La boîte de sardines reste par nature un objet voué à tous les recyclages… ici dans le Grand Nord Canadien.
sardines canadiennes
Entierros de la sardina - enterrement de la sardine
Célébrés à travers toute l'Espagne lors du Mercredi des Cendres, lendemain de Mardi Gras, les Enterrements de la sardine prennent toutes sortes de formes selon les régions pour clore le cycle de Carnaval. De façon générale, ils associent les autorités civiles et la population dans une cérémonie burlesque où chacun pleure la sardine représentant les événements de l'année qui s'achève. Associée au carême chrétien, la sardine (salée) devient la star des 40 jours qui vont précéder Pâques. Cette cérémonie est attestée dans toute l'Europe sous différentes formes, la plus ancienne mention datant du XIIème siècle à Paris. Chaque région a cherché à y voir une origine singulière, souvent réinventée par les folkloristes au XIXème siècle. Si Madrid y associe Goya en raison de son célèbre tableau du même nom, Murcia en a fait une grandiose fête nationale éloignée de la tradition carnavalesque mais fort populaire. Si l'on trouve des traces des enterrements de la sardine dans la sphère hispanique américaine, ils se sont faits relativement discrets. Il existe un "véritable" enterrement de la sardine en Italie, dans un petit village du Piémont qui y voit une belle occasion d'y promouvoir ses vins…
Des sardines pour les Yanomami en Amazonie
Amérique du Sud
AbonnéLa crise humanitaire qui touche les indigènes émeut le pays tout entier. Des centaines de personnes souffrent de malnutrition et de malaria, dues à la destruction de leur environnement par l’exploitation minière illégale. Plus de 500 enfants sont morts durant le mandat de Jair Bolsonaro, accusé d’être responsable de cette hécatombe
A l’intérieur de l’avion, une vingtaine de palettes sont enveloppées d’un tissu kaki. Chacune contient des dizaines de paniers de base remplis de riz, de haricots, de farine, de lait en poudre et de boîtes de sardines. Une à une, les palettes glissent le long des rails avant d’être larguées à quelques centaines de mètres au-dessus d’un camp d’Indiens yanomamis, situé dans la région amazonienne de Surucucu, au cœur d’une réserve indigène officiellement protégée, qui s’étend sur 9 millions d’hectares. Depuis le 21 janvier et la visite du président Lula dans ce territoire situé près de la frontière avec le Venezuela, l’armée de l’air brésilienne participe à l’aide humanitaire destinée à porter secours aux quelque 30 000 personnes qui souffrent de malnutrition et de malaria. Au-delà de l’urgence alimentaire, parachuter des boîtes de sardines dans une zone qui regorge de poissons en temps normal symbolise l’état d’une région anéantie par les orpailleurs illégaux.
Qui a bien pu oser voler les célèbres boîtes à sardines de Colette Tortoré ?
Un article du journal Sud Ouest à retrouver ici
L'« impensable » s'est en effet produit dans la nuit de lundi à mardi. Vers 5 heures du matin, deux personnes se sont introduites par effraction dans cet incomparable café qui est aussi sa maison. Pendant que l'un d'eux « veillait » sur Colette, l'autre s'affairait à rafler la caisse. « Mais tout s'est bien passé, ils ont été très bien, très gentils », commentait hier la courageuse avec un recul et une force qui ne ressemblent qu'à elle.
Un souvenir de son père
« Tout s'est bien passé », dit-elle. « Tout », ou presque. Dans leur entreprise, les deux voleurs ont en effet emporté un élément unique et irremplaçable, le sceau emblématique du Café Tortoré, sa marque d'authenticité : un assemblage de plusieurs boîtes de sardines qui servait ici de tiroir-caisse depuis plus de soixante ans !
Étonnamment peu traumatisée par un scénario qui a pourtant permis au duo de repartir avec une coquette somme d'argent, souriant même lorsqu'elle rapporte les détails d'une séquestration heureusement opérée sans violence, cette célibattante de 80 ans ne s'attriste réellement que devant la perte de ce trésor ô combien cher à ses yeux. « Ce qui m'embête le plus, c'est que c'était un souvenir de mon père », confesse-t-elle. Pour la petite histoire, Colette y tenait tellement qu'elle n'a jamais voulu céder à la modernité en se dotant d'une caisse enregistreuse, même lorsqu'on lui a proposé de la lui offrir.
Il faut dire qu'ils en avaient de la valeur, ces modestes réceptacles à sardines vieux comme la guerre. « Elles étaient trop célèbres mes boîtes », ressasse depuis cinq jours la fière et dernière représentante d'une famille qui est à l'origine de la fondation de la bastide. « Elles étaient même passées à la TV ; elles étaient connues de tout le monde ! » Une chose est sûre, l'offense à « l'intouchable » a ému tout le village de Labastide. « Nul », « honteux », « déplorable », « sidérant », chacun avec ses mots, tous expriment une très forte émotion face à cet acte « inimaginable ». Depuis mardi, tout le monde ou presque a évidemment défilé au Tortoré « pour apporter son réconfort » et s'assurer que leur protégée allait se relever sans mal de cette bien triste aventure.
Un malaise général
Pas d'inquiétude sur ce point, non seulement « Coco » en a vu d'autres mais surtout ses opposants se sont montrés étrangement prévenants. Accueillis d'un « qu'est-ce que vous faites là ?» entonné sur un ton presque identique à un « qu'est-ce que je vous sers ? », les deux complices ne se sont, semble-t-il, jamais montrés menaçants. Pour ne pas trop la traumatiser, l'un d'entre eux lui caressait même la joue pendant que l'autre la volait.
Avant de repartir, ceux qui avaient pris la peine de dissimuler leur visage ont même indiqué à Colette quand et comment prévenir les gendarmes. De l'avis général : « Cela n'est pas le comportement d'une bande de passage… »
Prévenus très rapidement, les gendarmes de la brigade de proximité de Villeneuve-de-Marsan ont évidemment ouvert une enquête. En attendant les éventuels résultats des investigations, les supputations vont bon train. Même si l'on refuse d'y croire, tout le monde à Labastide est en tout cas persuadé que le vol est signé par « des gars du coin ».
Dans ce village labellisé cittaslow où la douceur de vivre et la quiétude sont si fortes, cette hypothèse dérangeante perturbe fortement la sérénité habituelle. Du coup, le sujet finit par irriter. « Qui que ce soit, quelle bande de cons ! » déplorent les moins bienséants.
Dans cette triste histoire de vol, il reste un léger espoir. Si personne ne se fait d'illusion sur le sort de l'argent dérobé, certains imaginent qu'il est encore possible de remettre la main sur ces boîtes à sardines. Celles-ci pourraient tout simplement avoir été abandonnées par les voleurs et être retrouvées sur un chemin. Il suffirait alors de les lui rapporter. D'autres s'en remettent à la conscience des voleurs. « Colette dit qu'ils ont été "très gentils" ; ils pourraient être extrêmement gentils et rendre ce cadeau de son père », exprime-t-on ainsi du côté de l'auberge Au Bastignac. Tout élément intéressant l'enquête est en tout cas le bienvenu du côté de la brigade de gendarmerie de Villeneuve. Contact : 05 58 45 88 00.
Par vincent dewitte