Boulettes de sardine au suif

Vous pensez tout avoir goûté de la sardine ? Essayez les boulettes au suif !
Ne sous-estimez pas les boulettes de sardines de Benmansour. La grillade sous le soleil du Gharb fait briller les zébrures de la chair hachée des sardines et annonce une odeur de bœuf dont la graisse fait grésiller le barbecue en plein air. Nous avons humé et goûté pour vous le street food le plus hétéroclite des plaines de l’Ouest. Reportage.
Mohammed Chouay, vendeur de boulettes de sardines à Benmansour - Lgharb / Ph. Mounira Lourhzal - Yabiladi
Boulettes de sardines au suif. / Ph. Mounira Lourhzal
Chair de sardine hâaché au suif / Ph. Mounira Lourhzal
Avant l’odeur, la nationale offre après l’autoroute boisée les plaines verdies par les récentes précipitations. L’air frais de la rocade de Sidi Allal El Bahraoui offre un doux mélange d’odeurs de terre et d’air marin. Nous dépassons les camions et les charrettes se dirigeant vers Souk Tlat et nous nous arrêtons à la commune rurale de Benmansour. Le marché quotidien est le cœur battant de cette campagne.
Ici dès dix heures, les collations lourdes commencent aux côtés des vendeurs de Saykok ; lourdes car c’est bien de la chair fumante qui se vend fourrée dans un demi–pain. Les vendeurs de sardines à la graisse de bœuf sont alignés le long de la minuscule route régionale qui traverse les champs.
Gastronomie hétéroclite au rendez-vous
Abderrazak nous propose avant toute chose de goûter au seul met qu’il vend par ici dès le matin. Le goût est un mélange agréable et curieux pour les amateurs d’art culinaire. Les boulettes sont juteuses, leur forme est moulée par une main qui les remet sans cesse sur le barbecue déjà ardent. En les croquant, on découvre le goût de ce poisson bleu fin.
Alors que la ruralité marocaine est connue pour sa viande rouge, Abderrazak nous explique que leurs fournisseurs en poussons viennent quotidiennement les livrer, garantissant la fraîcheur du produit. Le suif quant à lui est obtenu dans les abattoirs et se conserve facilement.
Chaque jour, les vendeurs liquident ces sandwichs rapides selon l’affluence. Une caisse de sardines de vingt kilos jusqu’à trois seront consommées avant 18h, quand tout le souk sera remballé pour le lendemain.
Caler l’estomac du fellah
Sardine n’est qu’un terme générique pour désigner le poisson de cette préparation originale. Mohammed Chouai, le vendeur mitoyen de notre premier interlocuteur nous explique que c’est la latcha, une cousine germaine de la sardine qui part en farine et dont la chair est plus grasse et plus grosse, qu'il utilise pour sa préparation. Avant de repartir Mohammed nous offre un autre pain aux boulettes généreuses.
Les autres spectateurs de notre échange ajoutent que si le sandwich se vend si bien c’est qu’il n’est pas cher, et que pour trois ou cinq dirhams, on s’offre protéines et oméga 3 ainsi qu'un savoureux coupe faim.
Dans cette campagne, les boulettes de sardines au suif ne remplacent pas les déjeuners, mais font l'affaire des villageois qui se rendent au marché. Ils pourront grignoter debout, avant de se rendre chez eux, où un repas copieux servira de plat de consistance. Le poisson et le suif, c’est un des multiples reflets de l’hétérogénéité de la gastronomie marocaine.
Mounira Louhrzal
Copyright Yabiladi.com


http://yabiladi.com/articles/details/61090/street-food-boulettes-sardine-suif.html

#Streetfood Boulettes de sardines

Les sardines qui n'en sont pas

Il faut aller en Lettonie, dans le golf de Riga pour trouver ce petit poisson fraîchement pêché. Proche de la sardine, le sprat, délicieusement fumé et mariné dans l’huile offre un goût puissant.

in : http://www.conserves-paralleles.com/produits/les-petites-sardines/ 

 

 

Sprats de Riga, petits poissons des eaux froides

Au même titre que le hareng et la morue, on trouve profusion de sprats dans les eaux froides de la mer Baltique.
Dos bleuté, ventre argenté, ce poisson se confond souvent avec les jeunes harengs. Considéré comme un mets de choix dans les pays de l’Est, il est encore relativement confidentiel en France.
Commercialisés en conserves par la marque « parallèles » sous le nom de petites sardines fumées de Riga, les sprats sont élaborés avec soin, en bord de mer, dans une petite usine au savoir-faire traditionnel.
Comme pour les sardines, les arêtes du sprat sont imperceptibles. Fumés au bois d’aulne, les sprats sont par la suite marinés à l’huile pour conserver tout leur fondant.

 

Comment déguster les sprats ?

Introduits en France en 2014, grâce à Sophie Brillaud, fondatrice de parallèles, les consommateurs ont découvert les sprats de Riga dans de jolies boîtes au couvercle transparent, qui laisse entrevoir la jolie couleur dorée du sprat, une fois fumé.
Ce petit poisson semi-gras est extrêmement fondant. Riches en protéines et acides gras oméga 3, les sprats, petites sardines fumées de Riga, sont aussi une excellente source de vitamines D et B12. A l’apéritif ou cuisinés, c’est un délice.
A l’apéritif il se consomme, tout simplement avec du pain et du beurre salé.
En cuisine, il apporte sa saveur puissamment iodée et ses extraordinaire goût de fumé à des quiches, des salades, des cakes ou encore des pizzas.
Les sprats, petites sardines de Riga parallèles existent en 4 recettes savoureuses : Thym-citron, Graines de moutarde, Olives et Poivre noir.




 Noter cette grande révolution dans l'art de la sardine : la boîte transparente !

De la souffrance des poissons

R A P P O R T D ’ É TO N N EME N T
P A R   F R É D É R I C JOI G NOT

Les poissons suppliciés en silence
En 1497, longeant les côtes de Terre-Neuve, le
navigateur vénitien Giovanni Caboto signala
dans son journal que les morues étaient si nombreuses
qu’elles bloquaient son vaisseau. Cinq siècles plus
tard, pour cause de surpêche, 90 % des morues, ou cabillauds,
comme la plupart des grands poissons – colins,
églefins, espadons, thons, raies, requins… – ont disparu.
Le massacre des animaux marins, dont l’habitat couvre
71 % de notre planète, est inouï. Il est cruel et invisible.
La Revue semestrielle de droit animalier (RSDA, Université
de Limoges), dans son numéro paru en décembre 2017,
consacre un dossier effrayant à ces animaux « méprisés
et décimés » que sont les poissons. Si, chaque année, nous
tuons 64 milliards de vertébrés terrestres pour les manger,
nous exterminons entre 970 et 2 740 milliards de
vertébrés marins : un chiffre colossal, évalué en 2010
par l’ONG britannique Fishcount. Et cette estimation ne
tient pas compte des poissons non homologués que les
pêcheurs rejettent à la mer blessés, condamnés à mort :
ils représenteraient entre 10 % et 40 % du tonnage.
Le rapport de Fishcount conclut : « Le pire a lieu en mer. »
Mais le pire du pire est que nous nous en fichons. Nous
n’éprouvons aucune empathie à l’égard de ces créatures
si peu anthropomorphes, sans visage, sans regard,
silencieuses. Dans une tribune publiée dans la revue,
Yves Bonnardel, coordinateur de la campagne mondiale
2016 « Qui sont les poissons ? », explique : « La préoccupation
à l’égard des poissons est faible, parce qu’ils nous
semblent très différents de nous, que nous n’entendons
pas leurs cris de détresse et ne nous identifions guère à
ce qu’ils peuvent subir. Pour cette raison, les modes même
d’exploitation sont très peu réglementés et causent des
souffrances incommensurables. »
DES ANIMAUX SOCIAUX
Nous n’imaginons pas que les poissons souffrent. Habitués
par la pêche de loisir à les voir frétiller au bout d’une ligne,
percés d’un hameçon, nous croyons qu’ils sont simplement
agités par des réactions réflexes. Mais non. Une synthèse
publiée en 2010 par la biologiste Victoria Braithwaite,
Do Fish Feel Pain ? (Oxford University Press, non traduit),
nous le rappelle : même s’ils sont dépourvus de néocortex,
les poissons ressentent la douleur et elle affecte tout leur
comportement. Chacun d’entre eux, même le petit guppy,
offre « des traits de personnalité », « reconnaît individuellement
ses congénères » et « fait preuve de mémoire ».
La plupart sont des animaux sociaux qui aiment jouer,
communiquer, chasser, les plus intelligents utilisent des
outils et forment des communautés élaborées.
Les poissons pêchés meurent dans des conditions atroces.
La pêche au chalut les traque par le fond dans d’énormes
filets où ils s’entassent par milliers, écrasés, blessés par les
crustacés et les cailloux raclés au sol, les yeux sortis de leur
orbite par la décompression. Puis ils sont jetés sur de la
glace pilée où, asphyxiés, ils agonisent des heures, tandis
que les plus grands sont éviscérés vivants.
Lors des pêches de surface à la senne (un filet dérivant),
les bancs de sardines, anchois, harengs, thons sont
comprimés à étouffer avant d’être jetés dans de la
saumure liquide à 0°. Ils s’accrochent par les branchies et
les nageoires dans les filets maillants, où ils sont dévorés
vivants par les poux de mer, puis extraits au crochet par
les pêcheurs. Dans les élevages piscicoles, qui produisent
50 % des poissons consommés, « des centaines de
milliards d’entre eux vivent une courte vie de misère,
agglutinés dans des cages immergées, des bassins ou
des citernes », rappelle Yves Bonnardel.
Nous le savons depuis Jeremy Bentham (1748-1832),
pionnier du droit animal : la vraie question concernant
les animaux n’est pas « peuvent-ils raisonner ? » ou
« peuvent-ils parler ? », mais « peuvent-ils souffrir ? ». Cela
pose la question éthique : dès qu’un être vivant souffre,
nous, les humains, devrions en tenir compte et ne pas le
permettre. Or, si nous avons un peu adouci le traitement
que nous infligeons aux animaux terrestres – dans
les zoos, les abattoirs, les spectacles… –, nous continuons
à exterminer sans retenue les poissons.
Nous les considérons à peine comme des animaux. Ils
restent de « pures ressources nutritives », « voire de la pure
matière » comme « du minerai ou des céréales », s’indigne
Yves Bonnardel. Ils n’existent pas dans notre imaginaire et
nos mythes, au contraire des grands mammifères, ou si
peu que les rares campagnes pour les défendre peinent à
rassembler des fonds. D’après la revue Science, la totalité
des grandes espèces auront disparu en 2050. Et un Albert
Camus du futur écrira : « Aujourd’hui, ma mer est morte. »
in Le Monde 19/01/2018

Il achète pour 300€ de boîtes sardines

http://freedom.fr/wp-content/uploads/2018/01/300eurossardines.mp3?_=1http://freedom.fr/wp-content/uploads/2018/01/300eurossardines.mp3?_=1

Il achète pour 300€ de boîtes sardines sauf qu’il n’y a pas de cyclone !

dans Actualités/Infos Réunion 

ENTENDU A LA RADIO
Ah le ti boug lé pas content et pour cause ! Habitant l’est du département, il attendait le cyclone Berguitta de pied ferme, il avait aussi fait un caddie entier de provisions comme dan’ tan lontan : bouteilles d’eau, des piles pour écouter la radio jusqu’au bout de la nuit, comme disait la chanson et puis les célèbres boîtes sardines.
Sauf qu’il en a acheté pour 300 euros de boîtes de sardines ! Et il se demande quoi en faire… réécoutez ici son intervention :



Zéro, rien, nada à Saint-Jean-de-Luz

Les pêcheurs sont bloqués à quai depuis trois semaines © Radio France - Lisa Melia

A cause des tempêtes à répétition et de la forte houle, les pêcheurs du littoral basque n'ont pas pu sortir en mer. Résultat : trois semaines sans ramener le moindre poisson.
"La dernière fois que le bateau est sorti du port, c'était il y a deux semaines, pour une seule journée." Alice, comme ses collègues, s'affaire autour de son bateau. En trois semaines, la majorité des pêcheurs n'ont pas pu s'aventurer en mer, à cause des tempêtes qui ont rythmé la fin de l'année 2017 et le début de l'année 2018.
"Zéro. Rien. Nada." Pascal garde le sourire, mais les comptes sont quand même difficiles. "Normalement, une mauvaise journée de pêche, ça représente environ une tonne de sardines. Là, depuis trois semaines, nous n'avons strictement rien rentré." Les quatre matelots qui travaillent sur son bateau n'ont donc, eux non plus, pas touché le moindre salaire, comme leur patron. "On travaille de nuit, explique Pascal, on fait surtout de la sardine et du maquereau." Pas question, donc, de prendre le moindre risque.

L'affaire des sardines de Noël à Mostaganem




Du poisson que le pauvre ne mangera pas

24/12/2017


Une vidéo, montrant des marins-pêcheurs en train de rejeter une grande quantité de sardines à la mer, fait le tour de la Toile actuellement en Algérie. Ce que montre cette vidéo n'est que la partie visible de l'iceberg. En haute mer le poisson Algérie est vendu en devises fortes à des pays tiers. On voit sur cette vidéo un marin-pêcheur et ses compagnons vider plusieurs casiers remplis de sardines sans état d'âme et ce pour ne pas la vendre à bas prix qui serait à la portée du consommateur. Avec une preuve pareille, les pouvoirs publics doivent ouvrir une enquête pour identifier les acteurs de ces faits inqualifiables. La rigueur de la punition à infliger à ce gâchis doit servir de leçon à de pareils comportements. Face à la flambée excessive des prix de cette «viande du pauvre», l'association pour la protection et l'orientation du consommateur l'Apoce, a lancé en mars dernier, un appel pour le boycott de la sardine. Ce produit, qui était jadis à la portée de toutes les bourses, est devenu inaccessible aux citoyens modestes. Ce n'est pas la première fois que cette association tire la sonnette d'alarme. On s'est toujours demandé sur les raisons de la flambée des prix de la sardine dans un pays qui présente 1200 km de côtes, on nous servit toutes sortes d'arguments y compris celui d'un «plancher marin insuffisant». On avait une partie de l'explication. On savait déjà que les 31 ports de pêche des wilayas côtières du pays sont entre les mains d'un lobby qui ne dit pas son nom. Ils font la transaction sur-le-champ et la marchandise, aussitôt embarquée, file vers une destination inconnue où elle est revendue en seconde main. Maintenant on a une seconde patrie de l'explication. Ce que montre cette vidéo n'est que la partie visible de l'iceberg. En haute mer, le poisson Algérie est vendu en devises fortes à des pays tiers.
Cette vidéo que les internautes attribuent vraisemblablement au port de Mostaganem, est-elle un acte isolé? Qui peut nous garantir qu'il ne s'agit pas d'un comportement habituel chez certains marins pêcheurs dans le but de garder les prix de la sardine au-delà de la barre des 500 DA. Cette vidéo nous amène à nous poser une série de questions sur ce qui se passe en haute mer pour le cas du poisson. Nous devons l'affirmer sans sourciller: il y a aujourd'hui dans notre pays une mafia de la mer. Elle contrôle le prix de la sardine et elle vend le poisson algérien à des pays au prix fort de la devise. Une vraie mafia à combattre avec la plus ferme rigueur. Autre question qui aggrave leur cas: quelles relations ont-ils avec les harraga, ne font-ils pas partie des réseaux de passeurs? C'est au service de sécurité d'éluder toutes ces interrogations qui portent atteinte à la sécurité et à l'économie nationale.

Affaire des sardines jetées à la mer : poursuites et sanctions contre les mis en cause

25/12/2017
Des poursuites seront engagées contre le mandataire de la pêcherie La Salamandre et des sanctions seront infligées contre les contrôleurs de l’Entreprise de gestion des ports et abris-pêche de la wilaya de Mostaganem, suite au tollé suscité par une vidéo montrant la destruction d’une grande quantité de sardines, a-t-on appris lundi auprès de la direction de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques.
Selon un communiqué de cette direction, dont une copie a été remise à l’APS, le mandataire de la pêcherie La Salamandre «est responsable de la destruction illégale et injustifiée de cette quantité de sardines montrée dans cette vidéo».
Les investigations menées dimanche sur instruction du wali de Mostaganem ont montré que la production halieutique détruite était impropre à la consommation et cette vidéo a été filmée en juillet dernier, lors de la campagne de pêche de la sardine, très abondante à cette période de grandes chaleurs.
«Le mandataire concerné n’a pas pu écouler la quantité pêchée à 300 dinars le kilo. Cette situation l’a conduit à jeter à la mer les quantités invendues et devenues impropres à la consommation du fait de la chaleur et de la non-utilisation de la glace», a-t-on indiqué dans le communiqué, précisant que «les procédures règlementaires d’usage en de pareils cas n’ont pas été respectées».
Selon le même document, l’enquête a également relevé que les contrôleurs de l’Entreprise de gestion des ports et abris-pêche n’étaient pas sur les lieux, alors que leur mission était d’appliquer la loi contre ce mandataire contrevenant.
L’Entreprise de gestion des ports et abris-pêche prendra des mesures disciplinaires contre ces agents défaillants «devant cet acte irresponsable et inacceptable», a-t-on précisé.
Par ailleurs, le communiqué précise qu’à l’issue des investigations, des mesures urgentes ont été prises pour que de pareils cas ne se reproduisent plus au niveau de toutes les pêcheries. Il s’agit, entre autres, d’imposer aux mandataires l’utilisation de la glace au niveau des pêcheries et des plans d’eau pour conserver leurs produits, de contrôler rigoureusement la destruction des produits avariés et d’informer les parties intéressées sur les méthodes règlementaires de destruction des quantités de poissons impropres à la consommation.
La diffusion, jeudi dernier sur les réseaux sociaux, d’une vidéo montrant des individus jetant à la mer des quantités de poisson a suscité une vague d’indignation des internautes à cause des propos tenus dans cette capsule, selon lesquels les pêcheurs ont préféré détruire cette production pour maintenir un prix d’achat élevé au niveau de la pêcherie de Mostaganem.
Les Mostaganémois avaient considéré cet acte «lâche et inhumain».
R. N.

Les sardines d'Amazonie

La jonction des eaux troubles et des eaux noires du Haut et du Bas Amazone s’effectue sur plusieurs kilomètres, et l'on a observé une spécialisation adaptative des populations de sardines. UNIGE/James Martins




"Utilisant la génétique et les mathématiques, des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) ont développé un modèle statistique pour étudier la genèse de la diversité génétique au sein d’une espèce donnée. Ils se sont basés sur l'exemple de la sardine amazonienne.

Le fleuve Amazone abrite la plus grande biodiversité de poissons d’eau douce du monde. L’immense réseau d’affluents et la diversité des milieux drainés entraînent l’apparition fréquente de nouvelles espèces, a indiqué mercredi l'UNIGE dans un communiqué.

"Des facteurs multiples, tels que la végétation des plaines inondées ou la composition chimique de l’eau, auparavant proposés comme facteurs individuels de divergence, ont en fait agi conjointement et souvent en synergie, pour diviser cette espèce en trois lignées distinctes", ajoute Luiz Jardim de Queiroz, chercheur à l’UNIGE et premier auteur de l’étude.


L’un de ces facteurs remonte à une époque géologique proche, le Pléistocène récent (-500’000 à -12’000 ans). Durant les périodes sèches de cette époque, les eaux troubles du Haut Amazone ont été temporairement déconnectées des eaux sombres du Bas Amazone.

L’isolation des sardines dans les deux régions a conduit à une spécialisation adaptative aux deux types d’eau, dont la composition chimique diffère – notamment en acidité et en quantité de limon –, au point que les poissons ne se mélangent plus lorsque ces eaux se rejoignent."
swissinfo.ch

Et conservées confites à l'huile de soja, ça donnerait quoi ?