Une plateforme de vente et de distribution ainsi qu’une
vitrine, mais aussi toute une logistique se cachent sous le nom du
collectif artistique, Sardines Studio.
Le projet a été lancé par deux résidents d’Ahuntsic, François Albert —
qui a quitté une carrière en informatique pour se consacrer au projet —
et sa conjointe Amélie Legault, artiste reconnue pour ses illustrations
et plus particulièrement ses livres.
Le nom «Sardines» veut refléter l’esprit communautaire du collectif, la solidarité et la créativité partagée.
«C’est très significatif la sardine. C’est un poisson qui se
rassemble pour se protéger, pour être ensemble comme une communauté.
C’est se tenir en banc, nager ensemble», explique François Albert, qui
endosse le rôle de directeur des opérations.
La plateforme Sardines Studio
peut être vue comme une galerie d’art en ligne qui permet d’accéder aux
créations, des tasses, des affiches, des aimants à coller sur les
réfrigérateurs, et bientôt des vêtements.
Il ne reste que huit jours. Autant dire une poignée d’heures, jusqu’au
20 décembre 2024. À cette date, l’usine Saupiquet de Quimper dans le
Finistère – la dernière de France – fermera ses portes. À Quimper,
Saupiquet, c’est cent ans d’histoire. Ici, allée de Kergolvez où se
trouve la dernière usine, on met en conserve des sardines et des
maquereaux depuis 1968. 155 salariés y travaillent « avec savoir-faire et savoir-être », souligne Valérie Bonder.
Retrouver ici un article de AFRIK.COM: https://www.afrik.com/entre-les-pressions-de-l-europe-du-sahara-occidental-et-de-l-algerie-la-peche-marocaine-dans-la-tourmente
que l'on peut compléter par : https://www.afrik.com/comment-macron-et-mohammed-vi-preparent-le-pillage-du-sahara-occidental
Entre les pressions de l’Europe, du Sahara Occidental et de l’Algérie, la pêche marocaine dans la tourmente
La pression européenne : l’annulation des accords de pêche, un coup dur juridique et économique
Le 4 octobre 2024, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a
porté un coup sévère au secteur de la pêche et de l’agriculture en annulant les accords commerciaux UE-Maroc.
Cette décision historique met fin à une compensation annuelle de 50
millions d’euros versée par l’Union Européenne et bouleverse l’ensemble
du secteur halieutique marocain. Les droits de pêche, qui permettaient
jusqu’alors la capture de 90 000 tonnes de poissons par an par les
flottes européennes, principalement espagnoles, sont désormais
suspendus. Cette situation remet également en question les importants
investissements réalisés dans les infrastructures portuaires du pays.
Ce verdict de la CJUE, en réponse à une plainte du Front Polisario, réaffirme que l’exploitation des ressources du Sahara Occidental,
maritime ou terrestre, doit être approuvée par le peuple sahraoui.
Cette décision a un impact direct sur le secteur de la pêche, puisque
les eaux du Sahara Occidental, particulièrement riches en ressources,
représentent près de 75 % des prises de la flotte européenne au Maroc
Les implications environnementales de la rupture
La fin des accords avec l’Union Européenne pourrait avoir des effets
paradoxaux sur l’environnement marin marocain. Si la réduction de la
présence des flottes européennes pourrait soulager certains stocks de
poissons actuellement surexploités, le risque existe que le Maroc
intensifie sa propre activité de pêche pour compenser les pertes
économiques liées à la fin des versements européens. Une telle décision
risquerait cependant d’accentuer la pression sur les ressources marines.
Par ailleurs, l’incertitude plane sur le devenir des programmes de
surveillance écologique qui étaient menés conjointement avec l’Union
Européenne, essentiels pour le suivi et la protection des écosystèmes
marins mais que le Maroc risque de ne pas vouloir financer seul.
La question du Sahara Occidental : un enjeu de droit international
En annulant les deux accords
commerciaux, la CJUE a posé un acte fort en faveur du droit
international et de la légalité du processus de décolonisation. Ce
nouvel épisode du conflit sahraoui marque une étape décisive dans la
lutte pour l’indépendance du peuple du Sahara Occidental et impose aux
acteurs internationaux de repenser leurs relations avec le Maroc. La
décision souligne que l’exploitation des ressources naturelles du Sahara
Occidental ne peut se faire sans l’accord explicite du peuple sahraoui,
conformément aux principes du droit international.
Déjà, de nombreuses ONG internationales réagissent pour que l’accord
soit appliqué. C’est par exemple le cas du Comité norvégien de soutien
au peuple sahraoui qui a exhorté la compagnie maritime norvégienne
Green Reefers à cesser de transporter des cargaisons de poisson pêché
dans les eaux sahraouies occupées. Dans une lettre adressée à
l’entreprise, le Comité a dénoncé le rôle de son navire frigorifique, le
Green Austevoll, dans ce qu’il appelle un « pillage des ressources naturelles » de ce territoire non autonome, en violation du droit international.
Des implications économiques majeures
Les eaux territoriales du Sahara Occidental constituent l’une des
zones de pêche les plus riches de la région. Jusqu’à présent, 75% des
captures réalisées dans le cadre des accords de pêche UE-Maroc
provenaient de ces eaux. En outre, le Maroc y a développé une importante
infrastructure de pêche industrielle, avec des investissements
importants dans les ports et les installations de transformation du
poisson, notamment dans les villes de Dakhla et Laâyoune. La décision de
la CJUE remet fondamentalement en cause ce modèle d’exploitation.
La question de la gestion durable des ressources marines du Sahara
Occidental se pose désormais avec une acuité particulière. Les droits
des pêcheurs traditionnels sahraouis doivent être au cœur des futures
décisions concernant l’exploitation de ces eaux. La communauté
internationale devra veiller à ce que toute exploitation future des
ressources halieutiques respecte non seulement les principes du droit
international mais aussi les droits fondamentaux du peuple sahraoui sur
ses ressources naturelles.
La tension algérienne : la guerre de l’eau s’étend à la mer
Les relations déjà tendues entre le Maroc et l’Algérie
se compliquent davantage avec les accusations portées par Alger
concernant la gestion des ressources hydriques communes. L’Algérie
dénonce vivement l’impact des pratiques marocaines sur les écosystèmes
côtiers partagés et leurs répercussions sur la biodiversité marine
transfrontalière. Ces tensions s’inscrivent dans un contexte plus large
de désaccords sur la gestion des ressources naturelles entre les deux
pays.
Les effets de ces tensions se manifestent de manière concrète sur le
terrain. Le ministre algérien de l’Hydraulique, Taha Derbal, a notamment
mis en lumière la disparition documentée de 43 espèces d’oiseaux
migrateurs dans la région. La perturbation des routes migratoires des
poissons et la dégradation significative des écosystèmes du barrage de
Djorf-Torba illustrent l’ampleur des impacts environnementaux de ces
conflits de gestion des ressources.
Un secteur contraint à la mutation
Face à ces multiples défis, le secteur de la pêche marocain se trouve
contraint à une profonde mutation. Le royaume doit désormais repenser
ses accords internationaux, moderniser sa flotte et développer des
pratiques de pêche plus durables.
Cette période de turbulences pourrait paradoxalement offrir au Maroc
l’opportunité de refondre son modèle de pêche. Le développement de
pratiques plus durables et la recherche de nouveaux partenariats
internationaux pourraient émerger de cette crise.
La banane sardine peut-elle sauver le monde ? Pas vraiment mais
cette découverte va quand même favoriser une industrie plus respectueuse de
l’environnement
Un récent progrès dans la chimie verte pourrait révolutionner la
façon dont nous exploitons les ressources marines tout en protégeant notre
environnement.
Un groupe de chercheurs a développé une méthode durable pour extraire le
collagène des arêtes de sardines en utilisant un extrait aqueux de peaux de
bananes, transformant ainsi des déchets agricoles en une ressource précieuse.
Un déchet
transformé en trésor : l’arête de Sardine
Les industries de la pêche mondiale sont des piliers
de la sécurité alimentaire mais génèrent également des quantités considérables
de déchets, principalement des os et des écailles de poisson inutilisables.
Parmi ces déchets, les arêtes de sardines, particulièrement riches en
collagène, représentent une ressource largement sous-exploitée. Le collagène,
essentiel pour plusieurs industries telles que la médecine, la cosmétique, et
l’alimentation, est habituellement extrait via des procédés chimiques agressifs
et polluants. Cette nouvelle méthode pourrait donc non seulement valoriser ces
déchets, mais aussi réduire l’impact environnemental de l’industrie.
Innovation dans l’extraction du collagène
L’étude, publiée le 03 septembre 2024 dans le journal Food Materials
Research, propose une alternative durable à l’extraction
traditionnelle du collagène. Les chercheurs ont utilisé un modèle de régression
quadratique pour optimiser le processus d’extraction, analysant les effets de
la température, du rapport os-extrait et du temps d’extraction sur le rendement
du collagène. Cette approche statistique a permis de déterminer les conditions
optimales pour maximiser le rendement tout en minimisant les dégradations du
produit.
La peau de banane : une méthode vertueuse pour l’environnement
Ce procédé innovant utilise les extraits aqueux de peaux de bananes, un
déchet agricole abondant, comme solvant d’extraction. Cette approche s’inscrit
dans les principes de la chimie verte et de la valorisation des déchets,
réduisant la dépendance aux produits chimiques nocifs et favorisant une gestion
plus durable des ressources naturelles. Les tests ont également été effectués
avec d’autres déchets de fruits, montrant des taux de récupération du collagène
prometteurs.
Impact et implications
L’extraction du collagène à partir de déchets de sardines et de peaux de bananes
pourrait offrir de multiples avantages pour diverses industries, tout en
contribuant à la durabilité environnementale. Cette méthode pourrait également
réduire les coûts de production et favoriser l’utilisation de ressources
renouvelables et de déchets autrement non valorisés.
Vers une industrie plus durable
Le Dr. Azlan Hassan, chef de l’équipe de recherche, souligne que cette
découverte est un excellent exemple de la manière dont les déchets peuvent être
transformés en ressources précieuses. En utilisant des déchets de fruits pour
extraire des composés de valeur tels que le collagène, cette méthode promeut la
durabilité environnementale et ouvre de nouvelles voies pour une production
plus respectueuse de l’environnement.
Réflexions finales
L’adoption de cette technologie pourrait marquer un tournant pour les
industries dépendantes du collagène, en offrant une alternative écologique qui
pourrait réduire significativement l’impact environnemental de leur production.
Le secteur de la pêche, notamment, pourrait voir ses pratiques transformées,
favorisant une exploitation plus rationnelle et durable des ressources marines.
Cet article explore une innovation marquante dans la chimie verte :
l’extraction durable du collagène à partir des arêtes de sardine en utilisant
des extraits de peau de banane. Cette méthode pourrait révolutionner les
industries dépendantes du collagène en réduisant leur impact environnemental,
tout en valorisant les déchets agricoles de manière économique et écologique.
la suite ICI : https://actu.fr/pays-de-la-loire/saint-gilles-croix-de-vie_85222/la-conserverie-gendreau-lui-dedie-tous-les-ans-une-boite-de-sardines-millesimees_61547934.html
Sa quête s’apparente désormais à celle de Nessie. Ou
presque. Pourtant, il existe, nous l’avons même pêché, un soir où il
pleuvait sur le lac Majeur… La forme du corps et de la queue évoque une
sardine, avec de jolis reflets bleutés et un ventre moucheté de noir.
Dans la région, soit au Tessin et dans le nord de l’Italie, on nomme
«agone» ce joli poisson bleu et gras, de la famille des harengs. Alosa
fallax lacustris (en français, alose feinte) a des origines marines,
ayant pour habitude de remonter le cours des fleuves pour frayer.
Ce
poisson étant menacé par les barrages et victime, surtout,
de pollutions successives, sa pêche à des fins commerciales est
interdite dans le lac Majeur depuis plusieurs années; la fragile alose a
la fâcheuse particularité de concentrer les polluants. Dommage, car
elle est à l’origine d’une délicieuse préparation traditionnelle, dite
«mesoltit» au Tessin, «missoltino» sur le lac de Côme, qui évoque les
meilleures conserves artisanales de sardines.
Pêcheur à Brissago,
mais aussi importateur de produits de la mer et restaurateur, Alessandro
Boato est passionné par tout ce qui touche à la pêche et est une
encyclopédie vivante. La dernière fois qu’il a préparé lui-même le
mesoltit remonte à plusieurs années. Dans ses deux restaurants de
Brissago et de Locarno et dans son commerce du centre-ville locarnais,
on le propose néanmoins à la clientèle. Mais ce mesoltit est importé de
Côme, où il est désormais protégé par le label Slow Food.
«Les
meilleurs sont les jeunes poissons d’environ 18 mois, qui mesurent entre
10 et 12 centimètres», relève Alessandro. Ils sont mis en saumure
durant vingt-quatre à trente-six heures, après avoir été soigneusement
vidés, lavés, essuyés et privés de leurs branchies. Ils sont retournés
plusieurs fois. Puis on les met à sécher, suspendus à un fil ou à de
petits crochets, jusqu’à ce qu’ils aient la bonne consistance. La
recette familiale, qu’il tient de sa nonna Aldiva, précise qu’ils sont
mis à sécher au vent du matin, l’inverna, et qu’il convient d’être très
attentif pour éviter les mouches. Ils sont ensuite mis en boîte, en
plusieurs couches séparées par des feuilles de laurier, compressés à
l’aide d’un poids, dans une cave fraîche. Ces délicieuses sardines du
lac peuvent être consommées de différentes manières. Le gourmand
Alessandro indique qu’elles se dégustent traditionnellement chaudes,
passées à la poêle, avec de la polenta. On peut aussi les manger
froides, avec un filet de citron ou de vinaigre.
Véronique Zbinden
En acheter: Zaro, via Cittadella 15, Locarno. Tél. 091 751 43 43.
Déguster le mesoltit: Ristorante Cittadella, Locarno et Osteria Boato, Viale Lungolago, Brissago.
Le Musée Imaginaire de la Sardine présente l'incroyable histoire d'un petit poisson si modeste qu'on pourrait croire qu'il est muet. Autour d'une collection de milliers d'objets, de boîtes et d'images rassemblés par Philippe Anginot au fil du temps, l'exposition propose un parcours ludique dans les univers que croise la sardine depuis l'origine du monde.
Un bijou de poésie rigolote et de surréalisme scientifique. Un trou béant dans le patrimoine culturel de la planète est comblé. (Midi Libre) Vite vu, bien vu, on en apprend un maximum. (Marine) Une exposition surprenante. (Paysan du midi) La sardine a trouvé son prophète. (Les Nouvelles Calédoniennes) La sardine dans tous ses états. (La Marseillaise) Un véritable plaidoyer pour ce poisson oublié. (Dernières Nouvelles d’Alsace) Un drôle de jeu savant où le très sérieux le dispute au loufoque. (Midi Libre) Vous avez dit Sardinologie ? Pierre Georges. (Le Monde)
musee imaginaire de la sardine
musee imaginaire de la sardine
Conditions d'installation
Location à la semaine Surface nécessaire minimum 100 m2 Hauteur de plafond : 4/4,5 m Montage : 2 jours pleins Transport 20 m3 A/R Dijon A fournir : 45 panneaux d'affichage électoral Fiche technique complète sur demande