70% des sardines mauritaniennes pêchées par des bateaux étrangers…
HALIFAX (Nouvelle-Ecosse, Canada)
— Une nouvelle étude soutient qu’il serait possible de réduire les problèmes de malnutrition de millions de personnes vivant dans des régions défavorisées de la planète si seulement on leur donnait accès aux poissons pêchés au large des côtes de leur pays.
Ces poissons, s’ils étaient en partie redistribués aux populations dans le besoin, permettraient aux gens de combler des carences en fer, en zinc et en calcium.
Les résultats de cette étude, menée par des chercheurs du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Université Dalhousie à Halifax, ont été publiés mercredi dans la revue scientifique «Nature».
Le professeur agrégé Aaron MacNeil, de la faculté de
biologie de l’Université Dalhousie, a créé un modèle prédictif
permettant d’anticiper la présence de sept nutriments essentiels
susceptibles de se retrouver chez 367 espèces de poissons que l’on
retrouve au large des côtes de 43 pays.
Selon ce qu’a pu constater l’équipe de chercheurs, les poissons pêchés au large des côtes de certains pays d’Afrique comme la Namibie et la Mauritanie sont souvent exploités par des pays étrangers et destinés à l’exportation.
«Il y a suffisamment de micronutriments disponibles actuellement pour régler un immense problème de santé et de carence alimentaire dans le monde», a déclaré Aaron MacNeil en entrevue.
Il explique que si ces prises étaient consommées
localement, cela aurait pour effet de rehausser le taux de nutriments
comme les acides gras oméga-3 dans l’alimentation de ces populations.
«Les poissons pourraient résoudre la carence en micronutriments qui touche tellement de gens à travers le monde», a souligné le scientifique.
D’après les estimations des chercheurs, neuf pour cent des poissons pêchés au large de la Namibie, notamment des maquereaux, des sardines, des merlus et des thons, permettraient de combler le besoin nutritionnel quotidien en fer de toute la population côtière de ce pays, soit 250 000 personnes.
Aaron MacNeil ajoute que dans les eaux mauritaniennes, les prises sont majoritairement des sardines et des maquereaux, qui pourraient représenter d’excellentes sources nutritionnelles pour 1,8 million de personnes. Toutefois, les données recueillies démontrent que 70 pour cent des prises sont capturées par des bateaux étrangers.
in L'actualité (Québec)
HALIFAX (Nouvelle-Ecosse, Canada)
— Une nouvelle étude soutient qu’il serait possible de réduire les problèmes de malnutrition de millions de personnes vivant dans des régions défavorisées de la planète si seulement on leur donnait accès aux poissons pêchés au large des côtes de leur pays.
Ces poissons, s’ils étaient en partie redistribués aux populations dans le besoin, permettraient aux gens de combler des carences en fer, en zinc et en calcium.
Les résultats de cette étude, menée par des chercheurs du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Université Dalhousie à Halifax, ont été publiés mercredi dans la revue scientifique «Nature».
Selon ce qu’a pu constater l’équipe de chercheurs, les poissons pêchés au large des côtes de certains pays d’Afrique comme la Namibie et la Mauritanie sont souvent exploités par des pays étrangers et destinés à l’exportation.
«Il y a suffisamment de micronutriments disponibles actuellement pour régler un immense problème de santé et de carence alimentaire dans le monde», a déclaré Aaron MacNeil en entrevue.
«Les poissons pourraient résoudre la carence en micronutriments qui touche tellement de gens à travers le monde», a souligné le scientifique.
D’après les estimations des chercheurs, neuf pour cent des poissons pêchés au large de la Namibie, notamment des maquereaux, des sardines, des merlus et des thons, permettraient de combler le besoin nutritionnel quotidien en fer de toute la population côtière de ce pays, soit 250 000 personnes.
Aaron MacNeil ajoute que dans les eaux mauritaniennes, les prises sont majoritairement des sardines et des maquereaux, qui pourraient représenter d’excellentes sources nutritionnelles pour 1,8 million de personnes. Toutefois, les données recueillies démontrent que 70 pour cent des prises sont capturées par des bateaux étrangers.
in L'actualité (Québec)
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