Oran : peut faire mieux !

ORAN : Vente de poissons sans règles d'hygiène

La vente de la sardine se fait dans des conditions d’hygiène déplorables au niveau des marchés d’Oran, notamment à Médina Jeddida et à la rue des Aurès ex la bastille. En effet, les poissonniers, qui étalent des caisses de sardines, ne semblent pas se soucier de l’hygiène alimentaire, puisqu’ils exposent la sardine à la chaleur et à la poussière.



Et comme si cela ne suffisait pas, ils facturent le kilogramme de ce produit halieutique à 800 DA ! Hier samedi aux environs de 10 heures, les poissonniers étaient toujours là, à commercialiser leur sardine sous un soleil de plomb. Il faisait presque 38 degrés et l’atmosphère était pesante et chargée d’humidité. Une situation qui peut putréfier carrément la sardine. «Il y a vraiment matière à s’inquiéter avec ces poissonniers qui vendent sous une chaleur torride la sardine, alors que celle-ci devrait être commercialisée dans des présentoirs frigorifiques pour préserver la qualité de ce produit de large consommation. Cependant, les premiers à plaindre ce ne sont pas ces vendeurs de poissons, mais les consommateurs qui continuent à en acheter en s’exposant aux toxi-infections qui pourraient s’avérer graves pour leur santé ! Et puis, on se demande où sont les agents de contrôle pour vérifier les conditions de commercialisation de ce produit, comme l’a souligné notre interlocuteur, les agents de contrôle brillent par leur absence, ce qui laisse libre cours à la vente dans des conditions douteuses. La sardine vendue dans des casiers en bois qui doivent être remplacés par des caisses en plastique, c’est la loi depuis 2010. Cette mesure devait entrer en application dès 2011 mais n’a jamais pu l’être tout à fait, «Les caisses en bois constituent un danger pour la santé du consommateur, car il y a des microbes qui s’accrochent au bois. Par ailleurs, leur nettoyage est difficile et elles se détériorent plus vite. Avec les caisses en plastique, le poisson sera mieux présenté aux consommateurs et le nettoyage plus facile.» Mais la réalité sur le  terrain est toute autre. A ce jour, tous les vendeurs que nous avons visités à travers les points de vente de poisson dans la ville d'Oran n’ont pas changé leurs caisses alors que les services de contrôle chargés de l’application de cette mesure demeurent absents sur le terrain.

Medjadji H. in www.reflexiondz.net   (Si vous aimez la liberté, payez-en le prix…)
Lundi 24 Août 2020

 

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