Sur France3 lundi 21 octobre 2019



Comme des sardines en boîte
France3 de 23:20 à 01:10
 
Consacré à un objet anodin du quotidien, «Comme des sardines en boîte» explore plusieurs siècles de coutumes alimentaires et d'inventions technologiques. Objet de culture globale, générale, mondiale, qui transcende les cultures et les coutumes, la boîte à sardines est l'un de ces objets industriels fabriqués à la chaîne avec lesquels chacun entretient paradoxalement une relation intime et irrationnelle. Présente sur tous les continents et toutes les tables depuis des générations, la boîte à sardines est l'un de ces artefacts ignorés qui racontent le mieux notre monde, notre histoire et nos cultures.
Tourné en partie dans l'exposition Musée Imaginaire de la Sardine ce documentaire présente la sardine en boîte sous l'influence du regard du sardinologue éclairé…

Changement de tete chez Connétable



Publié le 16 oct. 2019 à 7h17
La sardine a la cote. Surtout en boîte. Compte tenu des  vertus des produits de la mer pour la santé et face à la chute de la consommation de viande, les ventes de conserves de poissons progressent en France de près de 2 % par an. Et leader sur le sol français, avec 40 % du marché de la sardine, la Maison Chancerelle, contrôlée par la famille depuis sa création en… 1853, vient de se choisir un nouveau directeur général.
A 56 ans, Jean Mauviel prend le gouvernail; son prédécesseur, Jean-François Hug, présidera le conseil d'administration. L'entreprise de Douarnenez, connue pour ses sardines premium Connétable, emploie plus de 800 salariés en France et 1.000 autres dans son usine d'Agadir au Maroc. Forte d'un chiffre d'affaires annuel de 150 millions d'euros, la maison surfe sur les nouvelles tendances de consommation : en 2016 déjà, 9 ménages sur 10 achetaient du poisson en conserve.
Jean Mauviel, qui a passé une dizaine d'années comme dirigeant au sein du conserveur coopératif de légumes d'Aucy, connaît sur le bout des doigts le secteur de l'appertisation. Cerise sur le gâteau, ce plaisancier aguerri est un fin connaisseur des poissons sauvages. 

Les mises en garde du Dr Assi au Sénégal



 Allons bon… des sardines aux OGM !

"Dans une vidéo réalisée sur le site afriquefemme.com, le Dr Assi nous met en garde sur les dangers que nous encourons si nous ne prenons pas la peine de réchauffer la sardine en conserve avant sa consommation. ‘’Si vous voulez manger de la sardine en conserve, il faut chauffer la sardine avant de la consommer. ‘’En fait, les OGM qu’on ajoute à l’huile de sardine pour conserver les petits poissons, sont les mêmes OGM qu’on utilise à la morgue. Donc en réchauffant la sardine en conserve, vous détruisez les OGM.’’ explique le Dr Assi, Kiné conseiller nutritionnel et psychothérapeute. Pareil pour tous les aliments en conserve car ces produits chimiques, dans le sang, vont se muter en cholestérol, en graisse et vont favoriser l’accumulation de plaques qui engendrent l’AVC.
Yolande Jakin in www.leral.net (magazine d'informations économiques et commerciales sénégalais)

Les leçons de La Quiberonnaise

On croit tout savoir sur les sardines à l'huile.
Mais comment faire la différence entre deux sardines confites à l'huile par deux conserveries différentes ?
Ainsi La Quiberonnaise, conserverie artisanale de longue date, s'est toujours distinguée de ses concurrentes par un aspect de sa fabrication qui pourrait passer inaperçu et qui pourtant modifie radicalement la recette de base des sardines confites à l'huile.
Traditionnellement, dans les conserveries, lorsque la sardine arrive, qu'elle soit fraîche ou congelée, elle est aussitôt plongée dans un bain de saumure et n'en ressort, débarrassée de ses écailles, que pour être étêtée, étripée et placée sur les grilles qui la plongeront dans l'huile de friture.
A La Quiberonnaise, on ne travaille que la sardine fraîche du jour et, à l'inverse, elle est immédiatement étêtée, étripée et n'est mise en saumure  qu'après avoir été préparée.
Nuance !
La sardine subit l'effet de la saumure de l'intérieur de ses chairs et plus seulement de l'extérieur. Sa "cuisson" au sel est donc plus profonde, plus généreuse. Sa réaction à la friture en est donc transformée, ainsi que sa capacité à confire une fois frite, égouttée toute une nuit et baignée dans l'huile de sa boîte. C'est ce qui donne aux yeux des connaisseurs son exceptionnelle qualité à La Quiberonnaise et la différencie de toute autre sardine, fut-elle aussi de Quiberon.


Le cahier des charges des sardines préparées à l'ancienne est précis. Les sardines doivent être frites et non cuites à la vapeur.
L'opération de friture est complexe et ajoute un grand nombre de manipulations. Le savoir faire est ancestral et les gestes inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
Une fois étêtée et étripée, la sardine est placée sur une grille verticale qui sera plongée dans un bain d'huile. Un train de grilles prêtes à garnir circule devant les opératrices.
Pourtant, à la conserverie vendéenne Les Dieux, longtemps les grilles sont restées horizontales, en forme de plateaux. Le père Gendreau ne voulait en démordre ! Un détail ? Non. Une guerre ! Une guéguerre ! Une bisbille de bistrot après le boulot ! Sardine debout contre sardine couchée ! Quel camp choisir pour mieux frire ? Pour mieux s'égoutter ? Pour mieux optimiser le travail ? 
Là aussi, au final, c'est le détail qui fait le goût et la qualité. Et la sardine debout l'a emporté.





D'autres détails de ce type sont encore à découvrir… Il suffit d'ouvrir une boîte de sardines chinoise ou américaine pour révéler l'ampleur des variantes concernant un seul et même antique produit.

Des nouvelles de Chlef en Algérie

CHLEF- De nombreuses infractions liées à la pêche anarchique et d’atteintes à la ressource piscicole ont été enregistrées, par la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Chlef, au titre de la présente campagne de pêche à la sardine, a-t-on appris auprès des services de cette direction.
"Nous avons recensé 14 procès verbaux relatifs à la pêche anarchique et à l’atteinte contre la ressource piscicole, dont particulièrement la sardine dont la taille ne dépasse pas les 4 cm", a indiqué à l’APS le directeur local du secteur de la pêche, Abderrahmane Abed.
Affirmant que la "loi est claire à ce sujet", il a assuré que les services compétents de sa direction procèdent toujours à une "saisie (sur la base d’un arrêté de la wilaya) de toutes les quantités de sardines de cette taille, considérées comme nocives pour la santé du citoyen, tout en constituant une menace pour la pérennité de la ressource piscicole", a-t-il informé.
"Nombre de pêcheurs irresponsables font des prises de sardines de pas plus de 4cm de long et la mettent sur les marchés", a-t-il déploré, par ailleurs, considérant ce fait "destructif pour la ressource halieutique, outre son caractère non réglementaire", car la sardine est "empêchée d’atteindre sa maturité, tout en entravant son cycle de reproduction".
© APS illus.

Selon M. Abed, cette action de contrôle est inscrite au titre des "efforts de protection de la ressource piscicole, la sardine notamment, dont les opérations de ponte ont été retardées cette année jusqu’à septembre (contre mars ou avril habituellement)", imputant, cette "mutation biologique" comme qualifiée, par lui, "aux changements climatiques et aux intempéries enregistrées dans la région", a-t-il indiqué.
"La pêche est généralement autorisée une vingtaine de jours après la ponte des œufs, quand le poisson atteint sa taille commerciale, fixée à plus de 10 cm", a-t-il, en outre, fait savoir, recommandant aux professionnels du secteur de pécher d’autres types de poissons disponibles, ces jours, comme le maquereau, considéré comme un prédateur de la sardine.
Toujours au titre des mesures prises pour mettre fin à ces pratiques irresponsables de certains pécheurs, qui vont jusqu’à "faire de la contrebande de sardine à travers les plages", selon le même responsable, "il a été décidé l’interdiction d’importer, vendre et utiliser des filets dont les mailles sont inférieures à 9 mm", a-t-il déclaré.
Des campagnes de sensibilisation sur le sujet sont, également, initiées à travers différents ports de pêche, en vue d’aider à réduire au maximum ce phénomène considéré comme une "menace contre l’écosystème de la région, et pouvant à terme provoquer l’extinction de certaines espèces de sardines du littoral de Chlef", a averti M. Abed.
Interrogé, par l’APS, à propos de ce phénomène, ayant impacté négativement sur la production piscicole de cette saison, qui a marqué un "recul" comparativement à l’année dernière (4.000 tonnes de poissons durant les 9 premiers mois de 2018 contre 2.600 tonnes à la même période de cette année), des pêcheurs du port de Ténés, l’ont imputé "aux lourdes charges" qui leur sont imposées.
D’autres pêcheurs se sont, par ailleurs, dits "optimistes", du retard mis dans la ponte des œufs de sardines, car pour eux cela veut dire "qu’il y’aura de la sardine jusqu’au mois de février 2020", se sont-ils félicité.
"Nous ne serons pas en chômage technique à la période indiquée", ont-ils assuré, appelant leur confrères à ne pas pécher la sardine "non arrivée à maturité, car il y va de la préservation de l’écosystème, et de la sauvegarde de la santé du citoyen", ont-ils soutenu.
La wilaya a réalisé une production globale de 5.600 tonnes de poissons  (tout types confondus), durant l'année 2018.
in Algeria Press Service  11/10/19

La Quiberonnaise

Fière de son savoir-faire, la petite conserverie familiale poursuit son chemin en préservant son authenticité et en développant de nouveaux produits. À 98 ans, elle n’a jamais été aussi jeune, et vient de décrocher le prix des coups de cœur de l’innovation catégorie Épicerie décerné par Produits de la mer. Un prix qui récompense l’originalité de sa dernière recette à base de filets d’esturgeon réalisée en collaboration avec la maison Prunier de Paris et déclinée autour de trois saveurs différentes. Ce produit devrait séduire par ses qualités gustatives, inédites et raffinées. À cela s’ajoutent les sardines au piment très fort Habanéro… Une autre nouveauté, qui ne manque pas de piquant ! 

Fière de son savoir-faire presque centenaire, la petite conserverie familiale implantée à Quiberon depuis 1921, poursuit son chemin, affichant un chiffre d’affaires de deux millions d’euros et développant de nouveaux produits, tout en préservant son authenticité. « Notre recette de sardines à l’huile est la même depuis l’origine », affirme-t-on à la tête de l’entreprise dirigée aujourd’hui par Thierry Jourdan, le petit-fils de Fortuné, son fondateur. Une recette qui a fait ses preuves et qui aujourd’hui bénéficie de plusieurs déclinaisons. Dernière en date, le piment extra-fort… Comprenez, celui qui arrache. « Nous avions une véritable demande sur ce type de produit. On nous reprochait des références de sardines aux achards ou aux trois piments pas assez relevées… Là, on peut vous dire que les sardines au piment très fort Habanéro façon XXL, c’est du brutal », s’amuse Sylvie Cottin, la chargée de communication. D’ailleurs pour ne laisser planer aucun doute sur le produit, l’entreprise a fait appel au talent de Yan, l’illustrateur local pour planter le décor. Résultat une boîte collector décorée d’un piment un tantinet agressif. À bon entendeur…

Une récompense pour l’esturgeon

Si les sardines restent immanquablement le cœur de métier de la conserverie, la Quiberonnaise travaille également d’autres saveurs comme le congre, le maquereau, les anchois ou le thon blanc, et vise à présent un marché plus haut de gamme. En collaborant avec la très prestigieuse maison Prunier à Paris, spécialisée dans le caviar, elle entre dans la cour des grands et se lance dans la cuisine haute couture. « Cette nouvelle recette de filets d’esturgeon représente le mariage réussi entre la gastronomie et les conserves de poisson ». Éric Coisel, chef du restaurant étoilé Prunier avait déjà créé pour la Quiberonnaise une recette de sardines aux algues qui reste une valeur sûre. Aujourd’hui, c’est l’esturgeon qu’il sublime pour régaler les papilles des fins gourmets. « Les esturgeons femelles une fois leurs œufs prélevés pour le caviar, n’étaient pas valorisées. L’idée de créer une recette cuisinant la chair de ce poisson d’eau douce issu d’un élevage 100 % français a cheminé entre Paris et la Bretagne… » Résultat, un produit raffiné qui devrait séduire par ses qualités gustatives et inédites. Déclinée autour de trois saveurs différentes, marinade au vin blanc et aromates, huile d’olive extra aromatisée et rondelle de citron, huile d’olive et piments, la recette, vient être récompensée par produits en Bretagne.

Une boîte de collectionneur


Enfin, pour fêter ses 98 ans dignement, la conserverie a fait appel à Frank Margerin, un habitué de la maison… Bédéiste talentueux, il n’en est pas à son premier essai… Depuis plusieurs années déjà, il collabore avec La Quiberonnaise pour proposer, avec d’autres artistes des séries limitées de boîtes millésimées. Cette fois c’est une Quiberonnaise conduite en side-car des années 20 devant la façade de l’usine qui fera le bonheur des collectionneurs !

  A retrouver en images, avec le détail des opérations de mise en boîte ICI in Le Telegramme

Le temple de la sardine bretonne change de mains.

A Douarnenez, reprise sans peine de Penn Sardin !
Le 26 septembre 2019 par Magazine En-Contact

Pendant plus de trente ans, dans une rue qui descend vers le port de Douarnenez, une boutique modeste et à l’activité improbable est devenue une institution. Chantal Rivier, sa fondatrice, l’avait spécialisée dans le commerce des sardines, de tout type, dont les millésimées. On y venait de loin, rechercher de vieilles marques ou boîtes. La retraite arrivant, Chantal a mis en vente l’échoppe. Et bam ! En moins de quelques jours, après que plusieurs acquéreurs se sont manifestés, une famille a sauté le pas et a emporté le morceau.
En-Contact : Comment a germé l’idée de la reprise du magasin de Chantal ?
Anne-Isabelle Fuchs : Par hasard, lors d’une promenade en ville, devant l’annonce dans la vitrine d’une agence immobilière. Quelle surprise ! Nous connaissions en tant que clients cette unique et ravissante boutique mais ça été comme un coup de foudre, une « vision ». On s’est décidés en 24H. Heureusement, Chantal nous a assistés pour nous mettre le pied à l’étrier, après la vente, car c’est une sacrée aventure.
Comment comptez-vous développer l’affaire et l’introduire en bourse, un jour ?
Grâce à la mise en ligne d’un site internet moderne et en trois langues (français, allemand, anglais, en cours), à la présence sur les réseaux sociaux. Et en veillant à nous différencier des autres distributeurs par la qualité du service offert et par de petites attentions, surprises, pour chaque visiteur. Eh oui, la fameuse « expérience client », notre unique selling proposal ceci, de surcroît, dans un pays de sardines où l’offre est pléthorique et la concurrence… rude ! Enfin, en demeurant LA boutique de référence des puxisardinophiles, en proposant de nombreuses boîtes de collection, devenues introuvables ailleurs. Le tout avec des moyens artisanaux, mais en capitalisant, bien sûr, sur la légitimité de Douarnenez, en tant que centre historique et contemporain du petit poisson bleu.
Quand on est parallèlement, banquière et spécialiste du crédit hypothécaire, comment se passe la découverte des problèmes de stock, de caisse enregistreuse, de site marchand, etc. ?
Avec beaucoup de plaisir, mais la découverte de l’expérience de la vraie vie du commerce est une sacrée rupture. J’espère que toutes mes années d’expérience au contact d’une clientèle institutionnelle, c’est-à-dire la notion de service sur mesure, d’écoute véritable des besoins/souhaits du client, la conscience de la nécessité vitale de proposer une offre différente, nous seront utiles dans nos contacts quotidiens avec les particuliers, les douarnenistes bien sûr et les touristes de passage.
Notre concept est pointu : une boutique mono-produit et multicanale, mais il faut que ça marche. Nous comptons en effet nous établir, à terme, à Douarnenez en permanence.
Par Manuel Jacquinet

Les sardines de Città Nuova


Du 25 novembre au 7 décembre 2019 au Théâtre de la Cité internationale - Paris Infos et réservations: 01 43 13 50 50 CITTA NUOVA Avec Damien Houssier Texte et mise en scène de Raphaël Patout Dessins 2D et 3D - Géraldine Trubert Costumes de Sigolène Petey Production / diffusion - Valérie Perriot Morlac 
 Ci-dessous le Teaser du spectacle 
Réalisation - Stéphan Castang 
Images - Thomas Bart 
www.lachambrenoire-theatre.com
On se demande où ils vont chercher ça !
 
 

Des sardines pour améliorer "l'expérience client"

A retrouver ici

Les sardines d'Alassane Ouatara en Côte d'Ivoire

Comment bien cacher la distribution de pains et de sardines ?



Tant d’efforts fournis samedi dernier pour présenter un stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro rempli d’admirateurs de Ouattara, ont été ruinés par d’autres images de cette mobilisation que les organisateurs auraient bien voulu ne pas voir circuler sur internet.
Ce samedi 28 septembre 2019, l’on a vu sur internet, et à la télévision nationale, des images du stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro plein à craquer à l’occasion du meeting de clôture de la visite du chef de l’Etat dans la région du N’Zi.
D’autres images ont circulé montrant la face cachée de cette mobilisation. Il s’agit de clichés présentant des dizaines de cars ayant transporté des ‘’figurants’’ venus de diverses régions du pays. Il s’agit aussi d’images dans lesquelles on aperçoit, dans des rangs, non loin du lieu du meeting, des personnes vêtues de teeshirts à l’effigie du président de la République, des tee-shirts  qui viennent visiblement de leur être distribués, et à qui l’on remet des kits composés de pain, de boites de sardine, et de boisson. Des scènes qui deviennent coutumières des grandes rencontres du Rhdp. Elles laissent croire que le parti au pouvoir est désormais obligé, à chacun de ses rassemblements, de convoyer des foules et de leur distribuer des intéressements pour éviter des tribunes vides comme lors du lancement de la campagne référendaire en 2016 au stade Félix Houphouet-Boigny d’Abidjan Plateau. Quelques jours plus tard, il aura fallu faire du porte-à-porte à Bouaké, supplier les populations à venir remplir le Stade la paix à l’occasion de la clôture de la même campagne.
Le constat est clair, Alassane Ouattara chef de l’Etat, à un an de la fin de son deuxième mandat, n’attire spontanément plus autant de monde que l’ancien opposant président du RDR.A l’époque, il suffisait qu’il fasse une brève apparition à la télévision publique pour que l’on entende des hourras de ses fans dans plusieurs villes du pays. Jusqu’à son accession au pouvoir d’Etat, et durant ses premières années d’exercice, chacune de ses sorties publiques, drainait de grandes foules partout. Où est passé cette légendaire popularité de Ouattara ? Où sont passés ces militants et sympathisants du RDR qui autrefois, abandonnaient leurs activités et payaient de leurs poches leurs déplacements pour aller communier avec le fils de Nabintou Cissé ? Souvenez-vous de l’accueil présidentiel qui lui a été réservé à son retour au pays en 2001 pour prendre la parole au Forum pour la réconciliation nationale ? De l’aéroport Félix Houphouet-Boigny de Port-Bouet jusqu’au siège du RDR à Cocody, les rues d’Abidjan étaient si noires de monde que son cortège a dû se frayer un chemin détourné pour arriver à destination. Une année plus tôt, à l’occasion de son tout premier meeting à Abobo, le boulevard principal de cette commune a été envahi par des admirateurs sur plusieurs kilomètres. Au deuxième tour de la présidentielle de 2010 qu’il a remportée, Alassane Ouattara a obtenu 54,1% des voix soit plus de deux millions de suffrages. Certains de ses électeurs, hospitalisés, ont demandé à être transportés sur une civière jusque dans leur bureau de vote. Dans chaque grande localité, le candidat Ouattara a obtenu au moins une dizaine de milliers de voix. Où sont passés ces partisans, au où point pour remplir aujourd’hui même un site de 10 dix mille places son parti est obligé de convoyer  du monde de toutes les régions du pays ?
Alassane Ouattara et le Rhdp doivent s’interroger.
Cissé Sindou
Source : Générations nouvelles 30/09/2019 à 06:44 in pressecotedivoire.cihttp://pressecotedivoire.ci/article/3625-comment-bien-cacher-la-distribution-de-pains-et-de-sardines