De l'art et des sardines… en Algérie aussi
Sept jeunes artistes algériens exposent leurs œuvres, jusqu’au 19 mars prochain, à la villa Abdellatif à Alger. Ils sont pour la plupart encore étudiants au niveau de l’Ecole Supérieure des Beaux d’Art d’Alger. Ils ont rapport viscéral et assez particulier avec les arts plastiques. Ils nous donnent un large aperçu de leur talent en découvrant leurs œuvres dans ce lieu majestueux et enchanteur qu’est la villa Abdellatif, mitoyenne au Musée National des Beaux Arts d’Alger.
A la fois plasticienne et vidéaste, Souad Douibi livre des sardines à volonté. Qu’elles soient dotées de brosses en guise de nageoires ou encore mises à l’intérieur de profonds sachets noirs, ces sardines scintillent de par leurs écailles. Elle explique que son histoire avec les sardines a commencé durant l’été 2014. Elle avait besoin de se cacher derrière le pseudonyme « Sardines Yet ». Cette approche artistique et sociale de la sardine représente l’homme. « Les sardines, c’est nous. On a eu l’habitude en Algérie d’appeler un groupe de personnes dans un lieu public, des sardines. C’est quoi le but de notre existence si ne nous sommes pas bien dans notre peau humaine ? des questionnements dont les réponses ne sont pas importantes car le but de ce travail est de rendre l’art et la culture de la sardine accessible au public » explique-t-elle. (in El Watan, Nacima Chabani, le 15-03-2015)
Démarche bizarroïde qui inscrit l'insolite dans ce qu'il y a de plus grave et urgent à sauver dans ce monde honni.. Celui d'êtres humains qu'on a omis et nié l'existence.
Un drôle de rapport ainsi Homme/poupée. L'initiatrice de l'évènement Un samedi en couleurs et le groupe Belaridj El Haik, Souad Douibi, nous revient quant à elle avec une démarche artistique pas très convaincante mais néanmoins atypique. Souad Douibi raconte son attachement à la sardine, mot qu'on attribue en général sur un plan sociétal pour désigner un groupe d'individus regroupés comme des sardines. Son travail consistant à composer des sardines à base de papier mâché, coloré, photographié et accompagné de brosse.
Quel rapport entre le collectif de ces personnes dans un lieu public et les sardines? Peut-être l'idée de se frotter à autrui dans un milieu exigu ou encore cet attroupement non pas de moutons mais d'êtres humains qui se collent l'un à l'autre, dans le but de leur ressembler. (in L’expression, O. Hind)
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