Pierre Cardin et les sardines
"Si je vois une très belle boîte de sardines, j'ai envie de lui donner mon nom." Pierre Cardin
Il y a une boîte de sardines estampillée Maxim's… Qui la trouvera ?
Du costume à la sardine: comment Pierre Cardin a construit un empire financier avec son nom
Noche buena à Manila
Les Philippins ont expliqué comment ils se préparent pour le prochain «Noche Buena» ou le très attendu réveillon de Noël traditionnel alors que les gens saluent le 25 de décembre.
Dès jeudi après-midi, le terme espagnol pour «nuit de la bonté» a atterri sur la liste des tendances de Twitter local alors que les utilisateurs des médias sociaux ont révélé comment leurs familles respectives prévoyaient de célébrer Noël au milieu de la pandémie de coronavirus.
Une Philippine a déclaré qu’elle cuisinerait des pâtes de sardines espagnoles dans le style du Mary Grace Cafe*.
Le café est connu pour servir les sardines espagnoles et les pâtes aux olives, qui se composent de sardines espagnoles dans une infusion d’ail et d’huile d’olive. Le plat est également garni de tomates et de champignons.*Mary Grace Cafe est une chaîne de fast food philippine réputée pour ses pâtisseries mais pas que…
in : https://news.ebene-magazine.com/
Des sardines belgo-portugaises en jolis petits pots
Idée cadeau originale: des sardines carolos à glisser sous le sapin!
Le packaging est joli, le produit est artisanal et original. Si vous n’avez pas d’idées de cadeaux de Noël « hype » à mettre sous le sapin, en voici une. Des poissons carolos-portugais, produits au Portugal donc, mais par un carolo toujours très attaché à ses racines.
Vincent Jonckheere a toujours été un amoureux du Portugal. En 2014, il décide de s'installer dans la région de l'Algarve.
" En partant de Charleroi on fait beaucoup de choses. (rires) Depuis mon enfance j’étais amoureux du Portugal au point d’étudier à l’université de Lisbonne. Je me suis posé la question de savoir où je voulais vivre et puis j’ai eu l’idée un peu folle de reprendre une conserverie de poissons."
Les conserveries font partie de l'artisanat local au Portugal et elles étaient très répandues dans le Sud du Pays. Mais à l'époque, énormément de ces petites entreprises, le plus souvent familiales, fermaient les unes après les autres. Pour préserver à sa manière cette culture, Vincent a voulu relancer une production dans le respect des traditions et donc très artisanale.
Et la crise passa par là. De mars à mai, Vincent s’est posé la question de savoir s'il pouvait tenir le coup face à la crise sanitaire. La petite société artisanale vivait essentiellement du tourisme, les touristes étant aux abonnés absents, il a fallu se réinventer.
" Nos ventes baissaient terriblement, on avait un ancrage local très important et il a fallu recadrer les ventes notamment à travers une offre en ligne. A Charleroi d’ailleurs, les gens ont fortement suivi et ça fait vraiment plaisir. La suite des choses est assez intéressante, cette crise nous oblige à nous positionner différemment et c’est très réjouissant, en ce qui nous concerne, de se dire que l’on y arrive. "
Un petit pot de sardines sous le sapin, pourquoi pas ?
Etre solidaire avec le commerce local et développer le circuit court est très plébiscité en cette fin d’année où finalement on ne sait plus quoi offrir pour être original. Alors voilà un beau cadeau qui deviendra peut-être très " Hype ", très avant-gardiste qui sait.
" Il faut se rapprocher de plus en plus du producteur. J’ai la chance d'être carolo de naissance et je propose à d’autres carolos de découvrir nos produits. Cela peut se faire par le net mais aussi par quelques commerçants de la région de Charleroi. "
Alors que peut-on trouver dans les petits bocaux de Vincent, au design très coloré ?
" Nous avons des conserves de poissons qui sont dans des verrines. Au Portugal, on appelle ça des " petiscadas ", ce sont des émiettés de poissons mélangés avec des condiments et des légumes de la région. Ce n’est pas du caviar, ce sont des produits de simplicité que tout le monde doit avoir dans son étagère pour ouvrir avec un bon verre de vin ou une bonne bière. ils peuvent aussi se consommer dans une salade ou des pâtes. Nous avons diverses variétés des sardines à la tomate, du maquereau aux olives et amandes, du thon avec patates douces et coriandre… il y a 8 variétés différentes qui permettent de faire des apéritifs ou des repas conviviaux. "
in : http://www.vivreici.be/dossier/idees/detail_idee-cadeau-originale-des-sardines-carolos-a-glisser-sous-le-sapin?id=472119
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L'intelligence des sardines au service de l'IA de nos futures voitures
On les croyait dépourvues de toute lueur d’intelligence. Et pourtant, un nombre surprenant d’espèces dites primitives du règne animal sont dotées de facultés cognitives relevant d’une certaine forme d’intelligence, selon des recherches en éthologie animale. Tour d’horizon.
« Il existe une diversité d’intelligence dans le monde animal. Il ne faut pas mesurer l’intelligence des animaux comme on mesure l’intelligence humaine », fait valoir d’entrée de jeu Loïc Bollache, chercheur en écologie comportementale au Laboratoire de chrono-environnement du CNRS, à l’Université de Bourgogne Franche-Comté, en France.…/…
L’intelligence collective
Quel spectacle impressionnant que celui d’un banc de sardines, dans lequel un million de ces petits poissons filent à vive allure dans un mouvement parfaitement coordonné, et ce, sans qu’à aucun moment un individu en heurte un autre ! « Alors qu’un million de voitures sur l’autoroute, ce seraitl’horreur ! » dit M. Bollache.
Ces comportements extraordinaires ont beaucoup stimulé les chercheurs en éthologie ainsi que ceux en robotique qui conçoivent des minirobots. En cherchant à comprendre quelles étaient les règles de décision pour pouvoir se déplacer dans un groupe sans faire d’erreurs, ces scientifiques ont remarqué que chaque individu du groupe, en l’occurrence chaque sardine, n’applique que deux ou trois règles.
Une première règle rappelle à la sardine de ne pas s’éloigner à plus de 10 cm de ses voisines. Une deuxième règle prescrit de ne pas s’approcher à moins de 10 cm de ses congénères immédiats. « Ces deux règles suffisent pour éviter toute collision. Mais les chercheurs ont également noté que ce ne sont pas tous les individus qui se déplacent d’un coup. Il y a un mouvement qui est amorcé par certains individus et qui se diffuse à l’ensemble du groupe. Cela vient du fait qu’une autre règle de décision consiste, pour les sardines, à imiter en permanence le mouvement moyen des individus (huit généralement) qui les entourent. Quand vous faites ça, vous avez un groupe qui bouge tout le temps et qui est parfaitement coordonné. C’est ce qu’on appelle de l’intelligence collective », explique M. Bollache.
« Nous, humains, on s’attend à ce qu’il y ait un chef qui nous dise detourner à gauche ou à droite, mais chez les sardines, personne ne commande. L’ensemble du mouvement collectif se crée par le simple fait que chaque individu imite ceux qui sont à côté de lui. On ne sait pas qui lance le mouvement, c’est probablement le hasard. Si un prédateur apparaît en marge du banc de sardines, par exemple, celles qui aperçoivent le prédateur seront effrayées et feront un léger mouvement, qui se transmettra à tout le groupe, et tout ça se passe en l’espace de quelques millisecondes. Mais à aucun moment quelqu’un ne dit : attention, il y a un requin, on part à gauche », explique le chercheur.
Cette intelligence collective observée chez les poissons et les oiseaux est utilisée en intelligence artificielle pour savoir comment connecter les voitures dans le but de nous permettre de lire ou de dormir pendant que notre voiture nous conduit à la destination que l’on désire, sans provoquer d’accidents ni de bouchons. « Il faut que l’ordinateur de la voiture possède quelques règles de décision, comme une sardine, qui lui permettront de réguler sa vitesse en fonction du trafic, explique-t-il. Avec de telles règles, il n’y aura jamais d’accident, parce que ce sera impossible pour la voiture de heurter une autre voiture, à moins d’être percutée par un ours ! On cherche ainsi à imiter des comportements observés dans la nature qui sont beaucoup plus efficaces que les nôtres, car nous, humains, avons une intelligence individuelle. Dès qu’on va nous demander d’avoir une intelligence collective, il y aura toujours des individus qui voudront aller plus vite que les autres, qui voudront les doubler, et cela créera des bouchons ! »
Pauline Gravel
in : https://www.ledevoir.com/societe/science/592032/des-animaux-pas-si-betes