Grand prix du festival BD d'Angoulème 2020 : Emmanuel Guibert
Les sardines algériennes en 2019
Ressources halieutiques à Boumerdès
La production en baisse en 2019
Les opérations de prise de poissons à Boumerdès ont accusé une baisse, en 2019, estimée à 24%, comparativement à 2018, entraînant une “instabilité” des prix des produits de la mer, a-t-on appris dimanche du directeur de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya.
“Une production de près de 5400 t de poissons, dont 90% de sardines et d’anchois, a été réalisée en 2019, contre 7110 t en 2018, soit une différence de plus de 1700 t”, a indiqué Kadri Cherif. “Ce recul sensible de la production halieutique, après des années d’amélioration, peut s’expliquer, a-t-il dit, par les mauvaises conditions météorologiques ayant réduit les sorties des marins pêcheurs, estimées à 28 000 en 2019, contre 34 000 sorties en mer en 2018.”
À cela s’ajoute la “non-mobilisation de la totalité de la flottille de pêche de la wilaya, la non-prospection de nouvelles zones de pêche, et la migration des bancs de poissons ayant coïncidée avec la période de reproduction durant laquelle le poisson n’atteint pas sa taille commerciale”, a-t-il encore précisé.
Les conséquences de cette baisse sont visibles sur les marchés de poisson de la wilaya, où le prix du kilogramme de sardine (poisson populaire par excellence) est très fluctuant. Écoulée dans une fourchette entre 400 à 600 DA le kilo durant le premier semestre 2019, la sardine a vu ses cours baisser jusqu’à 100 DA le kg durant l’été dernier, avant de remonter puis de se stabiliser actuellement à des niveaux entre 250 à 350 DA/kg.
Pas moins de 4994 artisans et marins pêcheurs immatriculés, dont près de 2000 pêcheurs, activent sur le littoral de la wilaya (long de 100 km), qui compte neuf plages d’échouage et trois ports principaux de pêche (Dellys, Zemmouri et Cap-Djinet) d’une capacité globale de 607 embarcations.
in liberte-algerie.com
http://www.liberte-algerie.com/centre/la-production-en-baisse-en-2019-332342
Echouage de sardines dans les Landes
Après la coke, les sardines…
L’administrateur en chef des affaires maritimes répond au président de
la Sepanso. Le banc de poissons pourrait avoir été poussé jusqu’au sable
par un prédateur.
À la suite du courrier adressé le 8 janvier au préfet par le président de la Sepanso des Landes, Georges Cingal, signalant un échouage important de poissons sur le littoral de Messanges, la réponse des services de l’État ne s’est pas fait attendre.
Dans un courrier relayé sur les réseaux sociaux, l’administrateur en chef des affaires maritimes apporte une première analyse du phénomène.
« Ce qui semble exclure une pollution, qui aurait impacté toutes les espèces présentes, écrit-il. Par ailleurs, les poissons semblaient en bon état et sans marque apparente de pêche. »
Il ajoute également que beaucoup étaient de taille supérieure à la maille moyenne réglementaire (11 centimètres). « Ce qui, a priori, exclut également le rejet par un navire de pêche. »
Enfin, il émet l’hypothèse la plus probable, également évoquée par de nombreux acteurs locaux : « de nombreux dauphins sont observés en ce moment dans le secteur proche de la côte. L’hypothèse privilégiée, à ce stade et jusqu’à plus ample information par l’Ifremer, serait une chasse de ce banc qui aurait provoqué leur échouage. »
Publié in sudouest.fr le par Christine Lamaison.
Dans un courrier relayé sur les réseaux sociaux, l’administrateur en chef des affaires maritimes apporte une première analyse du phénomène.
Un coup des dauphins ?
Il indique qu’après vérification sur place de ses services, il n’y a qu’une seule espèce concernée : la sardine.« Ce qui semble exclure une pollution, qui aurait impacté toutes les espèces présentes, écrit-il. Par ailleurs, les poissons semblaient en bon état et sans marque apparente de pêche. »
Il ajoute également que beaucoup étaient de taille supérieure à la maille moyenne réglementaire (11 centimètres). « Ce qui, a priori, exclut également le rejet par un navire de pêche. »
Enfin, il émet l’hypothèse la plus probable, également évoquée par de nombreux acteurs locaux : « de nombreux dauphins sont observés en ce moment dans le secteur proche de la côte. L’hypothèse privilégiée, à ce stade et jusqu’à plus ample information par l’Ifremer, serait une chasse de ce banc qui aurait provoqué leur échouage. »
Publié in sudouest.fr le par Christine Lamaison.
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