Le noir est souvent symbole d'espoir en alimentaire. Dans des rayons banalisés, traversés par des acheteurs routiniers, cette couleur attire l'oeil. Saupiquet en usera donc pour réveiller les achats de sardines et apporter une touche chic et design à cette catégorie.
http://www.saupiquet.com/produit/sardines/
LSA17/03/2011
Qui est le groupe Bolton ?
Rares sont ceux qui connaissent la maison mère de Saupiquet. Le groupe italien Bolton n’est autre que le numéro un du thon en Europe, mais pas seulement.
Chez Bolton Alimentari, propriétaire de Saupiquet, on est adepte du secret. Le groupe italien ne publie pas ses chiffres. Pour ce qu'on en sait, cette maison mère apporte toutefois une certaine assise à la marque. Leader européen de la conserve de poisson, devant le propriétaire de Petit Navire (MW Brands, passé sous pavillon thaïlandais à l'été 2010), Bolton travaille environ 60 000 tonnes de poisson par an. En Italie, son chiffre d'affaires sur ce secteur est trois fois plus important qu'en France : 500 M€ environ, contre 156 M€. Une expertise qui permet à Saupiquet de revoir sa signature de marque : le poisson a trouvé son chef.
"Les prix sont inutilement bas déclare Armand Baudry, Directeur général de Saupiquet en 2013.”
LSA - Vous êtes confrontés aussi, dans la conserve de poissons, à une forte inflation des matières premières. Hausse insuffisamment répercutée, selon vous, dans les prix ?
Armand Baudry - Tout à fait. Nous subissons depuis plusieurs années déjà une inflation structurelle des matières premières (+ 45% pour le thon en 2012, + 25% pour la sardine...) qui se répercute directement sur le coût de revient, mais insuffisamment sur les prix de vente. Les négociations avec les distributeurs étant de plus en plus difficiles. Or, il faut savoir que, en France, les prix sont anormalement et inutilement bas, l'écart avec des pays voisins, comme la Belgique, l'Allemagne ou l'Italie, étant de 20% à 25%. Ce qui pose de sérieux problèmes de profitabilité et bloque les investissements.
LSA - Vous avez néanmoins investi en 2012 dans votre usine de Quimper (29) et opéré, après quatre ans d'absence, un retour en TV cette année avec une campagne humoristique, « Les Marrants Pêcheurs » ?
A. B. - Nous avons fait ces paris, car nous savons que, à défaut d'investissements et d'innovations, notre marché ne pourra pas croître. Or, il reste, au regard des taux de pénétration encore faibles en France (50% par exemple sur le maquereau), un gros potentiel de consommation que nous souhaitons exploiter. Après un gain de part de marché de 1,6 point en valeur, à 16,6%, et de 0,7 point en volume, à 15,7%, en 2012, nous ambitionnons d'augmenter à la fois notre part de marché et de contribuer à l'essor de la catégorie. LSA 15/06/2013
Quel est le bilan de Saupiquet pour 2015?
"En 2016, la part des innovations sera multipliée par deux, déclare Éric Humblot (directeur général de Saupiquet depuis 2014) - Nous terminons l’année à 15,3% de part de marché en gagnant 0,7 point par rapport à l’an passé. Saupiquet est le premier contributeur au développement du secteur : notre croissance de 6% est supérieure à celle du marché, qui a été de 1,3%.”
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