Sardines Furic, Saint-Guénolé

Saint-Guénolé. Furic met les sardines en boîtes
Le Télégramme - 21 juillet 2014 à 07h43



Située à quelques dizaines de mètres du premier port sardinier de France, la conserverie Furic, entreprise familiale installée à Saint-Guénolé depuis 1998, ouvre ses portes aux visiteurs durant la période estivale. Du lundi au vendredi, suivez le guide dans les ateliers où transiteront, cet été, pas moins de 90 tonnes de sardines.
Dix heures, vendredi. Une dizaine de personnes, touristes ou Bigoudens venus en voisins, se masse devant les étals de la boutique de la conserverie Furic, située à quelques dizaines de mètres de la criée du port de Saint-Guénolé. C'est l'heure de la pause pour certaines opératrices. Et le début de la visite pour le guide, Mickaël Guéguen. C'est parti pour une heure à la découverte de cette entreprise familiale de conserves de poissons, installée depuis 1998 dans une ancienne usine penmarchaise. « Saint-Guénolé est le premier port sardinier de France, débute Mickaël Guéguen. Cependant, les sardines d'ici sont trop grosses pour rentrer dans les boîtes ! Elles arrivent, calibrées, de Concarneau ou de Douarnenez. Je vous parle essentiellement de la sardine, car nous sommes en plein dans la saison, de juin à octobre », explique le guide. Quatre-vingt-dix tonnes seront cuisinées et mises en boîte, cet été, par l'entreprise.

Du saumurage à la stérilisation

Les 45 employés de l'établissement travaillent également le thon, de septembre à octobre, le maquereau, de décembre à mars, le foie de lotte, selon les arrivages, ainsi que les salicornes et les haricots de mer. Tous ces produits, une fois passés par la conserverie, se retrouvent sous le label « La Compagnie bretonne du poisson ». Principalement en vente directe dans les six magasins de la marque, situés à Saint-Guénolé, au Guilvinec, à Pont-l'Abbé, à Bénodet ou encore à Quiberon (56) et à Guérande (44). Les explications du guide sont illustrées par des vidéos, tournées dans les ateliers. Des images qui montrent les gestes précis et traditionnels des opératrices « qui changent de poste toutes les deux heures », et les différentes étapes de préparation, du saumurage à la stérilisation en passant par la pesée des boîtes de conserve et leur sertissage. Une vingtaine de minutes plus tard, le petit groupe enfile blouses et charlottes avant de passer la porte qui sépare les bureaux des ateliers.

Boîte collector

Le passage est encadré, les secrets de fabrication bien gardés. Les curieux s'attardent autour de l'autoclave, alors que le guide liste les différents contrôles réalisés sur les boîtes, avant et après leur stérilisation. Après en avoir appris davantage sur les éléments de traçabilité des produits, les visiteurs vont retrouver la boutique, pour une dégustation. Avant de repartir, ou non, avec quelques spécialités, comme la soupe de poisson, le thon à la bretonne, les raviolis au coulis de langoustine... Le tout dans des boîtes bigarrées. Chaque année, la conserverie laisse carte blanche à un artiste local. En ressort une boîte collector, sur laquelle il présente son travail. En 2013, c'est Jean-Yves Le Marc qui avait apporté son concours. Un nouveau modèle, avec un nouvel artiste, devrait être mis sur le marché courant août, ou début septembre.

Pratique
Visites gratuites du lundi au jeudi à 10 h, 11 h, 15 h et 16 h, et le vendredi à 10 h et 11 h, jusqu'au 29 août, et le vendredi à 10 h, pendant le mois de septembre. Réservation au 02.98.58.52.62 ou sur le site : www.lacompagniebretonnedupoisson.fr.

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