », explique-t-il. Des sardines valorisés et, donc, de « meilleure qualité », qui ont permis de compenser une baisse de volume de pêche dans la région. « On a connu beaucoup d’aléas en 2018 », indique Khatari Ezaroili. Avant d’ajouter : « Les
conditions météorologiques défavorables ont entrainé des complications
pour les pêcheurs d’aller en mer. Sur la période de mai à septembre, le
volume a été fluctuant mais reste de l’ordre de 10.000 tonnes. »
D’après des chiffres avancés par le quotidien L’Économiste, la production nationale de la sardine « dépasse les 850.000 tonnes annuellement », dont 126.000 concernés par l’exportation des boites de conserve.
Débarque de sardines de bolinche le 22 août à Lorient. (Photo : Lionel Flageul)
Relance de fin de saison pour la sardine
Timide
en juillet, la sardine est revenue pointer le bout de ses branchies sur
les côtes bretonnes après le 15 août, et les pêcheurs espèrent une
belle fin de saison. Nos confrères de Produits de la mer ont fait le point
sur la saison à la sardine. Le bilan est mitigé en Cornouaille : à la
baisse en tonnage (-15 %) mais meilleur en valeur (+6 %) par rapport à
2017, pour les trois ports sardiniers de la région : Douarnenez,
Concarneau et Saint-Guénolé. Malgré la petite taille des sardines, le
prix moyen est soutenu, du fait des quantités restreintes et, peut-être,
de la vente unique organisée en Cornouaille. À Lorient, on se réjouit
du retour des bolincheurs, partis pêcher plus à l’ouest pendant l’été.
Guillaume JORIS
La conserverie Chancerelle investit 6 millions d'euros à Douarnenez
STANISLAS DU GUERNY
La conserverie de poissons Chancerelle a prévu une
enveloppe de 6 millions d'euros en 2018 pour renouveler son matériel à
Douarnenez (Finistère). Elle annonce aussi le recrutement de 100
salariés supplémentaires principalement en CDI.
La conserverie Chancerelle installée à Douarnenez (Finistère) investira
6 millions d'euros en 2018 pour moderniser ses équipements et renforcer
ses moyens industriels. Parallèlement, l'entreprise plus connue par sa
principale marque Le Connétable, recrute. Elle a prévu, au cours des
prochains mois, l'embauche de 100 salariés supplémentaires qui
s'ajouteront aux 800 salariés actuels de l'entreprise dans le Finistère
(elle est aussi implantée au Maroc où elle emploie plus de 1 000
personnes). Chancerelle réalise un chiffre d'affaires annuel de 145
millions d'euros et concentre désormais 10 % du marché de la conserve de
sardines.
Pour conforter son rang, Chancerelle mise sur les innovations produits
et la poursuite de son positionnement premium. Outre les sardines qui
concentrent la majorité de ses productions, Chancerelle transforme des
maquereaux mais aussi du foie de morue et du thon. La conserverie a mis
en place une politique de RSE - Responsabilité sociale de l'entreprise -
qui lui permet désormais de valoriser 90 % de ses déchets. Afin de
garantir l'origine de ses matières premières, elle a développé une
méthode de traçabilité des différents chalutiers qui l'approvisionnent
en poissons frais. Les consommateurs peuvent ainsi connaître l'origine
exacte des produits qu'ils achètent.
Illustrée par Bernard Morinais avec "Les sardiniers". Top classique !
Chaque été, la conserverie Gonidec, installée à Concarneau, choisit un
artiste pour illustrer les boîtes de sardines d’une collection estivale.
Cette année, c’est le peintre conquetois Bernard Morinay, que l’on ne
présente plus, qui a été sollicité. Parmi ses nombreuses toiles autour
de la pêche, c’est « Les sardiniers » qui a été choisie pour orner le
couvercle des boîtes de l’édition 2018. Toutes fraîches, quelques boîtes
sont arrivées lundi soir à la galerie. Elles seront ensuite disponibles
aux Fumaisons d’Iroise. Pour les puxisardinophiles ou clupéidophiles
(collectionneurs de boîtes de sardines), c’est une occasion à ne pas
rater.
Et chassez ces clupéidophiles qui rôdent autour de nos sardines…
(pour infos les Clupéidés comprennent aussi bien l'alosa mediocris que l'Herklotsichthys quadrimaculatus, le sprat ou le hareng sans parler du Gonialosa manmina ou de laPellonula vorax et de toutes les sardina, sardinella, sardinops (sagax ou pas), qui se prennent pour des pilchardus
sans pour autant en être… Je doute que l'attachement à la sardine en
boîte puisse conduire à un amour immodéré de tous les clupéidés de nos
rivières et de nos océans…
Chassons ce vilain mot de notre vocabulaire pour utiliser celui qui dit ce qu'il en est : puxisardinophile.
Thierry
Jourdan, PDG de La Quiberonnaise, présente la boîte « La mer », de
Maxime Maufra, dans le cadre du millésime « Peintres de Bretagne ».
| OUEST-FRANCE
Depuis les années 2000, la conserverie La
Quiberonnaise présente, tous les deux ans, des séries limitées de boîtes
de sardines, sur lesquelles figurent des œuvres d’artistes.
Cette année, une série limitée de trois boîtes, ou à l’unité, est disponible sous l’effigie « Peintres de Bretagne ». « A
l’occasion d’Un été sous le signe de Maxime Maufra, organisé à
Saint-Pierre-Quiberon, j’ai tout de suite accepté qu’une œuvre du
peintre figure sur l’une des trois boîtes de la série limitée, aux côtés
de deux autres peintres bretons, Yan et Michel Lebecq », explique Thierry Jourdan, le directeur de la conserverie. Le triptyque millésime 2018 a été tiré à 2 000 exemplaires.
« La mer » est également disponible à la médiathèque de Saint-Pierre, jusqu’au 31 août, pendant le temps de l’exposition Maufra.
Contact : La Quiberonnaise, 30, rue du Port-de-Pêche, Quiberon, tél. 02 97 50 12 54, laquiberonnaise.fr
Maroc-UE: L'accord de pêche expire ce samedi, renouvellement possible dans les prochains jours
La Confédération espagnole de la pêche (CEPESCA) regrette qu'aucun
consensus n'ait été trouvé pour le renouvellement de l'accord de pêche
entre l'Union européenne (UE) et le Maroc.
L'accord de pêche expire ce samedi 14 juillet à minuit. Les flottes
européennes doivent donc quitter les eaux marocaines avant minuit. Dans un communiqué, la Confédération espagnole de pêche demande aux
responsables européens d'accélérer les négociations et d'apporter de
l'aide aux pêcheurs qui seront affectés par cet arrêt temporaire.
Médias 24 apprend d'une source proche du dossier que "l'accord sera probablement signé dans les prochains jours".
L'application de l'accord devra ensuite attendre la ratification par les
deux parlements, mais une entrée en vigueur provisoire n'est pas
exclue.
Le 21 mars, la Commission européenne a adopté un mandat de négociation pour le renouvellement d'un accord de pêche incluant le Sahara. Les négociations ont démarré le 16 avril.
Rappelons que cet accord rapporte actuellement au Maroc 40 millions d'euros par an, dont 30 millions fournis par l'UE pour payer l'accès aux ressources halieutiques. La flotte contribue à hauteur de 10 millions.
L'accord de pêche permet à quelque 126 navires (dont 90 espagnols), de
11 Etats membres de l'UE, d'opérer dans 6 catégories de pêche
différentes. Il constitue un des principaux piliers du Partenariat
Maroc-UE, à côté de l’Accord agricole.
Selon Javier Garat, secrétaire général de la Confédération, "nous
regrettons que les négociateurs n'aient pas permis la conclusion d'un
accord à temps pour empêcher le départ des flottes européennes des eaux
marocaines".
Selon le rapport établi par le CIEM et relayé par les médias locaux, le stock de sardines a diminué depuis 2006, tombant en dessous de 0,4 million de tonnes.
À son tour, le recrutement biologique a été inférieur à "la moyenne depuis 2005,
ayant même atteint son pire résultat en 2017", au-dessous de 5
milliards de tonnes, lit-on dans le document de l'organe scientifique.
Bien qu'il ait recommandé la suspension de la capture de la sardine, le CIEM présente plusieurs scénarios de pêche.
Par exemple, si le niveau de capture de poissons entre deux et cinq ans
est le même qu'en 2018, la biomasse sur une année sera d'environ 158.409
tonnes, contre 169.327 tonnes si la capture est interdite.
En octobre 2017, l'organisme scientifique avait également préconisé la
suspension de la pêche à la sardine pour l'année 2018, appuyant son
opinion par la réduction du stock de poissons.
La pêche à la sardine devrait être interdite en 2019 au Portugal et en
Espagne, compte tenu du déclin des stocks de ce petit poisson ces
dernières années, selon un avis scientifique du Conseil international
pour l'exploration de la mer (CIEM), publié vendredi 13 juillet.
Selon le rapport établi par le CIEM et relayé par les médias locaux, le stock de sardines a diminué depuis 2006, tombant en dessous de 0,4 million de tonnes.
À son tour, le recrutement biologique a été inférieur à "la moyenne depuis 2005,
ayant même atteint son pire résultat en 2017", au-dessous de 5
milliards de tonnes, lit-on dans le document de l'organe scientifique.
Bien qu'il ait recommandé la suspension de la capture de la sardine, le CIEM présente plusieurs scénarios de pêche.
Par exemple, si le niveau de capture de poissons entre deux et cinq ans
est le même qu'en 2018, la biomasse sur une année sera d'environ 158.409
tonnes, contre 169.327 tonnes si la capture est interdite.
En octobre 2017, l'organisme scientifique avait également préconisé la
suspension de la pêche à la sardine pour l'année 2018, appuyant son
opinion par la réduction du stock de poissons.
Dès 2016, l'organisme scientifique avait recommandé que le Portugal
arrête complètement la pêche à la sardine pendant au moins 15 ans pour
que le stock de sardines retrouve un niveau acceptable.
Suite à la recommandation de 2018, le Portugal, l'Espagne et la
Commission européenne ont défini un plan de pêche dans lequel il a été
convenu que la limite de capture à diviser entre le Portugal et l'Espagne devrait être inférieure à 15.000 tonnes.
(Avec MAP)
Mespaul. La conserverie Poisson d’Ouest mise sur des produits haut de gamme
En 2016, Julien Braun a opéré un choix
stratégique en changeant sa marque, ses bocaux, ses étiquettes...
Décision payante pour la conserverie Poisson d'Ouest à Mespaul
(Finistère).
Julien Braun a mis au point une gamme de 25 produits : rillettes, conserves de sardines et tartinades.
Vous ne trouverez pas les conserves de Poisson d’Ouest, installée à Mespaul (Finistère) près de Saint-Pol de Léon, dans votre supermarché. Julien Braun a choisi de distribuer ses bocaux dans
des épiceries fines principalement. Question d’image et de charge de
travail. « Seul, je ne pourrai jamais fournir », assure le patron
originaire d’Alsace.
Dans sa jeunesse, ses parents emménagent en Bretagne. Il fait une prépa maths puis décide en 2005 de créer la conserverie Mer terroir tradition.
Changement de marque en 2016
Il n’a que 21 ans. Il bénéficie des conseils de son père qui travaille alors dans l’agroalimentaire. Julien Braun élabore lui-même ses recettes, acquiert tout le matériel…
L’affaire ronronnait. Ça ne décollait pas. J’ai longtemps
réfléchi et puis je me suis décidé à changer la marque et refaire
tout : les bocaux, les couvercles, les étiquettes…
Cette décision s’avère payante puisqu’en très peu de temps, le
chiffre d’affaires de Poisson d’Ouest double pour atteindre 360 000
euros en 2017.
Ses produits sont vendus dans des bocaux au design épuré de 90 ou
200 g. « Ça fait plus haut de gamme, plus chic », décrit le patron.
Le contenu se veut aussi haut de gamme avec une teneur de poisson ou
crustacés de 60 % au minimum. « Presque tout vient de Roscoff ou des
ports de Cornouaille », poursuit Julien Braun, 34 ans.
Projet de déménagement
La gamme comprend 25 références dont une majorité de rillettes :
cabillaud, bar, langoustines, sardines, araignée de mer… Julien Braun
fabrique aussi des conserves de sardines et depuis peu des tartinades :
saumon dulse et piquillos, maquereau wakamé et moutarde.
Trois nouvelles références de tartinades devraient bientôt être
vendues. Le patron aime introduire dans ses recettes des algues et
légumes locaux : coco de paimpol, artichaut. Il a même réussi à marier
le lieu jaune et la saucisse de Molène. Un délice !
Le développement de Poisson d’Ouest est désormais bridé par la taille de sa fabrique située à Mespaul.
Mon local fait 150 m2. Il en faudrait le double. J’ai pris contact avec les communautés de communes du secteur pour trouver un site.
De nouvelles perspectives pourraient alors s’ouvrir : élargir la gamme, produire davantage (115 000 unités en 2017), embaucher…
Pour l’instant, Julien Braun travaille seul. Il a toutefois délégué
la commercialisation de ses produits à trois agents qui se focalisent
sur la Bretagne, le Grand Ouest et la région parisienne.
Quelques bocaux sont vendus en Allemagne. Poisson d’Ouest aimerait aussi prendre pied en Espagne.
La direction de la pêche et des ressources
halieutiques (DPRH) de la wilaya de Mostaganem a dévoilé un premier
bilan de la campagne de pêche de la sardine lancée le 1er mai dernier
sur le littoral de Mostaganem, en indiquant que 1200 t de sardines et
poissons bleus (anchois, allache et saurel) ont été pêchés. La campagne
de pêche de la sardine est organisée chaque année dans la wilaya de
Mostaganem à la période d’abondance de ce produit et des conditions
climatiques favorables à la pêche, du 1er mai au 31 octobre.
Dernièrement, le directeur de la pêche, Rahmani Toufik, a affirmé que
toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de cette
campagne de pêche, avec l’allégement des mesures de contrôle lors de la
sortie des embarcations et des sardiniers et l’octroi d'autorisations
aux pêcheurs concernés par cette campagne. L’entreprise de gestion des
ports et abris de pêche (EGPP) de la wilaya de Mostaganem a réuni les
moyens et les conditions nécessaires au profit des marins pêcheurs pour
la réparation des embarcations tout en veillant à assurer le contrôle
vétérinaire et des produits nécessaires, dont la glace et les caisses,
et à faciliter le déchargement, le stockage et la commercialisation du
produit. La direction de la pêche et des ressources halieutiques a
chargé les inspecteurs de la pêche des différents ports de Sidi Lakhdar
et de la Salamandre de contrôler la production lors de cette campagne,
surtout en juillet et août, afin de garantir la sécurité du produit et
sa conformité à la taille marchande et par conséquent protéger le
consommateur. Rappelons que la campagne de pêche de 2017 a enregistré
une production de plus de 7000 t de sardine avec une baisse des prix de
ce poisson de 500 à 200 DA le kilo.
Les sardines en boite : un petit poisson qui alignent les atouts nutritionnels !
Savoureuses avec un filet de citron et du bon pain frais ou en
rillettes sur du pain grillé, les sardines régalent. Mais elles ne font
pas que cela : elles apportent énormément d’éléments nutritionnels très
précieux pour notre corps. A tout âge et notamment pour les ainés.
Manger des sardines est bon pour la santé. Elles sont en effet
remarquablement riches en Oméga 3 (EPA et DHA), en vitamine D mais aussi
en calcium, en phosphore et en vitamine B12.
Les Oméga 3 :
premier atout majeur des sardines. La famille des Oméga 3 comprend le
chef de file (l’acide alpha linolénique) et ses dérivés EPA et DHA qui
nous sont apportés essentiellement par les poissons gras ; aucun autre
aliment n’en contient autant. Les sardines en sont exceptionnellement
riches avec au moins 1 g d’EPA et 1 g de DHA/100 g alors que le besoin
nutritionnel est de 250 mg par jour pour chacun d’entre eux !
Une simple portion de 100 g de sardines en couvre 5 à 6 fois le besoin
quotidien ! Cette richesse est précieuse car les Français ne consomment
que la moitié des apports d’Oméga 3 dont ils ont besoin (ils ne mangent
pas assez de poissons gras). Raison de plus pour corriger la situation
en mangeant plus souvent des sardines en conserve.
Les pêches remplacent ici les tomates cerises de la recette sicilienne classique. Pour 4 personnes, en plat
400g de spaghetti
20 sardines, levées en filets
2 pêches jaunes, dénoyautées
1 petite échalote, ciselée
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
1/2 verre de vin moelleux (facultatif)
Quelques feuilles d'aneth ou des barbes de fenouil
Poivre du moulin
Chauffez une grande casserole avec 4 litres d’eau et 40g de gros
sel. Pendant que l’eau chauffe, faites revenir doucement l’échalote
avec une cuillère d’huile, pendant 5-6 minutes.
Coupez les pêches
en quartiers très fins, et ajoutez la moitié dans la poêle avec les
échalotes. Cuisez encore deux minutes, puis déglacez avec le vin
moelleux.
Quand l’eau est bouillante, jetez les pâtes et cuisez-les deux minutes de moins par rapport à ce qui est marqué sur le paquet.
En attendant que les pâtes cuisent, coupez les sardines en cubes d’environ 1 cm.
Avant
d’égoutter les pâtes, prenez deux louches de l’eau dans laquelle elles
cuisent et versez-les dans la poêle avec les pêches et les échalotes.
Égouttez les pâtes et mettez-les également dans la poêle, avec le reste de l’huile.
Cuisez
une minute à feu vif en remuant régulièrement, puis rajoutez les
morceaux de sardines et les autres quartiers de pêches. Remuez encore
une minute, et poivrez à souhait. Les sardines ne doivent quasiment pas
cuire, elles doivent juste chauffer et s’amalgamer avec le reste.
Dressez dans 4 assiettes creuses et terminez avec les feuilles d’aneth ou de fenouil.
Si vous essayez d’y mettre du parmesan, je viens vous chercher en bas de chez vous.
Merci la grève SNCF !
Désormais on dit : "voyager en mode sardines" (selon le journal Luxemburger Wort qui s'y connaît en sardines)
Départ plus tôt, retour plus tard, "mode sardines" omniprésent
Dans les témoignages reçus à la rédaction, c'est le mot qui revient le plus: le "mode sardines". Pour les non-initiés, ce terme désigne le fait d'être très proche physiquement de ses compagnons de voyage, faute de trains plus grands et de places assises. Une sorte de métro parisien, mais dans le TER français.
Jour de grève oblige, moins de trains étaient programmés à la circulation et donc davantage de monde se retrouvait dans les trains roulants. Une situation exaspérante pour bon nombre de voyageurs. S'ajoutent à cela des départs plus tôt le matin et des retours plus tardifs qu'à l'accoutumée.
Pour ma part léger impact le matin ou je dois prendre le train 30 minutes plus tôt. Le soir horaire habituel. La seule contrainte subie en ces 3 mois est le mode sardine...
— Laloétitia (@Laloetitia57) 27 juin 2018
Saupiquet fête vendredi et samedi ses 50 ans de présence au
Moulin-Vert à Quimper. La filiale de l’Italien Bolton est leader pour le
maquereau et le filet de sardine.
Assemblée plénière au Chapeau-Rouge vendredi avec la
direction générale du groupe italien Bolton, portes ouvertes le
lendemain à l’usine pour les familles des salariés. Saupiquet célèbre
ses 50 ans de présence au Moulin-Vert. « Nous sommes sûrs d’être présent
au Moulin-Vert depuis 1968 », commente Jean-François Boyard, directeur
du site depuis 1999. Installé à son bureau, allée de Kergolvez, il
dispose sur son ordinateur d’une image d’une carte postale de la
première usine Saupiquet de Quimper installée à la Glacière sur le site
de l’actuel multiplex Cinéville.
Une conserveriede légumes à l’origine
L’entreprise n’a cependant aucun document pour affirmer quand Arsène
Saupiquet, qui a fondé sa première conserverie en 1877 et créée en 1891
la société anonyme de conserves Saupiquet, s’est installé en
Cornouaille. « Au début du XXe siècle », avance Jean-François Boyard.
Pour le consommateur, Saupiquet évoque tout naturellement la conserve
de sardines et plus encore de maquereaux. Tout faux. À l’origine, les
sites Saupiquet en France sont des conserveries de… légumes. Sous la
marque Cassegrain. Ce qui explique l’emplacement de l’usine près de la
voie ferrée et de la rivière car les légumes nécessitent une forte
consommation d’eau. « 80 % de l’activité était consacrée aux légumes. Le
maquereau était travaillé l’hiver pour occuper le personnel », précise
le directeur. L’installation au Moulin-Vert s’est traduite par le
rapatriement à Quimper de l’unité Cassegrain de Gourin et de Saupiquet à
Pont-l’Abbé.
la suite dans le Télégramme
Le Musée Imaginaire de la Sardine présente l'incroyable histoire d'un petit poisson si modeste qu'on pourrait croire qu'il est muet. Autour d'une collection de milliers d'objets, de boîtes et d'images rassemblés par Philippe Anginot au fil du temps, l'exposition propose un parcours ludique dans les univers que croise la sardine depuis l'origine du monde.
Un bijou de poésie rigolote et de surréalisme scientifique. Un trou béant dans le patrimoine culturel de la planète est comblé. (Midi Libre) Vite vu, bien vu, on en apprend un maximum. (Marine) Une exposition surprenante. (Paysan du midi) La sardine a trouvé son prophète. (Les Nouvelles Calédoniennes) La sardine dans tous ses états. (La Marseillaise) Un véritable plaidoyer pour ce poisson oublié. (Dernières Nouvelles d’Alsace) Un drôle de jeu savant où le très sérieux le dispute au loufoque. (Midi Libre) Vous avez dit Sardinologie ? Pierre Georges. (Le Monde)
musee imaginaire de la sardine
musee imaginaire de la sardine
Conditions d'installation
Location à la semaine Surface nécessaire minimum 100 m2 Hauteur de plafond : 4/4,5 m Montage : 2 jours pleins Transport 20 m3 A/R Dijon A fournir : 45 panneaux d'affichage électoral Fiche technique complète sur demande