… où l'on apprend que les sardines de l'île de ré viennent de l'île de Ré et celles de Saint-Gilles-Croix de-Vie de Saint-Gilles…
Ouest-France
Mardi 30 septembre 2014
Vendée. Gendreau cultive ses liens avec les pêcheurs locaux
Le conserveur développe une gamme de produits issue d'approvisionnements avec les pêcheurs locaux.
Maillon essentiel dans la filière gillocrucienne de la pêche professionnelle, la conserverie Gendreau achète la sardine négociée par contrats à quatre ou cinq paires de chalutiers locaux. « À l'heure actuelle, nous attendons la petite sardine de septembre », s'impatiente le PDG Philippe Gendreau. L'entreprise installée dans le quartier de la rue de Bilbao, sur la route des Sables, achète chaque année environ 1 500 tonnes de sardines pour ses approvisionnements.
La sardine en boîte représente environ 20 % de son chiffre d'affaires. « C'est un produit qui a tendance à se développer, d'ailleurs nous sommes en rupture de stock encore quelques jours sur la sardine label rouge. » Si les premiers arrivages de la dernière saison remontent au mois de juin, le cahier des charges adopté avec la filière pêche prescrit une maturation de quatre mois en boîte. Les premières de la cuvée 2014 seront donc bientôt disponibles.
100 personnes embauchées
« Pour parer à cette demande, nous avons pris cette année la décision d'embaucher 100 personnes supplémentaires pour maintenir nos lignes en activité, malgré les périodes de vacances. Un programme avec l'ANPE nous a permis d'accueillir les salariés dès le printemps pour leur apprendre le travail du poisson. » La saison de sardines a plutôt été régulière cette année et l'entreprise a pris les devants pour produire suffisamment de boîtes haut de gamme. « Notre cave à sardines avec une série de produits de haute qualité plaît au consommateur. Il fait la différence entre un poisson conditionné au Maroc ou à l'étranger et une sardine de Saint-Gilles. Nous avons reçu de nombreux courriers en ce sens. »
Métier d'origine
Toutes ces boîtes millésimées, estampillées Fiers de nos sardines ou Label rouge sont « une clé pour ouvrir la porte de nouveaux marchés ». Le label rouge a notamment fait son entrée chez Carrefour. À l'échelle européenne, Philippe Gendreau pressent aussi des débouchés sur les pays de l'Est pour la palette de ses produits. Bien que l'essentiel du chiffre d'affaires du conserveur soit principalement fourni par les plats cuisinés (45 % du CA) et le filet de maquereau (25 % du CA), l'entreprise continue d'innover sur son métier d'origine de la sardine. Gendreau commercialise des boîtes de sardines de l'île de Ré.
La nouveauté de l'année, c'est aussi le positionnement du conserveur sur l'anchois entier, à l'huile d'olive. « Nous sommes dans la première année de production, nous visons 50 000 boîtes avec à terme l'idée d'atteindre les 100 000 pièces. L'idée nous est venue au fil des contacts avec les professionnels. Et sur ce produit, nous travaillons également avec le port de Saint-Gilles où nos pêcheurs disposent de quotas de capture. » Sur cette niche, le PDG sait qu'il faudra faire connaître un produit conditionné en frais où le poisson a un autre goût que l'anchois très salé consommé sur les pizzas. La conserverie Gendreau réalise un chiffre d'affaires de 42 millions d'€. Elle emploie 240 personnes réparties en deux équipes.
La Perle des Dieux - Saint-Gilles-Croix de Vie en Vendée |
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