Un reportage édifiant à retrouver ici : https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211024-en-mer-la-nuit-avec-les-p%C3%AAcheurs-de-gaza-sous-blocus
L'exposition qui fait parler les sardines !
Un reportage édifiant à retrouver ici : https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211024-en-mer-la-nuit-avec-les-p%C3%AAcheurs-de-gaza-sous-blocus
Chaque année entre mai et juillet, autour de Durban, la pêche bat son plein lors de la migration massive de millions de sardines.
C'est une migration hors norme qui chaque année touche les côtes sud-africaines de l'océan Indien. Des millions de sardines remontent le continent lors de l'hiver austral, à la recherche d'eaux plus chaudes. Les poissons rejoignent les côtes du Mozambique, puis bifurquent plein Est, dans l'océan Indien.
Les sardines vont alors raser la côte au plus près, depuis la région du Cap jusqu'à celle du KwaZulu Natal. A Durban, la capitale régionale, l'excitation est à son comble. C'est ici que la concentration des poissons est la plus importante. La migration ne dure que de mai à juillet et de nombreux pêcheurs, professionnels ou occasionnels, ne veulent pas manquer l'occasion de se faire de l'argent à bon compte. D'autant que certaines années, sans que l'on sache pourquoi, le phénomène ne se produit pas. ………
Pêche à pied sous l'oeil des requins…
Les membres du Rotary-Club de
Gérardmer étaient ce samedi matin sur le marché de la Perle des Vosges
pour proposer des sardines et des maquereaux, avec l'objectif de
financer l'achat d'un chariot Snoezelen pour la Maison d’accueil
spécialisé (MAS) de l’Hôpital de Bruyères. L'opération se poursuit ce
dimanche sur le marché de La Bresse et mercredi à Bruyères. (in www.vosgesmatin.fr)
Les sardines J.C. David, sardines artisanales à l'ancienne, proviennent d'une conserverie bretonne…
On peut les trouver en e-commerce chez J.C. David ou en épiceries fines, ou bien dans les rayons de Monoprix et de Grand Frais… Appétissantes !
Envie de sardines de qualité ? Le Clos Napoléon, célèbre restaurant de Fixin en Côte d'or, propose un bar à sardines où retrouver toutes les productions de La Perle des Dieux. Dans un environnement exceptionnel, le restaurant vous permet de déjeuner au coeur des vignes d'un des plus prestigieux "climat" bourguignon.
Le restaurant "Le Clos Napoléon" a rouvert ses portes le 26 mai à la suite d’une période de travaux de rénovations visant à donner plus de modernité et de cachet à l’établissement. La terrasse a été réaménagée et peut désormais accueillir une quarantaine de couverts. La grande nouveauté est la création d’un bar à sardines à l’huile millésimées de 2015 à 2020 provenant d’une conserverie vendéenne.
Le Mucem, "c'est comme une boîte à sardines": à Marseille, le musée s'offre aux quartiers
- "Ici, je respire!" -
"Un musée finalement, c'est comme cette boîte à sardines, cela sert à conserver des choses pour ne pas qu'elles s'abîment", explique-t-elle en brandissant la boîte en fer face aux plus jeunes très attentifs dont la plupart disent n'avoir jamais mis les pieds dans un musée.
On peut "toucher mais qu'avec les yeux, danser, mais pas manger, ni boire. Pour cela, vous pourrez emprunter la passerelle qui relie le musée au Fort Saint-Jean entouré de ses terrasses et avec sa magnifique vue sur la mer", poursuit la jeune femme qui rassure Yanis inquiet de la solidité de la passerelle.
#photo1"A l'intérieur du Musée c'est comme la caserne d'Ali Baba, il y a plein d'objets de toutes les couleurs. Vous allez faire un voyage à travers la Méditerranée: on va vous parler de conquête, de puissance, de richesse, de pirates, pour revenir à la période d'aujourd'hui", les appâte-t-elle avant de les laisser s'engouffrer dans les salles.
Impatiente, Fadila Gueziz accompagnée de ses trois enfants n'est pas déçue: "Je n'arrive pas à décrocher mon regard de ce tableau, la lumière est tellement belle. Il raconte une histoire", s'émerveille-t-elle devant une toile représentant un bateau affrontant une tempête.
Tirée par la manche par ses enfants tout aussi curieux, la mère de famille se désole déjà: "Il y a trop de choses à voir on n'aura jamais assez temps pour tout voir (...)". "Ici, je respire", apprécie cette mère de famille qui trouve important que ses "enfants voient autre chose que le quartier".
"Je suis allée dans ce musée il y a très longtemps et je n'y suis pas retournée faute de temps alors quand ma fille est revenue de l'école maternelle en me disant +maman il faut qu'on aille au Mucem+, après une intervention en classe, j'ai sauté sur l'occasion", confie de son côté Manou, âgée d'une trentaine d'années.
#photo2"La culture c'est pour tous, elle ne doit pas être réservée aux bobos", clame cette employée.
Bassam Ali-Mahamoud qui n'avait jamais mis les pieds dans un musée est lui aussi conquis par sa visite et reste marqué par la sculpture du Homard de l'artiste contemporain Jeff Koons dont les oeuvres sont exposées jusqu'en octobre au dernier étage.
"Je m'attendais à voir des trucs à l'ancienne, originaux mais pas à ce point", lance incrédule l'adolescent.
(AFP 30/05/2021)
Navires français
Les sardines de la nouvelle gamme Parmentier contribuent à soutenir l’activité des pêcheurs français, en étant pêchées par des bateaux battant pavillon français, et débarquées dans des ports du littoral atlantique. Hyacinthe Parmentier a fait le choix de pêcher les sardines de sa nouvelle gamme dans l’Atlantique Nord-Est, à la saison la plus propice, de juin à octobre. Elles sont ensuite préparées et mises en boîte à la main au Portugal, pays historique de la conserve de sardine. PVI : 1,80€ la boite de 135g.
On ne se lassera jamais de ce que la sardine et sa boîte ont pu apporter au savoir de l'humanité...
Ainsi à propos de la peinture des années 1920 et des questions qui ont agité Picasso, Arp ou Mondrian, sans compter le tout Montparnasse… on trouve ICI une belle réflexion philosophique sur ce qui justifie la construction d'un tableau. Un article de Georges Sebbag dont est extrait le passage ci-dessous.
Je remercie au passage l'honorable correspondant qui m'a contacté afin de retrouver la boîte de sardines qui est à l'origine de l'oeuvre de Torres-Garcia (et de ses fils). L'appel est lancé, je serais curieux de la découvrir…
"Donc, il y aurait un schème, une intuition pure du tableau qui présiderait au tableau. Telle est la démarche consciente du constructiviste. Mais cette démarche ne serait pas nouvelle, elle renouerait avec une pratique immémoriale de création d’icônes et d’idéogrammes. Le constructivisme serait aussi un primitivisme. Torres-García appartient autant à la tradition qu’à la modernité. Il n’oublie pas la leçon de Gauguin.
Un tableau est un cadre géométrique et un moment unique. Un tableau est une grille délimitant des niches ou des emplacements. Un tableau est un mur ou une palissade exhibant ses matériaux de construction. Un tableau a un esprit, une volonté, une matière. Un tableau est une table de dissection et un plan de navigation. Un tableau ne navigue pas sans sa boussole, sa grille de lecture, son mode opératoire, sa formule chimique. Un tableau est cartographique et biographique. Comment répondre à ces réquisits, comment résoudre ces équations ? Torres-García a le front de répondre d’un mot : construire, c’est-à-dire unifier, synthétiser. Il pense y parvenir en empruntant la voie du schématisme transcendantal qui lui est propre.
Et dans la voie qui est la sienne, deux schèmes lui sont d’un grand secours 1° le schème du géomètre, le triangle, qui déclenche l’idée de relation et une quantité de divisions tripartites, 2° le schème de l’architecte, la maison, qui recèle toutes les activités humaines mais qui est aussi l’image synthétique des activités ou des processus de l’esprit, de l’âme et de la vie.
Après les schèmes de l’unité, du triangle et de la maison, on ne peut plus passer sous silence un schème déterminant dans la vie de Torres-García, le schème du poisson.
La boîte de sardines
Emmanuel Guigon, dans son texte d’ouverture du catalogue de l’exposition, met au premier plan et à juste titre l’étonnant souvenir d’enfance fondateur de l’art de Torres-García. Car toute la peinture constructiviste du Montevidéen a pour point de départ une boîte de sardines ayant comme motif le phare de Dunkerque. Comme pour ajouter du poids à cette révélation, le peintre constructiviste nous confie qu’il s’est rendu à Dunkerque, le 30 juillet 1932, et a retrouvé intacte l’image du phare qui l’avait tant fasciné à Montevideo, en 1886. Non seulement Torres-García redessine le phare et ses longs rayons, ainsi que deux embarcations sur les flots, mais il donne aussi cette précision : « Aux deux côtés de la boîte, tout au long, étaient représentées deux sardines » La modeste boîte de sardines, venue de l’autre côté de l’océan, a ouvert les yeux de l’enfant de Montevideo sur tout un monde. Elle est à l’origine du monde des choses de Torres-García, de tous les schèmes peuplant ses tableaux.
Le Montevidéen a conscience qu’il doit beaucoup à la boîte de sardines de Dunkerque. Prenons le phare. C’est l’équivalent de la tour, à laquelle Kant renonce par prudence. Ce n’est pas le cas de Torres-García, qui ne manque pas d’honorer son patronyme Torres. Un exemple. Décrivons sommairement un dessin constructif de 1932 : à droite, un schème de phare surmonté d’un schème d’homme ; à gauche, un schème de tour surmonté d’un schème de femme ; au centre, de bas en haut : un pont, un voilier, une ancre. Voilà tout le cosmos, non pas chahuté, comme chez Chagall, mais ordonné dans l’ordre des schèmes.De la boîte de sardines, le Montevidéen, a tiré le poisson, symbole de la vie, omniprésent dans ses toiles. De plus, impossible de ne pas noter que l’économie de rangement des sardines dans la boîte, est suivie à la lettre par Torres-García. Même si cela ressemble à du Jean-Pierre Brisset, nous dirons que la clé, salut du consommateur de sardines, devient chez notre constructiviste, la clé de la raison.
Le schème du bateau de pêche, du voilier ou du paquebot, ainsi que l’ancre, symbole d’espoir, accompagnent le champion de l’aller-retour entre l’ancien et le nouveau monde, notre internaute des icônes constructivistes.
On peut s’étonner qu’une boîte de sardines de Dunkerque ait joué un rôle déterminant dans la vie de Torres-García, depuis l’impulsion initiale jusqu’au moindre détail des réalisations ultimes. Nous allons donner un exemple de cheminement inverse. Le peintre Jean-Pierre Pincemin, ancien membre du groupe Support-Surface, a eu l’idée en 1999 d’éditer à Douarnenez des boîtes de sardines ayant pour motif un chalutier sur une mer agitée. Il faut peut-être comprendre, avec Pincemin, comme avec Torres-García, que le peintre n’est qu’un simple artisan, un humble pêcheur de schèmes.
Surfant sur la vague des extrêmes, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez parle ouvertement de « manque de respect » à propos de l’arrivée subite des milliers de migrants sur son territoire: « Rappelons-nous que la frontière avec Ceuta n’est pas seulement la frontière entre le Maroc et l’Espagne, mais c’est aussi une frontière européenne et par conséquent le manque de contrôle, dans ce cas, par les autorités marocaines n’est pas seulement un manque de respect envers l’Espagne mais également envers l’Union européenne dans son ensemble ». Même position de la ministre espagnole des Affaires étrangères, dénonçant jeudi 20 mai, une « agression » et un « chantage » de la part du Maroc. “Pas seulement vis à vis de Madrid, mais de toute l’Europe”, lance-t-elle en essayant d’embarquer l’Union Européenne, puissance de 27 pays, qui s’est substituée à elle dans les juteuses négociations pour des accords de Pêche avec le Maroc, la Mauritanie et, entre autres, le Sénégal, qui profitent avant tout à Madrid et, relativement, à Lisbonne.
Jouant sur plusieurs tableaux, Madrid n’entend pas céder mais devrait, et ce n’est pas le plus simple, trouver une explication rationnelle à ce qui s’apparente à une violation de sa propre justice par elle-même. De son côté , Rabat persiste et signe: “la crise durera tant que sa véritable cause ne sera pas résolue », martèle Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères marocain. Qui enfonce le clou: “le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier”. Une allusion au déséquilibre économique et militaire qui a toujours existé entre les deux rives depuis que la dernière nef musulmane a quitté l’Espagne, à la chute de Cordoue en 1492 ? Au début des années 2000, l’Espagne alors dirigé par le Parti Populaire sous l’atlantiste et va-t-en guerre (allié indefectible de George Bush lors de la deuxième guerre du Golfe, déclenchée en mars 2003) sous José Maria Aznar avait brièvement occupé l’îlot de Persil en juillet 2002 chassant les soldats marocains et contribuant à relancer le sentiment anti-Maure que des années de démocratie n’ont pas encore atteint dans la péninsule ibérique.
Le camouflet de l’ilôt Persil fut retentissant. Depuis, les choses ont changé. A quelques miles de l’île disputée, le Port de Tanger Med a été érigé, surclassant le port d’Algésiras dans le traffic Est-Ouest. Cette rivalité portuaire vient s’ajouter sur les rivalités agricoles, tomates et fraises marocaines concurrençant les espagnoles sur les étals de l’Union Européenne. Depuis quelques jours, sur un coup de baguette magique, des groupes non identifiés font courir la rumeur de produits marocains cancérigènes. Poussée dans ses derniers retranchements par la décision américaine prise dans les dernières semaines de la présidence Trump, d’une reconnaissance pleine et entière de Washington sur la souveraineté marocaine du Sahara (en contrepartie de la mise en place de relations diplomatiques entre le Maroc et Israël), Madrid a finalement clarifié sa position après plusieurs mois d’un flou artistique. “Le conflit doit être réglé dans le cadre de l’ONU, avec un référendum d’autodétermination”. Une belle manière pour l’Espagne post franquiste d’imposer le statu quo qui, finalement, l’arrange en lui permettant de disposer de ses quotas de pêche sur la côte ouest-africaine et, partant, de faire jouer la rivalité fructueuse entre l’Algérie et le Maroc, deux puissances moyennes maghrébines qui se neutralisent depuis cinquante ans et utilisent Madrid comme une plateforme neutre. Pour être consommée en Algérie, la sardine marocaine est d’abord emballée en Espagne avant de redescendre. Un commerce triangulaire juteux assorti de divers accords dans celui portant sur le contrôle des frontières, corde sensible s’il en est au sein d’une Europe où la thématique migratoire fait gagner ou perdre les élections.
Aussi, les 8 000 migrants qui ont débarqué à Ceuta depuis le 17 mai ont provoqué une onde de choc qui va de Madrid à Bruxelles. L’Europe solidaire de l’Espagne menace le Maroc de lui couper son aide financière. Depuis 2007, le royaume a reçu plus 13 milliards d’euros d’aides par différents canaux, rappelle El Païs, un tantinet aligné sur la position de Madrid. Une bouchée de pain pour Bruxelles engagée dans une volonté d’externaliser ses frontières vers des pays comme le Maroc, la Tunisie et la Turquie. Mais aussi vers les pays de l’Afrique subsaharienne où, dans le cadre du dernier accord avec les pays ACP renouvelé pour 20 ans , il a été spécifié que des négociations bilatérales seront conduites avec les pays africains, un à un, pour leur faire signer des accords de réadmission des migrants.
- 320 g de bucatini
- 800 g de sardines fraîches
- 300 g de fenouil sauvage
- Une petite botte de cébettes (oignons jeunes)
- Quelques gouttes de garum (ou colatura di alici en épicerie fine italienne)
- Chapelure (maison si possible)
- Raisins secs
- Pignons de pin
- Sel
- Huile d’olive
Commencez par vider et laver les sardines: ôtez les têtes au tranchoir et ouvrez les poissons en deux à la manière d’un livre, puis glissez votre doigt entre les deux moitiés et retirez l’arête centrale.
Le tout sous un filet d’eau froide afin de bien nettoyer la chair tendre des sardines. Réservez.
Émincez les cébettes et versez-les dans une poêle avec de l’huile d’olive et un peu de garum – ou, à défaut, quelques anchois que vous pouvez laisser «fondre».
(Faire cuire les bucatini un par un à la pince)
Laissez cuire 10 minutes à chaleur moyenne. Ajoutez les sardines, ainsi qu’une poignée de raisins secs et de pignons de pin pour le côté aigre-doux typique de la cuisine sicilienne... Laissez à nouveau cuire 10 minutes.
Pendant ce temps, blanchissez le fenouil sauvage dans l’eau salée, puis rincez-le, épongez-le et hachez-le au couteau.
Gardez l’eau de cuisson du fenouil pour cuire vos bucatini dans la foulée.
Dans une petite poêle, toastez la chapelure à l’huile d’olive jusqu’à ce qu’elle brunisse. Mélangez bien pour l’empêcher de brûler et de devenir trop amère.
Une ou deux minutes avant la fin de la cuisson des pâtes, selon le temps indiqué, versez les bucatini dans la poêle où se trouvent les sardines. Ajoutez une louche d’eau et le fenouil haché, augmentez la température de cuisson et finalisez celle-ci avec un sauté léger.
Servez dans une belle assiette creuse et dressez avec la chapelure toastée. Buon appetito!
Cet article a été rédigé pour le supplément de l’édition magazine de Paperjam du mois de mai qui est paru le 29 avril 2021.
Couper finement une petite tige d’un fenouil en biseaux en gardant bien les petites fanes. Disposer les sardines dans une assiette avec le fenouil, zester une orange par-dessus et dresser avec un peu de jus de l’orange et une cuillère à café d’une très bonne huile d’olive. Finir avec une pincée de fleur de sel.
Plus drôle est de retrouver le fiston Basset caricaturé (on espère !)sous la plume de Philippe Mezescaze dans son roman de 1996 paru chez Arléa "Où irons-nous dimanche prochain ?" On est avec lui loin des aventures adolescentes de Mezescaze avec le jeune Hervé Guibert qu'il nous raconte en 2013 dans Deux Garçons paru au Mercure de France
Capitaine Cook recherche une cinquantaine d'intérimaires, des agents de production pour préparer la saison de la sardine. Des contrats de huit mois, jusqu'en novembre, avec possibilité de prolongation. Parmi les missions demandées : de l'étripage, de l'emboitage, de la manutention, mais aussi le contrôle et le réajustement des boîtes de sardines et de maquereaux en bout de ligne.
Aucune qualification particulière ni expérience ne sont requises. "Nous recherchons surtout un savoir-être, des personnes appliquées, rigoureuses et qui vont apporter du soin à leur travail. Si on pense aux consommateurs, c'est important qu'ils trouvent une boîte de sardines bien agencée à l'ouverture", précise Amélie Bardin, chargée de recrutement pour la conserverie. Un tutorat est mis en place dès la semaine prochaine pour les former sur place pendant 15 jours.
Les postes sont également ouverts aux personnes qui ont déjà collaboré avec Capitaine Cook. "C'est intéressant pour nous de fidéliser nos intérimaires car il y a un vrai savoir-faire, donc c'est d'autant plus idéal pour nous d'avoir des personnes formées au process de l'entreprise", poursuit la chargée de recrutement.
L'entreprise de Plozévet (Finistère) a recours chaque année à des intérimaires pour aider les 125 salariés permanents, mais cette année, le recrutement est plus difficile. "Avec la crise sanitaire, nous avons moins la possibilité de participer à des salons de recrutement ou d'organiser des journées portes ouvertes", explique Amélie Bardin, chargée de recrutement pour la conserverie.
Les personnes intéressées peuvent postuler auprès de l'agence Start People à Douarnenez au 02.98.92.79.13. in ICI
En cette période de crise économique, la conserverie familiale La Quiberonnaise, installée à Quiberon (Morbihan), peine étonnamment à recruter une quinzaine d’assistants de production pour la saison de la sardine.
Si La Quiberonnaise termine sa saison de maquereaux, elle va très bientôt démarrer celle de la sardine. Actuellement, une quinzaine de personnes y travaillent mais, en pleine saison de sardines, il en faut le double.
« On attaque notre centième saison et on n’arrive pas à recruter. Il nous faut une quinzaine d’assistants de production pour début mai, indique Thierry Jourdan, président directeur général de la conserverie de Quiberon (Morbihan). Si les années précédentes, à cette époque, on peut déjà compter sur sept, huit personnes, là on en a zéro. C’est la première fois qu’on se retrouve dans une telle situation. » Il ne comprend pas, d’autant plus en cette période de crise sanitaire et économique où beaucoup se retrouvent sans emploi.
Il a bien eu quelques pistes avec des étudiants, mais le logement fait encore défaut pour les saisonniers, et les campings sont fermés. « La mairie pourrait peut-être envisager une ouverture exceptionnelle pour les saisonniers , suggère-t-il. Dans l’équipe, nous avons des ouvrières du pays d’Auray qui font du covoiturage. C’est aussi une solution pour les travailleurs de l’extérieur. »
« On peut recruter des étudiants, des seniors et même des retraités, poursuit Thierry Jourdan. Ce n’est pas un métier qui demande des compétences particulières, mais des aptitudes manuelles et une certaine dextérité. »
À l’origine, le métier était occupé exclusivement par des femmes. Il y a vingt ans, les hommes y ont fait leur apparition. Aujourd’hui, ils composent 30 à 40 % des effectifs. Contrairement à beaucoup d’entreprises agroalimentaires, le travail à La Quiberonnaise n’est pas répétitif, puisque les tâches alternent entre l’étripage du poisson, la mise en boîte et éventuellement la cuisson. Les assistants de production travaillent du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h ou 18 h, en fonction des arrivages.
in ICI
Des sardines qui volent ? Oui, en provenance de La Turballe. Le Nantais Henri Matile fut l’un des pionniers de cette création aussi innovante qu’éphémère. Son arrière-petit-fils nous raconte cette épopée insolite en 1935 et 1936.
Presse Océan : en quoi consistaient les « Sardines volantes » ?
Frédéric Matile : « Les Sardines volantes, surnom donné par la presse, ont été créées en 1935 dans le but de livrer des sardines fraîches dans tout l’Hexagone. Elles permettaient de trouver un « débouché » aux problèmes des ports de La Turballe et du Croisic en pleine crise économique. La pêche ne s’écoulait pas et ils en arrivaient à rejeter leurs poissons. C’est la première fois que des denrées alimentaires fraîches étaient livrées par avion à partir de la région. À chaque décollage et atterrissage dans les villes de Province, on venait voir les pilotes tels des héros. Chaque journal régional publiait un article à chaque arrivée ».
Qui était le créateur de ce projet ?
« L’idée part du syndicat d’initiative de La Turballe et du
pilote René Marchesseau. Ils entendent développer un transport aérien
afin de livrer de la sardine fraîche à Paris et dans d’autres villes.
Outre l’appui du gouvernement et des élus locaux, ils cherchent des
investisseurs. Trois industriels nantais y répondent, dont mon
arrière-grand-père Henri Matile, directeur de la société des Grands
Garages, 20, rue Racine. Il va créer la CNNA (Compagnie nantaise de
navigation aérienne) avec son ami René Poisson, président de l’Aéro-Club
de l’Atlantique, administrateur technique, ainsi que M. Méon,
administrateur commercial. Henri Matile en était le président et le
porte-parole. Même si les bénéfices ne sont pas au rendez-vous en 1935,
il retient la satisfaction de voir l’engouement des Turballais et des
touristes qui se ruent afin d’assister à l’arrivée des bateaux, au
traitement via les camions, la benne basculante
remplie de glace ».
Le maire de La Turballe se félicite que les touristes revigorent le commerce local ».
« Un terrain d’atterrissage fut construit mais celui-ci, trop court, ne convient pas. En attendant la fin des travaux, le pilote René Marchesseau décide de décoller de La Baule-Escoublac en août 1935. La Compagnie détiendra jusqu’à cinq appareils. Elle achètera une vedette pour aller chercher le poisson en mer et gagner du temps. L’objectif initial était de livrer 300 000 sardines par jour, soit 12 tonnes pour 1935. Sur les années 1935 et 1936, 60 tonnes ont été livrées ».
Pourquoi cette expérience ne dure-t-elle que deux ans ?
« Plusieurs causes entrent en jeu : une mauvaise année de pêche, des conflits entre pêcheurs et usiniers entraînant des grèves et le début des transports frigorifiques par la route. La rentabilité est difficile en dehors des saisons de pêche, même si un article fait état d’un atterrissage en urgence à Montoir, en août 1936, avec 400 kg de raisin à bord, lors d’une liaison Limoges-La Baule ».
in Ouest-France ICI