A Safi, une prise exceptionnelle de
sardines tire les prix vers le bas, pour le plus grand bonheur des
consommateurs.
Dans son édition de ce lundi 16 mars, le quotidien arabophone Al Akhbar
rapporte que le port de Safi a connu, samedi dernier, une effervescence
inhabituelle. Plusieurs embarcations de pêcheurs ont déversé des
quantités astronomiques de poisson sur le marché, soit 700 tonnes de
sardines et autres variétés voisines comme le Hareng.
La surabondance de l’offre a été à l’origine d’une chute significative des prix. Au niveau du port, le prix du panier (24 Kg) n’excède pas les 50 dirhams, soit 2 dirhams le kilo de sardines, ce qui a tiré les prix vers le bas et poussé les habitants de Safi à se ruer sur les sardines, écoulées à 4 dirhams le kilo!
La consommation interne s’est accaparée près de 80% de cette capture, tandis que le reliquat a été réorienté vers une vingtaine de conserveries industrielles, berceaux d’une main-d’oeuvre locale énorme.
Avec près de 42.000 tonnes enregistrées en 2019 et correspondant à un volume d’affaire de plus de 290 millions de dirhams, la sardine, parmi d'autres variétés, assure l’essor des conserveries locales. L’écosystème de Safi comptait, pour rappel, près de 120 unités dans les années 70. Toutefois, selon un récent rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le port de Safi occupe le 13ème rang à l’échelle internationale dans la production mondiale de poisson.
Le Maroc exporte désormais vers 134 destinations. Ce qui constitue, selon la tutelle, «un record en termes de diversification de l’offre». A fin 2019, l’offre exportable a enregistré un record sans précédent et culminé à près de 24 milliards de dirhams contre 200 millions en 2007, soit deux ans avant le lancement du plan Halieutis. Ce volume correspond à plus de 80% de l’objectif fixé à l’horizon 2020. Dans le même sillage, le ministère de l’Agriculture et de la pêche a dévoilé les investissements consentis au secteur de la pêche au titre de l’exercice 2019, avec près de 3,6 milliards de dirhams débloqués et près de 35 nouveaux permis additionnels octroyés à des unités de valorisation des ressources des produits de la mer.
Malgré ces réalisations au beau fixe, la tutelle espère mieux tirer parti du potentiel industriel du secteur. La valorisation des apports de la pêche est un chantier majeur. La transformation de la chaîne logistique permet une plus grande compétitivité du secteur.
La surabondance de l’offre a été à l’origine d’une chute significative des prix. Au niveau du port, le prix du panier (24 Kg) n’excède pas les 50 dirhams, soit 2 dirhams le kilo de sardines, ce qui a tiré les prix vers le bas et poussé les habitants de Safi à se ruer sur les sardines, écoulées à 4 dirhams le kilo!
La consommation interne s’est accaparée près de 80% de cette capture, tandis que le reliquat a été réorienté vers une vingtaine de conserveries industrielles, berceaux d’une main-d’oeuvre locale énorme.
Avec près de 42.000 tonnes enregistrées en 2019 et correspondant à un volume d’affaire de plus de 290 millions de dirhams, la sardine, parmi d'autres variétés, assure l’essor des conserveries locales. L’écosystème de Safi comptait, pour rappel, près de 120 unités dans les années 70. Toutefois, selon un récent rapport de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le port de Safi occupe le 13ème rang à l’échelle internationale dans la production mondiale de poisson.
Le Maroc exporte désormais vers 134 destinations. Ce qui constitue, selon la tutelle, «un record en termes de diversification de l’offre». A fin 2019, l’offre exportable a enregistré un record sans précédent et culminé à près de 24 milliards de dirhams contre 200 millions en 2007, soit deux ans avant le lancement du plan Halieutis. Ce volume correspond à plus de 80% de l’objectif fixé à l’horizon 2020. Dans le même sillage, le ministère de l’Agriculture et de la pêche a dévoilé les investissements consentis au secteur de la pêche au titre de l’exercice 2019, avec près de 3,6 milliards de dirhams débloqués et près de 35 nouveaux permis additionnels octroyés à des unités de valorisation des ressources des produits de la mer.
Malgré ces réalisations au beau fixe, la tutelle espère mieux tirer parti du potentiel industriel du secteur. La valorisation des apports de la pêche est un chantier majeur. La transformation de la chaîne logistique permet une plus grande compétitivité du secteur.
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