3510 pêcheurs travaillaient à Martigues, Marseille et La Ciotat en 1865. Dans leurs filets, beaucoup de sardines et d'anchois même s'ils attrapaient aussi des thons, des maquereaux et des poissons de roche
On dénombre en 1865, 621 bateaux de pêche à Martigues pour 1700 pêcheurs, à Marseille 555 embarcations et 1256 pêcheurs et à La Ciotat 227 bateaux pour 554 hommes.
Dans les ports méditerranéens, la pêche est restée artisanale et concerne la petite pêche avec, essentiellement, des bateaux de taille modeste pour des sorties à proximité des côtes qui n'excèdent pas la journée ou la nuit et dont le produit est destiné à la vente directe.
À l'opposé, la grande pêche emmène les pêcheurs plusieurs mois en pleine mer, comme au large de l'Islande ou de Terre-Neuve pour capturer la morue et, entre les deux, la pêche hauturière : des chalutiers qui s'éloignent des côtes pour dix à quinze jours.
Antoine Fortuné Marion, créateur du Laboratoire de zoologie marine d'Endoume, note dans ses Recherches sur la sardine en Méditerranée, à la fin du XIXe siècle : « Un bateau sardinaou est…
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