Chez Gonidec, chez Chancerelle…


Pénurie de sardines, les conserveries bretonnes en difficulté. En cette période de pleine saison, les conserveries bretonnes ont bien des difficultés à s'approvisionner en sardine. Pas par manque de poisson en mer, mais parce que les bateaux ont du mal à le localiser et donc à le capturer. Conséquence : les prix s'envolent, l’emploi est menacé. Par Eric Nedjar - Publié le


© Valerian Morzadec En Bretagne, les conserveries tournent au ralenti.

Les fabricants de conserves de sardines installées en Bretagne connaissent de grosses difficultés d’approvisionnent et craignent des ruptures de stock d’ici la fin de l’année. Une pénurie due à la chute de l'ordre de 30 % des volumes débarqués dans les ports où elles ont l’habitude de se fournir entre Douarnenez et Lorient. Et qui dit raréfaction dit augmentation des prix pouvant aller jusqu’à 50%.
Leader sur le marché de la sardine à l’ancienne, Chancerelle, à Douarnenez, annonce d’ores et déjà la non reconduction de postes d’intérimaires et des mesures de chômage technique.
Dans la baie de Douarnenez (Finistère), dès cinq heures, c’est le balai des pêcheurs de sardines. Une douzaine de bateaux attendent pour décharger leur précieuse cargaison, la pêche de toute une nuit. Cet été, la sardine n’est pas au rendez-vous. 30% de volume en moins. Depuis deux ans, le poisson bleu se fait rare. Une mauvaise nouvelle pour les marins-pêcheurs à quelques semaines de la fin de la saison.

15 000 tonnes consommées en France

Les deux tiers des sardines sont destinés aux conserveries : 15 000 tonnes consommées chaque année en France. Cet été, la matière première se fait rare, alors les prix se sont envolés. Le kilo de sardine a pris 30%. Les industriels devront répercuter les prix. Moins de pêche, c’est moins de sardines à mettre en boîte. La filière de la conserverie fait vivre 10 000 salariés en Bretagne. Si la sardine venait à manquer, cela aurait des conséquences sur l’emploi. Mais l’espèce ne semble pas menacée, car c’est la seule espèce en France qui n’est pas soumise à un quota de pêche.

Pénurie bretonne

Douarnenez. En manque de sardines, Chancerelle chancelle

La conserverie Chancerelle, à Douarnenez, traverse une bien mauvaise passe : il lui manque 75% du volume de sardines qu’elle travaille habituellement, notamment pour sa marque phare Connétable.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/economie/douarnenez-en-manque-de-sardines-chancerelle-chancelle-19-09-2016-11223267.php#lwFHdm9vwWWsQ0tQ.99

Dépêche de Kabylie

M'Chedellah Son prix a chuté à 150 DA

La sardine flanche face… au mouton

A M’chedellah et à l’instar des marchés des autres localités de la wilaya de Bouira, les prix de la sardine ne cessent de «jouer» au yo-yo ces derniers temps. Ainsi et après une hausse vertigineuse de ses prix au début de la saison estivale, l’arrivée de l’Aïd El-Adha a provoqué une chute sensible de ses tarifs. Samedi dernier, nous avons assisté à une scène plutôt rare, à M'chedellah, où les poissonniers cédaient, à la limite, leurs sardines à des prix bas! Une foule compacte de clients entouraient les étals de la sardine, car ses prix ont connu une chute libre pour être proposés à seulement 150 da/kg ! Une aubaine que les chefs de familles qui n'ont pas raté, et en l'espace de quelques minutes seulement les poissonniers, qui n'arrêtaient pas de lancer ses prix «imbattables» à la criée, ont vendu des dizaines de kilos de ce produit halieutique. «Ce n'est pas tous les jours que la sardine se vend à des prix aussi bas! Autant en profiter alors!», jubilait un père de famille qui s'est permis deux kilos de sardine à 300 da seulement! Dans la foulée, cette chute soudaine des prix de la sardine, laquelle caracolait il y a quelques jours seulement entre 350 et 450 da/kg, s'expliquerait par l’absence de demande sur le marché. La peur que la sardine se putréfie a été le «catalyseur» qui a poussé les poissonniers à la vendre à des prix peu habituels. Par ailleurs, faut-il relever aussi les conditions d'hygiène déplorables dans lesquelles était vendue cette espèce de poisson : à l'air libre et sous un soleil de plomb. La qualité de cette marchandise étalée à la vente laissait à désirer. La commercialisation de la sardine ne s'effectue toujours pas dans les règles requises, comme sa conservation dans un présentoir frigorifique ou tout au moins mettre de la glace dans les caisses pour garder un semblant de fraîcheur.
Y. Samir

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Sonia Ezgulian, nous donne ses conseils avisés pour préparer la sardine.

A ne pas rater… la recette d'arêtes de sardines grillées à la japonaise… les puxisardinophiles apprécieront. Merci Sonia !

De la place pour exister… dans les Vosges

RAON-L’ÉTAPE

Les sardines haussent le ton devant le collège Louis-Pasteur où 483 élèves sont actuellement scolarisés. Hier, de 12 h à 14 h, les professeurs ont organisé un rassemblement pour alerter les parents d’élèves sur la situation. Sardines ? « C’est le nom que nous nous sommes donné pour symboliser la situation, car dans une boîte il n’y a pas beaucoup de place pour exister » , explique Etienne Simon, professeur d’histoire-géographie et secrétaire académique de Sud éducation qui compte parmi les 25 % de grévistes du collège, soit une dizaine de professeurs sur 40. (…)

Ils ont osé (le thon)…

Sardines de zouzous


Sardines à l'échalote

Des sardines dans les filets de Connétable

2 Septembre 2016

Numéro un de la sardine, Connétable multiplie les lancements en jouant sur les recettes et formats. Depuis mai, la marque a décliné ses sardines à l'huile d'olive pimentée et au naturel en version 3 x 55 g, un format individuel, qui compte aussi les best-sellers, huile de tournesol et olive.
Connétable vient par ailleurs d’innover avec une préparation inédite de sardines à l'ancienne aux échalotes de Bretagne, disponible en format classique de 115 g. PVC : 3,39 € pour 3 x 55 g (pimentée) et 1,89 € pour 115 g (échalotes).