1827 à La Rochelle : Qui dit mieux ?




 Un article sur l(histoire de la conserverie Basset à la Rochelle à retrouver sur le magazine de

CCI ICI.

Plus drôle est de retrouver le fiston Basset caricaturé (on espère !)sous la plume de Philippe Mezescaze dans son roman de 1996 paru chez Arléa "Où irons-nous dimanche prochain ?" On est avec lui loin des aventures adolescentes de Mezescaze avec le jeune Hervé Guibert qu'il nous raconte en 2013 dans Deux Garçons paru au Mercure de France


Travailler dans la sardine…

PLOZEVET L'entreprise finistérienne Capitaine Cook recrute pour la saison des sardines

Pour préparer la saison de la sardine, la conserverie Capitaine Cook à Plozévet (Finistère) embauche. Une cinquantaine d'intérimaires pour un contrat de huit mois au moins jusqu'en novembre prochain.  


 

Capitaine Cook recherche une cinquantaine d'intérimaires, des agents de production pour préparer la saison de la sardine. Des contrats de huit mois, jusqu'en novembre, avec possibilité de prolongation. Parmi les missions demandées : de l'étripage, de l'emboitage, de la manutention, mais aussi le contrôle et le réajustement des boîtes de sardines et de maquereaux en bout de ligne. 

Aucune qualification particulière ni expérience ne sont requises. "Nous recherchons surtout un savoir-être, des personnes appliquées, rigoureuses et qui vont apporter du soin à leur travail. Si on pense aux consommateurs, c'est important qu'ils trouvent une boîte de sardines bien agencée à l'ouverture", précise Amélie Bardin, chargée de recrutement pour la conserverie. Un tutorat est mis en place dès la semaine prochaine pour les former sur place pendant 15 jours

Un recrutement difficile en raison de la pandémie

Les postes sont également ouverts aux personnes qui ont déjà collaboré avec Capitaine Cook. "C'est intéressant pour nous de fidéliser nos intérimaires car il y a un vrai savoir-faire, donc c'est d'autant plus idéal pour nous d'avoir des personnes formées au process de l'entreprise", poursuit la chargée de recrutement.

L'entreprise de Plozévet (Finistère) a recours chaque année à des intérimaires pour aider les 125 salariés permanents, mais cette année, le recrutement est plus difficile. "Avec la crise sanitaire, nous avons moins la possibilité de participer à des salons de recrutement ou d'organiser des journées portes ouvertes", explique Amélie Bardin, chargée de recrutement pour la conserverie. 

Les personnes intéressées peuvent postuler auprès de l'agence Start People à Douarnenez au 02.98.92.79.13. in ICI

Quiberon. La conserverie La Quiberonnaise cherche une quinzaine de collaborateurs

En cette période de crise économique, la conserverie familiale La Quiberonnaise, installée à Quiberon (Morbihan), peine étonnamment à recruter une quinzaine d’assistants de production pour la saison de la sardine.

 


Si La Quiberonnaise termine sa saison de maquereaux, elle va très bientôt démarrer celle de la sardine. Actuellement, une quinzaine de personnes y travaillent mais, en pleine saison de sardines, il en faut le double.

« C’est la première fois »

« On attaque notre centième saison et on n’arrive pas à recruter. Il nous faut une quinzaine d’assistants de production pour début mai, indique Thierry Jourdan, président directeur général de la conserverie de Quiberon (Morbihan). Si les années précédentes, à cette époque, on peut déjà compter sur sept, huit personnes, là on en a zéro. C’est la première fois qu’on se retrouve dans une telle situation. » Il ne comprend pas, d’autant plus en cette période de crise sanitaire et économique où beaucoup se retrouvent sans emploi.

Manque de logements

Il a bien eu quelques pistes avec des étudiants, mais le logement fait encore défaut pour les saisonniers, et les campings sont fermés. « La mairie pourrait peut-être envisager une ouverture exceptionnelle pour les saisonniers , suggère-t-il. Dans l’équipe, nous avons des ouvrières du pays d’Auray qui font du covoiturage. C’est aussi une solution pour les travailleurs de l’extérieur. »

« On peut recruter des étudiants, des seniors et même des retraités, poursuit Thierry Jourdan. Ce n’est pas un métier qui demande des compétences particulières, mais des aptitudes manuelles et une certaine dextérité. »

Un travail non répétitif

À l’origine, le métier était occupé exclusivement par des femmes. Il y a vingt ans, les hommes y ont fait leur apparition. Aujourd’hui, ils composent 30 à 40 % des effectifs. Contrairement à beaucoup d’entreprises agroalimentaires, le travail à La Quiberonnaise n’est pas répétitif, puisque les tâches alternent entre l’étripage du poisson, la mise en boîte et éventuellement la cuisson. Les assistants de production travaillent du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h ou 18 h, en fonction des arrivages.

in ICI

 

 

Des sardines par avion… en 1935


 

ENTRETIEN. En quête d’histoires : quand les sardines fraîches volaient de Nantes vers Paris, Metz, Dijon…

Des sardines qui volent ? Oui, en provenance de La Turballe. Le Nantais Henri Matile fut l’un des pionniers de cette création aussi innovante qu’éphémère. Son arrière-petit-fils nous raconte cette épopée insolite en 1935 et 1936.

Presse Océan : en quoi consistaient les « Sardines volantes » ?

Frédéric Matile : « Les Sardines volantes, surnom donné par la presse, ont été créées en 1935 dans le but de livrer des sardines fraîches dans tout l’Hexagone. Elles permettaient de trouver un « débouché » aux problèmes des ports de La Turballe et du Croisic en pleine crise économique. La pêche ne s’écoulait pas et ils en arrivaient à rejeter leurs poissons. ​C’est la première fois que des denrées alimentaires fraîches étaient livrées par avion à partir de la région. À chaque décollage et atterrissage dans les villes de Province, on venait voir les pilotes tels des héros. Chaque journal régional publiait un article à chaque arrivée ».

Qui était le créateur de ce projet ?

« L’idée part du syndicat d’initiative de La Turballe et du pilote René Marchesseau. Ils entendent développer un transport aérien afin de livrer de la sardine fraîche à Paris et dans d’autres villes. Outre l’appui du gouvernement et des élus locaux, ils cherchent des investisseurs. Trois industriels nantais y répondent, dont mon arrière-grand-père Henri Matile, directeur de la société des Grands Garages, 20, rue Racine. Il va créer la CNNA (Compagnie nantaise de navigation aérienne) avec son ami René Poisson, président de l’Aéro-Club de l’Atlantique, administrateur technique, ainsi que M. Méon, administrateur commercial. Henri Matile en était le président et le porte-parole. Même si les bénéfices ne sont pas au rendez-vous en 1935, il retient la satisfaction de voir l’engouement des Turballais et des touristes qui se ruent afin d’assister à l’arrivée des bateaux, au traitement via les camions, la benne basculante remplie de glace ». ​Le maire de La Turballe se félicite que les touristes revigorent le commerce local ».

« Un terrain d’atterrissage fut construit mais celui-ci, trop court, ne convient pas. En attendant la fin des travaux, le pilote René Marchesseau décide de décoller de La Baule-Escoublac en août 1935. La Compagnie détiendra jusqu’à cinq appareils. Elle achètera une vedette pour aller chercher le poisson en mer et gagner du temps. L’objectif initial était de livrer 300 000 sardines par jour, soit 12 tonnes pour 1935. Sur les années 1935 et 1936, 60 tonnes ont été livrées ».

Pourquoi cette expérience ne dure-t-elle que deux ans ?

« Plusieurs causes entrent en jeu : une mauvaise année de pêche, des conflits entre pêcheurs et usiniers entraînant des grèves et le début des transports frigorifiques par la route. La rentabilité est difficile en dehors des saisons de pêche, même si un article fait état d’un atterrissage en urgence à Montoir, en août 1936, avec 400 kg de raisin à bord, lors d’une liaison Limoges-La Baule ».

in Ouest-France ICI