Sardines marseillaises en 1865

La pêche à la sardine, ce «pain de la mer» des pauvres

  • Écrit par  Raymond Bizot
  • dimanche 28 avril 2019 10:39
En 1865 Martigues comptait 1700 pêcheurs qui travaillaient sur 621 bateaux. PHOTO DR En 1865 Martigues comptait 1700 pêcheurs qui travaillaient sur 621 bateaux. PHOTO DR

3510 pêcheurs travaillaient à Martigues, Marseille et La Ciotat en 1865. Dans leurs filets, beaucoup de sardines et d'anchois même s'ils attrapaient aussi des thons, des maquereaux et des poissons de roche

Les industries liées à la mer ont longtemps été florissantes sur toute la côte : pêche, construction des embarcations, salines, fabriques de voiles, confection des filets...
On dénombre en 1865, 621 bateaux de pêche à Martigues pour 1700 pêcheurs, à Marseille 555 embarcations et 1256 pêcheurs et à La Ciotat 227 bateaux pour 554 hommes.
Dans les ports méditerranéens, la pêche est restée artisanale et concerne la petite pêche avec, essentiellement, des bateaux de taille modeste pour des sorties à proximité des côtes qui n'excèdent pas la journée ou la nuit et dont le produit est destiné à la vente directe.
À l'opposé, la grande pêche emmène les pêcheurs plusieurs mois en pleine mer, comme au large de l'Islande ou de Terre-Neuve pour capturer la morue et, entre les deux, la pêche hauturière : des chalutiers qui s'éloignent des côtes pour dix à quinze jours.
Antoine Fortuné Marion, créateur du Laboratoire de zoologie marine d'Endoume, note dans ses Recherches sur la sardine en Méditerranée, à la fin du XIXe siècle : « Un bateau sardinaou est…
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