Les entreprises portugaises ont
solidifié, et surtout diversifié leurs exportations. " Cela nous a aidés à surmonter la crise de 2008 ",
illustre Rodrigo Faustino de Souza, la petite vingtaine. Sa famille possède la
conserverie Portugal Norte, à Matosinhos, une petite ville du nord du pays, où
l'industrie de la sardine était florissante après guerre. Dans les années 2000,
elle développe une marque haut de gamme et lance des recettes audacieuses pour
séduire de nouveaux palais. Comme les sardines à la sauce japonaise -teriyaki, qui s'arrachent désormais à
Macao, Hongkong et Montréal. " Lors
de la crise de 2008, la hausse de nos ventes en Angola a -compensé la baisse de
celles vers l'Europe ", explique le jeune homme. Maintenant que l'Angola
va mal, l'Asie prend le relais : "
C'est rassurant. Mais cela signifie que nous ne devons jamais nous endormir sur
nos lauriers. "
in Le Monde du 2 juillet 2017
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