Disparition de la sardine en Californie

La sardine a déserté la côte Pacifique.
Aucune prise en 2014. Fukushima en serait responsable. Premières victimes : les pélicans affamés.


“They’re All Gone”: Shock as sardines vanish off California — Fishermen didn’t find a single one all summer — Scientist: This is about the entire Pacific coast… Canada, Mexico, U.S. — NOAA: We don’t know why; The young aren’t surviving


Long Beach Press Telegram, Jan. 13, 2014: Sardine vanish off the coast; squid and anchovy fill the void for fishermen — [Larry Derr] has pulled up [Pacific sardines] by the ton since the 1980s [...] it was a shock when he couldn’t find one of the shiny silver-blue coastal fish all summer [...] anchovies have proven a poor replacement since sardines became scarce. Fortunately, a boom in market squid has propelled Derr and other coastal pelagic fishers. [...] Some have attributed recent rashes of sea lion pup and pelican deaths to the sardine population decline, which began a few years ago and was officially recognized in December [...] “Everybody’s calling me every day for sardines,” Derr said. “They’re all gone. Even Monterey Bay Aquarium is still waiting for some to restock one of their exhibits.” [...]
Kerry Griffin, NOAA: “Is it El Nino? Pacific Decadal Oscillation? El Nina? Long-term climate change? More marine mammals eating sardines? Did they all go to Mexico or farther offshore? We don’t know.”
Russ Vetter, NOAA: “They haven’t had a good recruitment [...] You have to have adults that produce the eggs and then environmental conditions that would allow them to grow and then to not have them eaten by pelicans and terns, etc. It’s always complicated about why a fish egg doesn’t make it through the problems but we do know that, when the ocean is on the cooler side, conditions aren’t right.”
Geoff Shester, scientist with Oceana: “This is about the entire Pacific coast including the U.S. and Mexico, not just British Columbia [...] If fishermen have stopped fishing because they’ve hit their quota, that’s one thing. But they’re stopping because they can’t find any fish. That means fishery management is failing. [...] We’re in an emergency situation right now. Any fishing is overfishing when the stock is in this condition.”



Captain Corbin Hanson, Southern California, Jan. 5, 2014: [He was] growing more desperate as the night wore on. After 12 hours and $1,000 worth of fuel, [they] returned to port without a single fish. “Tonight’s pretty reflective of how things have been going [...] Not very well.” [...] If his crew catches sardines these days, they are larger, older fish [...] Largely absent are the small and valuable young fish [...] the voice of another boat captain lamented over the radio, “I haven’t seen a scratch.” [...] By daybreak, Hanson was piloting the hulking boat back to the docks with nothing in its holds.
Los Angeles Times, Jan. 5, 2014:
  • West Coast sardine crash could radiate throughout ecosystem
  • The biggest sardine crash in generations
  • Scientists say the effects are probably radiating throughout the ecosystem, starving brown pelicans, sea lions and other predators
  • Experts warn the West Coast’s marine mammals, seabirds and fishermen could suffer for years
  • The reason for the drop is unclear
  • The decline is the steepest since the collapse of the sardine fishery in the mid-20th century
  • Their numbers are projected to keep sliding
  • The crash is raising alarm
  • There is evidence some ocean predators are starving without sardines
  • Scarcity of prey is the leading theory behind the 1,600 malnourished sea lion pups that washed up along beaches from Santa Barbara to San Diego in early 2013, said Sharon Melin, a wildlife biologist at the National Marine Fisheries Service
  • Biologists also suspect the drop is hurting brown pelicans [which] have shown signs of starvation and have largely failed to breed or rear chicks there since 2010
  • Normally, pelicans and sea lions would adapt by instead gobbling up anchovies [...] aside from an unusual boom in Monterey Bay, anchovy numbers are depressed too
Monterey County Weekly, Jan. 1, 2014: Whale spouts shoot up from the left, right and center [...] juvenile sea lions number in the hundreds [...] Then, two humpbacks break the surface just 50 feet from the boat [...] There’s so much poetry in motion that it’s hard to resist the idea that you are witnessing something historic, that these humpback whales – nearly all of whom normally migrate to Mexico some time in the fall – are trying to tell us something. And they are, if we listen. There’s a simple explanation why this fall’s whale watching season was so unusually epic on Monterey Bay: anchovies. [...] The one thing everyone agrees on is that sardines are crashing, and quickly. [...]


Published: January 14th, 2014 at 8:16 pm ET  By ENENews

Sursis pour les poissons rouges


(Poissons rouges, poissons bleus, même combat ?)
 
ANIMAUX - A la Foire du Trône à Paris comme dans la plupart des fêtes foraines françaises, rien de plus normal que de gagner un poisson rouge dans un sachet en plastique à la pêche au canard ou au tir à la carabine. Une pratique anodine pour certains, mais qui équivaut à de la maltraitance selon des associations de défense des animaux qui se battent pour l'éradiquer.
"Il n'y a pas de petite souffrance. Un animal en vaut un autre." Marie-Françoise Lheureux, présidente du Groupement de réflexion et d'action pour l'animal (Graal), n'est pas près de baisser les bras. Il lui suffit d'évoquer ces poissons "dans des bassines en plein soleil" ou nageant entre "bouts de pain et mégots" pour partir au combat.
Un animal vivant pour lot
C'est écrit noir sur blanc dans le code rural: l'attribution d'un animal vivant en tant que lot ou prime est interdit, sauf dans un cadre agricole. Il stipule aussi que la vente de chats, chiens et animaux de compagnie est interdite lors d'"expositions ou toutes autres manifestations non spécifiquement consacrées aux animaux". Exit, donc, les fêtes foraines.

Jusqu'en 2012, toutefois, les poissons rouges et les petits oiseaux échappaient à cette interdiction à Paris, grâce à un arrêté.
Cet arrêté a été partiellement annulé grâce à l'action en justice du Graal et de ses alliés, la Société nationale de défense des animaux, la Fondation 30 Millions d'amis et l'association Stéphane Lamart.
Mais les associations ne sont pas parvenues à faire bannir la vente de poissons rouges par les forains et ont encore été déboutées sur ce point par la cour administrative d'appel le 10 juin.
La faille juridique: il n'existe aucune définition officielle des "animaux de compagnie".
"Le problème, c'est que cette définition doit être établie par le ministère de l'agriculture, qui ne l'a pas fait", regrette l'avocate des associations de défense des animaux, Emmanuelle Varenne.
Des interdictions au cas par cas
Les gérants de la fête foraine des Tuileries à Paris, par exemple, de même que plusieurs mairies à travers la France, ont interdit la distribution de poissons rouges entre tir à la carabine et pêche au canard, décisions dont se félicitent les défenseurs des animaux.
Mais la plupart des forains, dont ceux de la Foire du Trône, ignorent qu'ils n'ont pas le droit de remettre un poisson rouge à un enfant qui a gagné un jeu. Et s'ils sont autorisés à lui vendre un poisson, ils n'appliquent pas les conditions prévues par la loi, dénonce Emmanuelle Varenne.
Le forain, détaille l'avocate, doit déclarer son activité au préfet, mettre en place des installations conformes aux règles sanitaires animales et prouver qu'un moins une personne en contact avec les poissons a un certificat de capacité. "Il serait intéressant de demander au préfet la preuve que ces conditions sont respectées", ironise Me Varenne.
"Les contrôles devraient être opérés par le biais des préfectures, mais on n'en a jamais vu dans les fêtes foraines", constate Marie-Françoise Lheureux, qui déplore une règlementation pour le moins "bancale".
Des poissons maltraités?
"C'est compliqué de mettre en évidence un mauvais traitement de la part des forains", relativise Emmanuel Legay, vétérinaire au cabinet Vetofish, spécialisé dans l'aquaculture. Mais c'est un fait, un "poisson ne peut pas rester en plein soleil", explique-t-il, "dans un sac en plastique, il ne survit pas deux jours". Les vétérinaires recommandent 50 litres d'eau par poisson, quantité difficilement respectée par les forains.
Les associations de défense animale s'affirment donc décidées à intensifier leur action dans des "cas flagrants de maltraitance".
Marcel Campion, président de l'association des forains, juge quant à lui leur combat "ridicule" et se demande si elles n'auraient pas mieux à faire. "Les forains ne sont pas là pour faire mourir les poissons, comme le disent les associations, argumente-t-il. Ils ont intérêt à le donner vivant. Les enfants sont heureux, ils sont contents".
Le HuffPost/AFP
Publication: 20/06/2014

Le sens de la vie par les sardines

 


Migrations

Les sardines migrent vers le nord

Le réchauffement des mers incite sardines, anchois et maquereaux à remonter vers des eaux plus fraiches au nord, révèle un suivi de ces espèces sur quarante ans.

RECHAUFFEMENT.
Après une pause, entre 2000 et 2013, la hausse des températures des mers et océans s’est accentuée en 2014. Elle a été plus importante dans le Pacifique l’année dernière mais sur les trente dernières années, c’est l’Atlantique nord qui s’est le plus réchauffé, avec une augmentation de la température moyenne de 1,3°C. Ces variations affectent directement la répartition de certains poissons révèle une vaste étude publiée dans la revue Global Change Biology.
La mer du Nord se « subtropicalise »
Le travail mené par des scientifiques de l’université de Barcelone repose sur l’analyse des stocks de poissons autour de l'Europe. Elle porte plus particulièrement sur un groupe de poissons pélagiques qui comprend la sardine (Sardina pilchardus), l'anchois (Engraulis encrasicolus), le chinchard (Trachurus trachurus) et le maquereau (Scomber scombrus). Les chercheurs ont analysé 57.000 recensements de poissons réalisés le long du plateau continental européen par des pêcheurs professionnels. Et ils se sont focalisés sur la mer du Nord.
BIOINDICATEUR.
Les résultats révèlent que les sardines et d’autres poissons avec des cycles de vie rapide sont très vulnérables aux changements de température des océans. Ils représentent donc "un bioindicateur exceptionnel pour mesurer la direction et la vitesse du changement climatique prévu dans un avenir proche", souligne Ignasi Montero-Serra, de l'université de Barcelone. A cause du réchauffement, sardines et anchois qui ont habituellement une distribution subtropicale, ont renforcé leur présence en mer du Nord et s’aventurent maintenant dans la Baltique. "Les espèces en mer du Nord et dans la Baltique sont de plus en plus subtropicales", souligne le scientifique.
Selon les chercheurs, les changements affectant un groupe écologique de cette importance "auront un effet sur la structure et le fonctionnement de l'ensemble de l'écosystème". En effet, ces poissons se nourrissent de plancton et servent de pâture à des prédateurs plus grands. Un changement de répartition des populations de sardines influera donc sur d’autres maillons de la chaîne alimentaire. Jusqu’à l’homme insiste Ignasi Montero-Serra : "les villes côtières qui sont fortement tributaires de ces ressources halieutiques doivent s’adapter aux nouveaux contextes écologiques et aux conséquences possibles de ces changements, même si leur ampleur reste encore difficile à prévoir".
Par Joël Ignasse Publié le 20-02-2015 à 09h06 in Sciences et Avenir


2013 : Adieu aux sardinades ?

L'adieu aux sardinades ?
Et à la pizza aux anchois ? On s'inquiète, car depuis 2008 le stock de sardines et anchois s’effondre en Méditerranée.
En 2005, plus de 200.000 tonnes de sardines fréquentaient les eaux du plateau continental du golfe du Lyon. En 2011, le stock avait fondu à 45.000 tonnes avant de légèrement remonter à 70.000 tonnes en 2012 grâce à des mesures de préservation de la ressource. Les chalutiers sont notamment restés à quai pendant 35 jours en juin et juillet de l’an dernier. C’est un effondrement brutal auquel on assiste.
AMAIGRISSEMENT. « Le plus inquiétant, c’est que cette chute de biomasse n’est pas due à une baisse du nombre de poissons, mais à leur amaigrissement, s’inquiète Claire Saraux, chargée à l’Ifremer Sète du programme EcoPelGol (Ecologie des petits pélagiques du golfe du Lyon). On ne trouve plus d’individus de plus de trois ans (la sardine vit jusqu’à 7 ans) et ces poissons ne grossissent pas et restent inférieurs à la taille de commercialisation de 11 cm ». De quoi faire grise mine autour des barbecues de l’été.
Les pizzas aussi sont affectées par les bouleversements en cours. Les stocks d’anchois ont précédé les sardines avec une chute de 100.000 tonnes en 2000 à 35.000 tonnes en 2003. L’espèce reste stable depuis dix ans mais rien n’indique qu’elle va retrouver ses niveaux précédents.
SPRATS. En parallèle, les halieutes constatent une spectaculaire explosion de sprats, espèce qui passe de 5000 tonnes en 2007 à 80.000 tonnes en 2012. Ce n’est même pas une bonne nouvelle. Si le sprat de l’Atlantique est bien vendu sur les marchés, ce n’est pas le cas de celui de Méditerranée qui est bien trop petit pour être consommé.
En réaction à la nouvelle situation, l’âge de reproduction est en baisse chez les sardines
Qu’est ce qui se passe? L’Ifremer qui évalue les stocks chaque mois de juillet depuis 1993, ne peut aujourd’hui qu’émettre des hypothèses à partir de l’examen des poissons: «on constate que ces poissons gras ne stockent plus les lipides dans leurs muscles», déplore Claire Saraux.
AUTOPSIES

Pour en avoir le cœur net, des poissons vont être autopsiés cet été pour la première fois afin de connaître leur régime alimentaire à partir de leur contenu stomacal. Ces données seront croisées avec les recensements des espèces de planctons de Méditerranée dont se repaissent ces poissons. L’explosion du nombre de sprats pourrait ainsi s’expliquer par le fait que cette espèce a un régime alimentaire très généraliste.
En attendant, les sardines sont vraisemblablement en train de s’adapter à un stress majeur. Les chercheurs constatent en effet que l’âge de reproduction est en baisse et s’établit aujourd’hui autour de la première année de vie et le nombre de femelles devient plus important que celui des mâles.
MERLAN. La pêche du golfe du Lyon prend de plein fouet ces bouleversements. En 2008, les chalutiers naviguant entre Port Vendres et Marseille avaient débarqué 22.000 tonnes de poissons dont 31% de sardines et 18% d’anchois. L’an dernier, seulement 600 tonnes de sardines ont été débarquées et encore principalement par les pêcheurs côtiers au lamparo, les chalutiers ne pouvant payer leur consommation de gazole avec leur prises. Ils ont alors tendance à aller chercher des espèces de fonds comme le merlan. Lequel est aujourd’hui trop exploité.
Pour éviter qu’aux raisons environnementales ne s’ajoutent des raisons de surpêche, les chalutiers sont donc interdits de sortie. Cette année, ils ne reprendront la mer que le 12 juillet après 20 jours d’interruption. Les «plans de sortie de flotte » sont encore plus radicaux. En 2011, 12 chalutiers ont été mis au rebut, et 10 en 2012. Il ne reste plus que 80 bateaux sur le secteur du golfe du Lyon.
ATLANTIQUE. Et en Atlantique ? La campagne Pelgas de l’Ifremer vient de se terminer. Les chalutages scientifiques permettent d’estimer des stocks aux sorts très différents. Comme en Méditerranée, l’anchois du Golfe de Gascogne ne se porte pas très bien. Après s’être effondré de 200.000 tonnes à moins de 20.000 tonnes entre 2000 et 2005, l’anchois remonte petit à petit la pente avec près de 93 000 tonnes évaluées cet été 2013. Il n’y a encore aucune explication scientifique viable à cet effondrement subit. Les causes environnementales (baisse du plancton, température et salinité de l’eau) sont suspectées. En revanche, tout va bien pour la sardine dont le stock est supérieur à 400.000 tonnes.
Loïc Chauveau, Sciences et Avenir, 13/07/13

Sardines Kabyles

La sardine à 600 dinars le kilogramme 
La Dépêche de Kabylie - Par DDK | 8 Février 2015
Draâ El-Mizan : La clientèle ne se bouscule d’ailleurs pas pour en acheter

Certes, il n’y avait pas beaucoup de casiers pleins de sardines en cette matinée du samedi et les poissonniers habituels qui déposent à même le sol leurs marchandises sur le trottoir ou carrément sur la chaussée n’arrivent pas à accrocher la clientèle qui ne daigne pas y jeter un regard. «Évidemment, aujourd’hui, les marchands ne crient pas à tue-tête le prix de la sardine, ils le disent très bas et il est à…600 dinars le kilogramme» nous confie à voix basse l’un des badauds. Effectivement, le poissonnier confirme ce prix tout en indiquant que les sardines de l’autre casier, de moindre qualité, ne sont qu’à 450 dinars le kilogramme. «Tous les prix ont flambé, il n’y a pas que les sardines qui doivent se vendre à ce prix là, chez le boucher et non sur les trottoirs comme c’est le cas maintenant», s’indigne ce père de famille qui estime qu’il vaut mieux se payer un poulet que de s’offrir des sardines qui ne sont plus réservées aux petites bourses comme auparavant lorsque le poisson blanc et autres crevettes étaient destinés à ceux qui ont un revenu élevé. Devant un autre étal, un sexagénaire sûrement un retraité n’hésite pas à s’en prendre au pauvre marchand qui a du mal à écouler ne serait-ce qu’un kilogramme de ses sardines à ce prix-là. «Il ne faut pas accepter de prendre cette sardine chez votre distributeur qui, lui ne se présente au port de Zemmouri qu’au lever du jour alors que tout a été écoulé bien avant et il est obligé de l’acheter à une deuxième main ou voir à une troisième, bien sûr qu’elle arrivera à Draa-El-Mizan à ce prix là et bien plus» s’indigne le pauvre retraité qui n’a pas sa langue dans sa poche. L’infortuné « marchand» car il ne s’agit pas d’un véritable marchand ne tiendra pas compte de ces invectives et continuera à racoler de potentiels clients avec sa sardine de la matinée.
 Essaid Mouas

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Gaffe avec les sardines dans les prisons belges !

 


Tabassé avec une boîte de sardines  



03/02/2015 - Andenne -
Les faits remontent au 26 septembre 2013. Ce jour-là, Mourad (prénom d’emprunt), un détenu de la prison d’Andenne, s’en prend à un codétenu. Il est poursuivi pour coups et blessures ayant entraîné une incapacité de travail. Il est également poursuivi pour une affaire d’armes. « Je n’ai rien à voir dans l’histoire, commente d’emblée le détenu. Je ne sais pas ce que je fais ici.»
Le substitut du procureur du roi enchaîne: «La victime a reçu des coups car elle refusait de faire circuler de la marchandise de type stupéfiant dans la prison d’Andenne, après une sortie. Résultat, l’homme s’est fait tabasser avec un objet, apparemment une boîte de sardines camouflée dans une chaussette.» 
L’auteur présumé des faits nie en bloc. «À l’époque, il a aussi refusé de s’expliquer devant les policiers. Et en plus, il est en état de récidive.» 
Le procureur requiert un an de prison et une amende.
L’avocat de Mourad s’étonne qu’une boule de billard, apparemment évoquée comme arme précédemment dans le dossier, devienne d’un coup de baguette magique une boîte de sardines. Il s’étonne aussi que ces objets soient considérés comme armes prohibées. Pour lui, le témoignage du détenu tabassé n’est pas crédible. «Le seul indice qui indique qu’il y a eu des coups et blessures, c’est une personne particulièrement dangereuse. La victime est costaude et solide. Physiquement, à côté de mon client, il n’y a pas photo. Depuis qu’il est détenu, il n’a eu aucun rapport disciplinaire. Le dossier de mon client est vide en dehors de ce témoignage.» L’avocat plaide l’acquittement. Jugement le 2 mars.
A. M. (L'Avenir)
http://www.lavenir.net/article/printarticle.aspx?articleid=DM...

Sardines au formol au Maroc

Le Temps d’Algérie 26-12-2014
Tlemcen
Confiscation de plus de 13 tonnes de sardines impropres à la consommation

Plus de 13,12 tonnes de sardines en provenance du Maroc ont été saisies, ce mercredi par les éléments des douanes de Ghazaouet.
La marchandise a été interceptée à bord d'un véhicule de type Hyundai au niveau du village frontalier de Sidi Boudjenane. Les deux occupants du véhicule ont été arrêtés et remis aux services compétents territorialement et juridiquement.
Notons que cette sardine est impropre à la consommation car conditionnée au formol. Elle présente  un risque majeur sur la santé publique.
La valeur de marchandise saisie est estimée par la direction régionale des douanes de Tlemcen, à plus de 701.500 DA et les pénalités encourues à 10.051.000 DA.
B. Soufi