Le prix de la sardine a considérablement baissé, pour atteindre les 200
DA/kg, à Alger et dans d'autres villes côtières du pays.
«Les cours»
de la sardine chez les grossistes de la Pêcherie d'Alger fluctue entre
100 DA et 150 DA le kg, au moment où les marchands de détail l'écoulent
dans une fourchette allant de 200 à 250 DA
le kg, soit des prix bien loin des pics à 1 000 DA le kg, enregistrés il n'y a pas si longtemps, dans la capitale.
Le prix actuel de la sardine est, aux yeux des acheteurs,
«très
abordable». En effet, selon les témoignages recueillis auprès des
habitants de l'Algérois, qui n'hésitent pas à en acheter de grandes
quantités, le prix du kilogramme de cette variété de poisson, très
prisée de par ses vertus et avantages nutritionnels, permet aux familles
d'«en profiter pour acheter quelques kilos, afin de se régaler et faire
le tour des tables des voisins». Tous les Algériens entretiennent en
effet «une longue histoire» avec cette variété de poissons très prisée
de par ses vertus et avantages nutritionnels, «car ce n'est pas tous les
jours que la sardine est vendue à
200 DA/kg!», nous dit un père de
famille. Les citoyens «toutes classes confondues», se sont bousculés
devant l'étal du vendeur à la sauvette pour en acheter.
Appelée «le plat des pau-
vres»,
la sardine qui n'était malheureusement plus accessible aux petites
bourses, s'invite ainsi de nos jours, avec cette baisse «alléchante»,
aux assiettes des Algérois. Le vendeur à la sauvette, de son côté, nous
explique que «ce bas tarif est rare. Il est dû à la bonne pêche qu'ont
effectué les pêcheurs au large, ces derniers jours».
Il faut le noter
que ce recul des prix du poisson bleu a pour origine principale
«l'amélioration» intervenue, ces derniers temps, dans la production du
poisson bleu, selon la directrice de la pêche et de l'aquaculture de la
wilaya d'Alger, Rabia Zerrouki, qui a signalé «des pics de 249 tonnes de
poisson capturés ces derniers jours», s'est-elle félicitée. La part
léonine de cette production est, selon Rabia Zerrouki représentée par la
sardine, l'anchois, et l'allache (communément appelé latcha) très
répandus dans les côtes de la Baie d'Alger.
Cette baisse des prix
s'explique également par «les importantes quantités de sardine écoulées
au niveau de la Pêcherie d'Alger en provenance de Boumerdès, Tipasa et
Mostaganem», a noté la même responsable.
Cette baisse des prix «du foie gras de la mer», au grand bonheur des ménages, intervient en pleine saison estivale.
Il
existe certes mille et une façons, de préparer les sardines, mais ces
dernières grillées au braséro demeurent «inégalables» et sont un délice
des plus enviés par les estivants qui trouvent du plaisir à le préparer
en bord de mer ou en excursion au niveau des forêts.
Par contre, les
ménages sont appelés, en ces temps de chaleur infernale, à faire
attention à ce que ce produit, hautement périssable ne soit pas avarié.
«Il
faut faire très attention. La sardine est malheureusement exposée à la
vente, par certains poissonniers indélicats, même si elle manque de
fraîcheur et même si parfois elle présente un aspect d'avarie», avertit
le vendeur à la sauvette, qui venait d'écouler le 5 ème et dernier
casier de sardine, à 11h.
Mohamed AMROUNI in lexpressiondz.com
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